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 Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa]

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Ken Joshima
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Ken Joshima


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MessageSujet: Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa]   Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa] EmptyDim 30 Déc - 23:24

[Attention, utilisation rare, très rare d’un Ken triste XD]


Une bande d’adolescents se baladait à l’extérieur de l’école, souriants tous plus ou moins et semblant heureux de pouvoir profiter d’un moment de paix loin des cours. La plupart des personnes étaient sans doute des sixièmes ou cinquièmes années, qui venaient des différentes maisons. C’était une petite bande amicale qui ne regroupait que des élèves assez populaires. Le plus jeune de la bande, le clown qui les faisait toujours rire, était un gamin de quatrième année qui avait la bouche ouverte en permanence pour dire ce qui lui passait par la tête. C’était une habitude, une manière de s’exprimer du garçon joyeux mais les autres avaient du mal. Au début, ils s’étaient dit que l’enthousiasme du garçon se calmerait avec le temps s’était l’inverse qui se produisait. Ainsi, la bande s’était réunie pour en parler et ce fut le chef du petit groupe qui lança le verdict par cette froid après-midi hivernale.


« Tu parles trop ! »



Une phrase simple que les gens sortaient beaucoup à Ken, s’était vrai qu’il allait peut-être trop loin de temps à autre mais ce n’était pas une raison pour dire ça de cette manière. Pourtant, la plupart du temps, quand on le faisait remarquer au garçon, c’était de manière amusée, avec un sourire. Mais ce jour là, les choses avaient dérapé. L’adolescent n’avait pas comprit ce qu’il avait fait, mais un de ses amis l’avait regardé froidement avant de marmonner d’une voix étrange, un mélange entre le fait qu’il semblait déçu et en colère.


« Tu nous soûles Joshima ! Dégage ! »



Et, après ces mots très joyeux et emplis de sympathie, ses sois-disant amis étaient… Partis, tout simplement, laissant le blondinet dans un état d’ébahissement total. De toute sa courte et amusante existence, personne ne lui avait encore jamais dit ça. Même quand il était enfant, les autres ne pouvaient pas se fâcher contre lui, pas avec ce gamin au grand sourire qui était toujours prêt à jouer ou à partager ses goûters avec eux. Pourtant, Ken venait, sans le savoir d’apprendre une grande leçon de la vie qui allait rester à jamais dans sa mémoire : les autres ne sont pas toujours aussi gentils qu’on le croit. Le gamin qu’on venait d’abandonner à une journée qui serait sans doute dur regarda le sol. La neige sous ses pieds était plutôt fine et il suffit à l’adolescent de s’accroupir avant de la frôler de sa main pour qu’il puisse voir l’herbe gelée. Il se sentait perdu d’un coup, son cœur battait vite dans sa poitrine, ses yeux brillaient et il n’avait qu’une envie… Frapper ses poings contre le sol glacé de toutes ses forces jusqu'à se briser les mains. C’était la première qu’il ressentait cette sensation… Bien sûr, il avait déjà été triste avant, mais on avait jamais osé l’abandonner… Un étrange sentiment créait une boule dans sa gorge sans qu’il puisse exactement dire ce dont il s’agissait. De toute manière, il n’aurait eut qu’un seul mot pour décrire cette impression à cet instant : la peur. De quoi ? Bonne question, sans doute de voir ceux en qui il plaçait sa confiance le quitter sans qu’il puisse réagir.

Joshima se redressa en tremblant, il avait envie de briser quelque chose, de hurler, de dire à cette bande de crétins ce qu’il ressentait. Lui, qui disait toujours ce qu’il pensait sans jamais chercher à connaître les conséquences, en ce jour, il ne pouvait rien dire. Sa voix était emprisonnée dans sa gorge et le blondinet avait la désagréable impression qu’une personne avait posé ses mains autour de son cou et s’amusait à serrer sa gorge le plus fort possible. Ca l’étouffait, son cœur battait trop vite, ses yeux le piquaient et soudainement il se mit à courir. Regarder où il allait ne l’intéressait pas, savoir s’il avait froid à cause du simple t-shirt et jean troué au genou qu’il portait non plus. Son but était juste de s’en aller, loin, aussi loin qu’il le pourrait, ne plus entendre les paroles des autres, ne plus jamais pouvoir les écouter…

