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 Alice Oldfield

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Alice Oldfield
| Elève de 6° Année |
Alice Oldfield


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Livre du Personnage
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MessageSujet: Alice Oldfield   Alice Oldfield EmptyDim 23 Déc - 12:53




I am Calling, calling now, Spirits rise and falling
To stay myself longer ;
Calling Calling, in the depth of longing
To stay myself longer...





I) Identité

Nom : Oldfield.

Prénom : Alice.

Date de naissance : 22 août 1954.

Âge : 16 ans.

Année d'étude : Sixième année, Poufsouffle.



II) Caractéristiques

Physique :
Les yeux d’Alice sont d’un noir profond, sur lequel on glisse sans y voir l’intérêt de s’y attarder. Ses cheveux, mi-longs, lisses et également noirs, renforcent encore son côté « commun » par leur irrécupérable raideur (qui lui permet néanmoins d’éviter la nécessité de s’attarder sur eux et de se présenter en cours une dizaine de minutes après son réveil ornée d’une masse capillaire hirsute).

Son visage et ses traits sont fins, mais impossibles à mettre en valeur par l’absence « d’éclat » de sa personnalité : tantôt passif et neutre, tantôt raisonnablement joyeux et souriant, son visage peine à afficher une humeur sombre, ce qui s’accorde bien avec la difficulté qu’elle éprouve pour s’affirmer grâce à une colère juste et aveugle, mais également libératrice. Sa peau ne lui permet pas de rougir ou de bronzer facilement, restant relativement uniforme et pouvant ainsi laisser croire qu’elle est fragile. Ce qui est plus ou moins éloigné de la réalité : elle n’a pas vraiment de courbes féminines, et son corps fin la ferait facilement passer pour une brindille sur le point de se casser, impression renforcée par le manque d’extrêmes sentimentaux qu’elle affiche (forte colère ou joie incommensurable). Néanmoins, le fait de ne pas être résistante ne signifie pas non plus qu’elle faiblira face à la moindre douleur ou blessure ; de même, elle n’est pas pour autant particulièrement maigrichonne ou petite (1m61), mais juste discrète et passe-partout.



Caractère :
Si Alice ne parle pas beaucoup, ça n’est absolument pas par timidité : elle n’a rien à dire. Sa mémoire n’est pas particulièrement bonne, elle ne sait pas travailler efficacement et n’a aucune facilité en cours, d’où des résultats médiocres, pouvant parfois s’approcher du catastrophique, et un manque particulièrement cruel de conversation. Elle s’en est pourtant accommodée pendant seize ans, sans pour autant trouver une raison de se lamenter ou ressentir une espèce de complexe d’infériorité vis-à-vis des autres.
Pour toutes ces raisons-là, elle peut être inconsciemment vue par le reste du monde comme attirante : d’une part, par un élan de compassion plutôt rempli d’un bon sentiment de pitié qu’elle peut susciter chez autrui, de l’autre, parce que c’est une personne qu’on peut difficilement jalouser, puisqu’elle n’a pas trouvé un domaine dans lequel exceller, n’a pas particulièrement de chance et n’a pas le profil type d’une chef de groupe.

Pas du genre instinctive, elle est particulièrement hésitante et abhorre l’obligation de choisir, même si elle ne souffre pas vraiment d’un manque de confiance en soi. Elle n’aime juste pas ça, et dire qu’elle trouve fatigant de prendre des décisions par elle-même serait le plus proche de la réalité.
Elle n’arrive pas à avoir des attitudes extrêmes (être particulièrement heureuse ou déprimée), ce qui, au final, en fait quelqu’un de relativement rabat-joie lors de grandes occasions, ou une personne sans cœur dans les moments tragiques. Mais comme elle ne se plaint pas souvent, reste simple et ne parle pas superficiellement, il est rare qu’on la déteste pour un motif objectivement justifiable. Facile de la manipuler ou de le mettre dans son côté, donc ; le premier qui lui fera subtilement éviter la confrontation face au choix pourra dicter sa conduite à venir sans qu’elle s’en plaigne.

Niveau travail, elle n’a pas de goût ou d’affiné spécifique avec les études, mais s’accrochera tout de même jusqu’au bout pour être à un niveau potable ; c’est l’un des seuls domaines ou elle se montre « battante », et juste pour ne pas causer de peine à sa mère, qu’elle adore peut-être un peu trop.

Dans la vie de tous les jours, elle pourra de temps en temps paraître décalée, au mieux lunatique. Difficile d’anticiper ses mouvements, réactions ou paroles dans ces « crises » ou elle échappera à toute logique. Un rien peut alors attirer son attention, rien ne pourra l’en détacher par la suite, et ce pendant plusieurs heures, jusqu’à ce qu’un déclic lui permette de retourner à la réalité.
Enfin, au pire des cas, elle pourra inquiéter. Sans doute parce qu’elle se brime inconsciemment dans la réalité, les seuls rêves dont elle arrive à se souvenir (A moins qu'elle ne s'imagine qu'elle les ait rêvés, refoulant ainsi "autre chose" ?) concerne, de près ou de loin… la mort. Oh, pas de rêves prophétiques, pas de désirs meurtriers dirigés contre des personnes en particulier. Non, juste un semblant d’imagination mal dirigée, qui lui représente des scénarii ordinaires s’achevant tous sur une mort parfois subite, parfois pressentie. Loin d’avoir envie de prendre exemple sur d’illustres inconnus (pas tant que ça, quand on y regarde de près : une photo dans un magazine, un visage brièvement aperçu dans une gare ou dans un couloir… mais jamais de proches), Alice a fini par considérer ses rêves comme tout à faire normaux, et même à les attendre, comme si elle ressentait une curiosité grandissante devant devant les défenestrations, les énucléés, les démembrés, les noyades, les broyages ou les décapitations (de toute façon, elle n’est que la spectatrice de morts accidentelles). Ce qui ne poserait extérieurement pas