Puisqu’il était sportif de nature, courir ne le dérangeait pas trop, mais là il allait aussi vite qu’il le pouvait, sentant son cœur battre dans sa poitrine à une vitesse effrénée et ses poumons qui lui hurlaient de s’arrêter, qu’ils voulaient un peu d’air, un peu de repos. Cette requête fut refusée par Ken qui se contenta d’aller un peu plus vite, sans se rendre compte qu’il avait déjà traversé une bonne moitié du grand parc de l’école. C’est alors qu’il tomba. Aussi simplement que lorsqu’on glisse sur un sol trop bien ciré. L’adolescent termina ainsi la tête la première dans la neige et se redressa, la respiration haletante et les yeux exorbités. Le garçon se redressa doucement et chassa une mèche blonde qui tombait devant ses yeux avant de pousser un long soupir. Mais qu’est ce qui lui prenait de réagir comme ça ? Depuis quand les mots lui faisaient-ils mal ainsi ? Peut-être depuis toujours ? Après tout… Ken savait bien se battre avec ses poings et ses pieds mais en mots, il ne valait rien. De toute manière, on ne pouvait pas vraiment dire que ce garçon faisait de gros efforts après tout.

Dès que sa respiration fut moins saccadée, l’adolescent se remit en marche, d’une démarche lente qui ne lui ressemblait pas. Quel idiot d’avoir courut comme il l’avait fait ! Maintenant son cœur lui faisait mal et il se sentait un peu fatigué. Bah, au moins, il avait mit une certaine distance entre le groupe des crétins et sa personne. Un sourire sembla vouloir se dessiner sur ses lèvres mais se transforma en une grimace tandis que les mots résonnaient toujours dans sa tête. C’est à cet instant que son regard capta ce garçon, celui qui marchait un peu plus loin, d’un pas calme et le dos un peu voûté. Une personne qu’il aurait reconnue entre mille… Chikusa. Il aurait souhaité crier son nom mais sa voix s’éteignit avant même de s’être faite entendre et il dut se résigner à courir à sa hauteur. Encore et toujours courir…


Peut-être qu’il fuyait ses problèmes pour toujours se cacher derrière un de ses autres amis après tout…



Une fois qu’il eut rattrapé son meilleur ami, sans doute le seul en qui il avait assez confiance pour savoir qu’il n’allait pas le repousser, il marcha calmement à ses côtés. C’était quelque chose d’étonnant, surtout quand on connaissait la personnalité si vive et joyeuse du garçon à la cicatrice. Ken souffla quelques secondes sur ses mains pour les réchauffer, se demandant s’il n’était pas fou de ne jamais mettre ni pull ni veste. Puis il lança un sourire gêné à son meilleur ami, ouvrant la bouche pour lui adresser quelques mots auquel il n’avait même pas réfléchit.


« ‘Ferme la !’ c’est ce que tu as envie de me dire aussi ? »


Malgré cette parole qui prouvait bien que quelque chose clochait, Ken continua de sourire doucement, comme il le faisait juste avec Chikusa. Ce n’était pas un de ses grands sourires imbéciles qui montrait toutes ses dents mais un plus simple, plus réel et vivant. Peut-être son ami allait répondre ‘oui’ mais pourtant, Ken savait au fond de lui que ce ne serait pas le cas. Son aîné était la seule personne en qui le gamin plaçait vraiment sa confiance si ce n’était Mukuro. C’est alors que la bande, qui avait eut le temps de faire le tour du parc, arriva juste en face d’eux. Et malgré les efforts de Ken pour conserver son sourire, ses yeux brillaient juste après qu’ils les aient croisé. Il soupira une fois, puis deux et sa gorge se remit à le serrer tandis que les moqueries que les autres venaient de chuchoter en passant faisait l’effet de pierres qu’on lui aurait balancé à la figure.


« Tu… Oh, oublie ça, j’ai rien à dire d’important… »



C’était affreux de dire ça, mais il était incapable de dire ce qu’il ressentait sur le coup. Son plus grand souhait aurait été de tout simplement raconter toute l’histoire au jeune Ravenclaw qui l’aurait certainement écouté en faisant un ou deux commentaires sur son attitude de gamin mais au moins, il aurait prouvé qu’il était là pour lui et pour une personne aussi simple que Joshima, cela aurait sans doute suffit. Et puis, d’un seul coup, quelque chose se cassa, une partie de lui se brisa en milles morceaux et il attrapa la veste de Chikusa d’une main en s’arrêtant de marcher. Le Ken si joyeux de d’habitude venait de comprendre que les gens pouvaient le laisser et ça il ne voulait pas, pas du tout ! Alors, dans un acte de pur égoïsme, il s’était raccroché à son ami, pour le supplier, d’une manière muette de ne pas partir. Le jeune garçon plongea son regard dans celui Kakimoto, ou Kaki-p comme il aimait à le surnommer et une larme coula de l’un de ses yeux. Une marque de peine qu’il tentait de retenir et de cacher depuis quelques instants. Ca allait pas du tout et il voulait qu’on l’aide, qu’on le rassure…


« Ils sont méchants ! Je pensais que c’était mes amis !»



Bon, ce n’était pas ce qu’il avait voulut dire exactement, mais au moins les mots étaient sortit. Une partie de la vérité se montrait… Et le blondinet à l’allure de gamin sauvage éclata en sanglots, trop sensible pour s’en empêcher, baissant la tête tout en posant une main en travers de son visage pour cacher les fines gouttes qui glissaient lentement sur ses joues avant d’aller s’écraser dans la neige sans faire le moindre bruit…

Tu pourrais courir autant que tu veux,
Mais si tu es seul,
Personne ne te tendra la main si tu tombes
.
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Chikusa Kakimoto
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MessageSujet: Re: Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa]   Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa] EmptyDim 6 Jan - 3:05

Les murs de l'école n'étaient déjà plus aussi beaux que lorsque Chikusa était en première année. Les couloirs avaient l'air déjà plus difficiles à traverser. Les gens, eux, n'avaient toujours pas changés. Ils étaient demeurés cruels, se cachant derrière une façade de joie mal exposée. Chacun d'entre-eux, et Chikusa pouvait le penser autant qu'il le voulait, ses idées ne changeaient pas, étaient des menteurs. Derrière ce sourire, derrière ces rires, il n'y avait que du noir, du trouble, des larmes, des démons qui se cachent. Cette protection contre la tristesse et la peur ne fait qu'épuiser ceux qui le font, pourquoi Chikusa ferait comme eux ? Il n'est pas heureux, la neutralité sera présente sur son visage... Tout le monde devrait faire comme cela, c'est tellement plus simple... !

Alors que ses réflexions continuaient de danser dans son esprit, ses pieds passant dans la terre glacée près dans le parc de Poudlard, Chikusa sentit quelqu'un s'approcher, puis se tenir à ses côtés... Il n'avait pas besoin de lever la tête... Il n'avait besoin de rien pour comprendre qui était là. Cette présence avait toujours été tellement plus spéciale que celle des autres, cet aura qui brillait autour de cet être... D'ailleurs, d'ailleurs celle-ci n'était pas là, aujourd'hui. Curieux, comme un Serdaigle peut l'être, Chikusa leva légèrement le menton et entendit les paroles de Ken Joshima.

« ‘Ferme la !’ c’est ce que tu as envie de me dire aussi ? »

Il ne comprenait pas ce qu'il se passait avec Ken, à ce moment-là. Ce n'était pas lui... Pas ce silence, ce sourire gêné, cet air qui n'avait de lien avec aucun autre. Le Serdaigle tourna son regard vers le lointain, les sourcils légèrement froncés derrière ses lunettes de forme rectangulaire. Une inquiétude qui n'avait pas sa place s'installa dans le cœur de Chikusa, bien qu'il ne montre cela d'aucune façon.

« Tu… Oh, oublie ça, j’ai rien à dire d’important… »

Chikusa ne répondit pas. Les mots ne servaient pas à grand chose dans de telles circonstances. Surtout sachant qu'il ne connaissait aucunement le problème de Ken à cet instant précis. Il sentit son corps se déplacer sans son accord vers Ken, puis se rendit compte que celui-ci s'était accroché, désespérément, à lui. Une larme apparut de ses magnifiques yeux dorés, et Chikusa sentit son cœur se serrer malgré le fait qu'il ne comprenait toujours pas. Des larmes... Comme c'était beau. Il était vraiment surpris, mais aussi rempli d'un sentiment qu'il n'arrivait pas à définir et qui faisait qu'il avait envie de serrer Ken dans ses bras... Comme il le faisait avec ceux qui avaient besoin d'une telle chose. Ça ne se voyait pas nécessairement comme cela, mais il était un grand adepte de câlins. Quoi qu'il en soit, il avait maintenant l'impression que son cerveau était vidé de toutes pensées. Le vide total.

« Ils sont méchants ! Je pensais que c’était mes amis !»

Il eut soudain envie de rire, rire de cette phrase gamine que Ken venait de prononcer. "Ils sont méchants"... Voyons, il faut se rendre à l'évidence, Joshima... TOUT le monde est méchant. Il était si naïf. Chikusa avait presque de la pitié pour lui. Puis ne pouvant plus se retenir, Ken éclata en sanglots, cachant sa peine derrière son bras. Chikusa, de son côté, devait avoir l'air aussi impitoyable et glacial que son père. Il baissa les yeux, ne sachant plus comment réagir. Que devait-t-il dire ? Comment s'y prendre ? Il ne s'y connaissait pas en réconfort...

Il se contenta de poser l'une de ses mains douces dans la chevelure de Ken, puis sur sa joue qu'il prit doucement et tenta de faire en sorte que son meilleur ami le regarde. Alors, des mots sortent, sans qu'il n'y ait songé auparavant, sa voix au timbre changeant semblable à une mélodie mélancolique.

« Je suis là »
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Ken Joshima
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MessageSujet: Re: Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa]   Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa] EmptyDim 27 Jan - 14:27

° Parfois, il le haïssait. Il le détestait et n’avait qu’une seule envie… Le frapper encore et encore… Pour avoir la chance de voir un jour un sentiment sur ce visage qui semblait toujours si neutre, trop vide… L’autre ce moquait de lui, c’était toujours comme ça. C’était le sentiment que le gamin avait de toute manière, qu’on se foutait de lui en permanence… Tout ça parce qu’il était trop joyeux et un peu idiot. Mais, vous pensez que c’est une raison suffisante pour détester quelqu’un ? La réponse est oui. Dans ce monde, chaque occasion est bonne quand on veut à une autre personne. Les deux étaient opposés. D’un côté, il y avait celui qui se détestait mais qui gardait toujours le sourire, comme pour se donner du courage alors que l’autre refusait d’agir faussement et préférait rester neutre. Leurs deux attitudes semblaient pourtant stupides… Parce qu’aucun des deux n’avait jamais cherché à être heureux. Alors que là était sans doute la solution. La peine du jeune adolescent aux yeux dorés se transforma ainsi en colère, en haine… En envie de faire du mal à celui qu’il osait nommer son meilleur ami. Mais dans le fond, s’était sans doute pareil… Il devait lui taper sur les nerfs aussi…

‘Ne me touche pas !’


° Ainsi, Ken s’était reculé vivement, se demandant se qu’il foutait avec lui à cet instant et essuya rageusement ses larmes avec ses doigts, l’éclat dans son regard n’annonçant rien de bon. C’est vrai qu’il avait toujours eu du mal avec les mots, parce que son domaine à lui s’était les coups. La technique des lâches… Ken était faible, son monde arc-en-ciel et ses sourires ne permettent par de sauver de la cruauté de l’existence et le comprendre était si douloureux. On ne l’avait jamais habitué à s’exprimer comme il le souhaitait puisqu’il était mit de toute manière dans la catégorie des gens stupides. C’est pour ça que ses paroles semblaient étranges, décousues, sans le moindre ordre.

‘Tu mens. Tu n’es pas là. Ici il n’y a rien ! Je te verrais si tu étais là. Il n’y a qu’un fantôme, un ‘comme eux’ ! Tu es si froid ! Tes mots semblent glacés. J’ai envie de te haïr ! Je suis si en colère… Menteur ! Menteur ! M-E-A-U…’


° Joshima s’était arrêté net, sachant très bien que ça ne servait à rien qu’il continue. De toute manière, vouloir épeler un mot était la chose qu’il savait ne jamais devoir faire… Pourtant, où était le mal à tenter, à essayer ? Etre dyslexique avait beau vouloir dire qu’il serait toujours à la traîne pour apprendre, cela ne le privait pas du droit de se ridiculiser en tentant de parler, n’est ce pas ? Quel idiot… Quel abruti était-il donc ? Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre qu’il était une tâche, sans utilité ? Que personne ne voudrait jamais de lui ? Parce qu’il avait l’espoir. Cette petite lumière lumineuse qui brillait dans son regard et son cœur. La raison de sa peine et sa colère. Ken était un garçon un peu naïf et trop gentil, c’est pour ça qu’il ne savait pas se défendre et qu’il ne savait pas pourquoi les gens ne l’aimaient pas. Lui, était quelqu’un de fondamentalement gentil, ce qui causerait sans doute sa perte quand il serait seul face au monde dans quelques années. Son cœur lui faisait mal et à chaque seconde qui s’écoulait, des fissures y apparaissaient. Un jour, il allait finir par exploser en milles morceaux de cristal que personne ne pourrait jamais ramasser et Ken perdrait tout ce qu’il possède. Quand ce moment arrivera, la colère prendra le pas sur la gentillesse et ce garçon sombrera dans un monde noir où il restera pour toujours. Quelle est la destinée de ceux qui ont eut la malchance de naître avec un ‘défaut’, une chose que les autres n’aimeront jamais… Quand votre cœur bat trop vite et que vous perdez le fil de la vie, faîtes attention. Puisqu’un jour, il pourrait bien se briser devant vos yeux, annonçant la fin de tout ce que vous pensiez être.

° Il ne savait plus rien. C’était pire que d’habitude… Les gens étaient autour de lui, se moquaient et hurlaient. En une poignée infime de minutes, tout avait été détruit, comme balayé par un ouragan. Quelle attitude adopter ? Peut-être que cacher la douleur rendrait les choses comme avant ? Bien sûr que non, idiot ! Mais il était si brisé… Si désespéré… Juste pathétique. Décidant que cela ne servirait à rien, il s’efforça de reprendre son masque, pourtant, le sourire refusa de revenir éclairer son visage. Son air était juste calme, presque neutre mais ses yeux restaient un peu rouges à cause des larmes…

‘Je ne suis pas désolé.’


° La phrase était sortie toute seule, tandis qu’il joignait ses mains derrière sa tête. C’était de l’honnêteté pure, mais sans la moindre once de repentir. Même calmé ainsi en apparence, sa colère ne s’était pas encore dissipée de toute manière. Pourtant, sa pensée ne changerait jamais.

‘J’agis sans réfléchir. Je dis ce que je pense. Mais j’avais, j’ai encore d’ailleurs, l’envie de te casser la gueule. Pour ce côté si faux que tu as. C’est comme si rien ne t’importait. Je dis comme si, puisque je ne peux lire ce que tu es. Je ne suis pas aussi intelligent que toi. Nous sommes opposés. Je ne t’apprends rien. Mais je ne suis pas désolé.’


° Quel changement étrange et bien trop rapide… Bien sûr, Ken était toujours triste et son cœur lui faisait encore mal, mais son calme était juste étonnant. Presque choquant, comme s’il n’avait rien à faire ici. Lui-même ne s’expliquait pas son attitude. Depuis quand arrivait-il à maîtriser sa colère ainsi ? En réalité, il ne contrôlait rien du tout… Disons juste qu’il frappait son sur propre cœur au lieu de lever la main sur les autres. Et puis, sa manière de parler semblait si vraie… Si juste… Aussi méchant que cela puisse paraître, ce n’était pas à son niveau d’agir comme ça ! Celui qui ne comprend rien n’aurait pas dut pouvoir tenir un tel discours. Les mots du cœur sont parfois plus forts que la barrière de l’esprit.

° Il tira alors la langue quelques secondes, sans sourire, dans une attitude puérile mais pas amusée, comme le font en général les enfants, avant de finir de parler.

‘Je suis un monstre. Par l’apparence, la stupidité et l’attitude. Tu es un ange, je ne fais que t’embêter alors que tu souhaites aider. Mais je ne m’excuserais pas parce que je suis un monstre.’
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Chikusa Kakimoto
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MessageSujet: Re: Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa]   Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa] EmptyMar 29 Jan - 4:08

◊ Peu m'importe de savoir si tu m'aimes ou si tu me hais.
Peu m'importe de ne pas comprendre le sens de tes mots
Peu m'importe de voir ton regard brûlant de colère
Car la tentation de te comprendre
ne surpassera jamais
celle que j'ai de t'apprendre


Il y a des gens de toute sorte, sur terre, mais Chikusa avait l’impression que, toute son existence, il avait eu affaire au même type de personne. Il s’était peu à peu fait à l’idée que la plupart des humains étaient soit égoïstes, soit trop altruistes. Cela l’avait rendu un peu perplexe par rapport à lui-même ; il n’était ni l’un ni l’autre…

Que devait-t-il faire, désormais ? Répondre à Ken qu’il pouvait le frapper s’il en avait envie, que Chikusa avait déjà vu pire en terme de coups, que la douleur ne lui procurait pas de haine comme à tous les autres, que la sensation d’une lame tranchante, d’un coup violent, ne semblait pas vouloir le rendre plus « vivant » ? Oh… Il y avait tant de choses que Chikusa aurait eues envie de dire, mais il n’avait pas les mots qui arriveraient à se faire comprendre plus ou moins entièrement par le Poufsouffle. Il ne pouvait que le regarder, écouter ce qu’il lui disait, planter ses magnifiques yeux dans ceux dorés de l’autre, attendre que le calme apparaisse après la tempête. À vrai dire, Chikusa ne connaissait pas de porte de sortie, il devait donc se contenter d’être présent et de voir ce qu’il pourrait faire éventuellement, à moins qu’il n’en ait rien à faire ? Après tout, Kakimoto était Kakimoto.

‘Tu mens. Tu n’es pas là. Ici il n’y a rien ! Je te verrais si tu étais là. Il n’y a qu’un fantôme, un ‘comme eux’ ! Tu es si froid ! Tes mots semblent glacés. J’ai envie de te haïr ! Je suis si en colère… Menteur ! Menteur ! M-E-A-U…’

C’était tellement étrange de l’entendre parler de cette manière, déblatérer des mots sans un sens apparent… Et pourtant, l’autre trouvait le moyen d’analyser la surface, et ne cherchait pas à fouiller plus en profondeur. Il se contenta d’encaisser chaque détail de la phrase, la décortiquant à sa manière : « tu mens ». Chikusa ne se souvenait pas avoir jamais menti à quelqu’un, du moins, pas consciemment. Peut-être mentait-t-il tout le temps ? Ce serait tout une surprise, pour lui. Puis : « Tu n’es pas là. Ici il n’y a rien ! Je te verrais si tu étais là » Il eut de la difficulté à comprendre ce bout-là, mais c’était en réalité qu’il refusait d’accepter que l’autre lui dise cela… C’était comme s’il l’avait violemment baffé, et pourtant… ce n’était que des mots, des mots supposés être ‘nonsense’. Alors pourquoi ça faisait si mal, de les entendre ? « Il n’y a qu’un fantôme, un ‘comme eux’ ! » Chikusa était humain, enfin, il faisait tout en son pouvoir pour se persuader qu’il était normalement constitué, du moins. Pourtant, Ken trouvait le moyen de le remettre en question là-dessus avec ces mots lourds de sens. Un fantôme qui erre et se tait, passant presque à travers les murs sans qu’on ne se soucie de savoir où il va. Un fantôme qui effraie les plus jeunes et inquiète les plus vieux, un être nuisible, un être qui traîne derrière les autres… Invisible. « Tu es si froid ! Tes mots sont glacés. » Ce fut sans doute la goutte qui fit déborder le vase, et je puis vous assurer qu’il n’y a pas de vase plus grand et étanche que celui de Chikusa. Ces mots semblaient sortir de son propre esprit, tandis qu’il serrait les poings sans s’en rendre compte, jusqu’à ce qu’il comprenne ses intentions, jusqu’à ce qu’il baisse la tête vers l’avant, le visage caché derrière ses cheveux. Comment pouvait-t-il dire cela, alors que Chikusa se répétait sans cesse quelque chose du genre lorsqu’il regardait son père ? Quelle honte ! C’était comme si on l’avait piétiné durant des années, et qu’il décidait enfin de se lever, pourtant… Il avait l’air aussi pathétique que d’habitude ; dos vouté, bras qui pendent de chaque côté de son corps mince et grand. « J’ai envie de te haïr ! Je suis si en colère… » Et comment devait-t-il prendre cela ? Ses poings serrés semblèrent se lever d’eux-mêmes, à peine quelques centimètres, ce qui passa inaperçu aux yeux du Poufsouffle. Il avait envie de lui casser la gueule, mais il ne le fit pas, oh que non. Chikusa n’usait jamais de violence, il n’arriverait probablement pas à tenir très longtemps, de toute manière. Tout le monde savait qu’il n’était pas prêt à se défendre, surtout pas lorsque c’était son meilleur ami qui voulait le détruire… alors frapper Ken, c’était hors de question ! Finalement il se mit à le traiter de menteur à tout va, et Chikusa se contenta de rester planté là, les yeux baissés vers le sol dans une attitude gamine et timide pour un adolescent de son âge. Contrairement à Joshima qui ne semblait jamais avoir eu l’occasion de grandir, Chikusa, lui, n’avait jamais eu besoin de le faire, alors il demeurait extrêmement inexpressif et il ne savait jamais comment agir avec les autres. « Je ne suis pas désolé »

Le vent souffla à cet instant sur les deux jeunes garçons, et les cheveux de Chikusa volèrent légèrement vers la droite, dégageant ainsi une partie de son visage partant de son nez jusqu’à sa bouche. Il ne prit même pas la peine d’écouter ce que Joshima avait à lui dire, et seule une chose lui permettait en cet instant de ne pas frapper l’autre, et c’était bien les larmes qui venaient d’apparaître dans ses yeux, puis sur ses joues… Ce n’était pourtant pas des larmes de douleur ou de tristesse, non non. Quiconque aurait croisé ce regard d’acier, ce sourire déformé par un rire aussi apaisant, mais effrayant que le bruissement des feuilles à minuit, ce visage caché par la main de Chikusa qui retenait comme une barrière instable l’éclat de rire qui était sur le point de naître et apparaîtrait comme un dévoilement trop impressionnant de ce qu’était ce jeune homme. Il n’y avait rien de plus incroyablement étrange en cet instant que le Serdaigle, pleurant de rire devant un Poufsouffle qui grimaçait bêtement.

« Joshima… »

Il tenta de calmer son rire, qui lorsqu’il rencontra l’air bêbête de Ken, redoubla d’intensité, puis après quelques expirations, finit par disparaître petit à petit…

« Joshima… »

Un sourire sembla demeurer sur son visage pâlot, les larmes perlant au coin de ses joues dans un tableau contradictoire et inquiétant. Jamais l’esprit de Chikusa n’avait été aussi clair qu’en cet instant…

« You’re fucking annoying me, Joshima »
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Ken Joshima
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MessageSujet: Re: Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa]   Il n'y aura que toi pour me tendre la main... [PV Chikusa] EmptyMer 30 Jan - 0:18

    Je pense que j’ai beaucoup d’amis.
    Mais jamais de nouvelles d’eux.
    Peut-être que demain ils m’écriront ?
    Personne n’a mon adresse.
    Je suis juste de trop.
    My life is a nightmare.
    Or I’m just an egoist fucking monster.


° D’un seul coup, en un instant, il s’était rendu compte que respirer était devenu impossible. La course de tout à l’heure en était peut-être la cause. A moins que ça ne soit le poids sur son cœur. Une simple phrase, composée de mots, les ennemis de Ken… Un domaine où il lui était impossible de rivaliser, de chercher à voir ce qu’il y avait derrière. Mais quel idiot… Son souffle s’épuisait tandis qu’il portait une main à son cœur, avec une lenteur étrange, surnaturelle, malfaisante ? Pourquoi ce dernier mot ? C’était évident, il retenait sa main. Empêchant ainsi le monstre qu’il était de juste attraper son meilleur ami par la gorge et de l’étrangler. La douleur pouvait avoir de multiples causes, ainsi lui, ce garçon, mettait cela sur le compte du fait qu’il avait couru mais en réalité, tout était dans sa tête. Une telle vérité n’aurait sans doute jamais put l’atteindre… Tant de mal… Sa peine se tenait derrière lui et, avec l’aide de sa colère, elles lui appuyaient sur la gorge lentement, pour l’étouffer sans qu’il ne puisse savoir. Ainsi, Joshima se débattait, refusant de frapper, n’ouvrant pas la bouche pour hurler… Mais cela ne faisait que serrer un peu plus les chaînes invisibles qui le maintenaient prisonnier. Le vœu qu’il fit de s’exprimer par la parole lui fut refusé tandis qu’il ouvrait la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. L’adolescent était en train d’étouffer. Son regard, ses prunelles d’or, semblaient sombres, éteintes… C’est comme s’il avait réussit à casser tout ce qui faisait de lui ce qu’il était en à peine une heure. Sa respiration sonnait étrangement, sans doute à cause du fait qu’il sentait le cri de douleur de son âme résonner en lui. La phrase de Chikusa retentissait dans ses oreilles en boucles, comme un vieux disque que l’on aurait rayé. Le pire… Le plus idiot… Le plus amusant… C’est qu’il n’avait rien comprit. D’un geste toujours aussi lent, l’adolescent fit un pas, puis deux en arrière. Une poupée tenue par des fils d’acier que l’on faisait bouger sans même qu’il est la moindre chance de se défendre contre lui-même. Celui qui sait observer aurait sans doute vu tout de suite que les mains de Joshima tremblaient. Il aurait comprit en un instant que quelque chose s’était cassé. Un cœur est si facile à réduire en poussière ou en milles morceaux de verres… Il est presque impossible de le reconstruire. Ainsi, le garçon venait de voler en éclats et ce qui faisait de lui ‘le jour’ venait de se changer en ‘la nuit.’ Ses lèvres se séparèrent encore, mais sa gorge était sèche et ses yeux bien trop brillants de perles scintillantes.

" … "


° Que faire quand on ne peut rien dire ? Quand c’est un droit, une chance, un privilège interdit ? On se la ferme et on sourit en observant les autres. Que faire quand sourire est impossible ? On se la ferme et on dégage. C’était juste de sa faute, rien d’autre ne comptait. Ses paroles étaient si déplacées, si bancales… Lorsqu’on ne sait pas s’exprimer, on se tait. Tu comprends Joshima ? Bien sûr que non, tu ne piges rien ! T’es un idiot ! C’est pour ça que tu t’étouffes et que tu es un incapable. Toi, tu ne sais pas pourquoi on te répète toujours ça, pauvre gosse trop gentil qui aime tant. Ce monde te hait. Tu peux continuer de l’adorer autant que tu le veux, les gens ne t’accepteront jamais, eux n’aiment que se blesser, se prouver qui est le plus fort. Finalement, Joshima décide de cesser de lutter… Ca servirait à quoi ? De se battre pour ce monde ? Pour cette personne ? A rien. De nouveau on le laissa respirer. Il avait honte, d’être un lâche, de vouloir toujours partir… Mais ce n’est pas un choix. Si jamais il s’en allait, personne ne se souviendrait. Il voulait qu’ils se rappellent ! Quel égoïste.

"Je peux courir loin ?"


° C’est honnête. Lorsqu’on ne peut pas vraiment mentir, on dit la vérité. A cet instant, tout ce qui lui importait était de fuir. Ce qu’il était… Il souhaitait juste courir loin de lui-même, s’éloigner à jamais de Ken Joshima, ce fucking annoying boy.

° C’est pour ça que son geste lui fit écarquiller ses yeux. Ses pieds avaient bougé sans sa commande, sa main s’était levée seule et la gifle était partie sans même que la raison lui vienne. Telle une statue, il se tenait là, ses ongles enfoncés dans la joue de l’autre, son regard semblant de nouveau briller. Parce qu’il y avait quelque chose qui vient de résonner en lui, une mémoire, un instant, fragment maudit qui lui permit de poser correctement une pièce du puzzle… Pour la première fois.

« Je ne m’occupe pas. »


° Sa manière d’être était égoïste mais il ne s’en était jamais occupé. Pour lui, dans sa manière d’être, ce n’était rien. Les mots qu’on lui disait, en réalité… Peut-être que lui les comprenait mieux que les autres. Justement parce qu’il était un idiot. Le sens lui passait totalement au dessus de la tête, cependant, la manière de les dire était claire à ses yeux. Un peu comme les jeunes enfants, qui même lorsqu’ils ne comprennent pas le sens des paroles qu’on leur adresse, savent si jamais c’est bien ou mal. Joshima agissait seulement comme un enfant. Un gamin, pas vraiment dangereux mais qui voyait la vérité et se la cachait depuis si longtemps. Les autres avaient toujours parlé de la même manière, simplement, les mots étaient gentils et lui avait apprit à ne plus faire attention à ce qu’il savait. Se fondant juste dans la masse, réagissant comme les autres, il s’était persuadé que son monde était sublime… Alors qu’en face de ses yeux, il n’y avait que des horreurs. Retirant d’un geste sec ses ongles de la joue de celui qui lui servait d’ami, l’adolescent le toisa, se disant que peut-être que pour une fois, il pourrait réussir.

« Je suis ‘Fucking annoying’, je dis vouloir courir, mais je n’ai jamais fait attention avant. En quoi ça t’importe ? Tu peux courir aussi. Loin de moi. »


° Peut-être que pour une fois, il pourrait gagner avec les mots.
‘La nuit’ était devenue ‘Le crépuscule’.
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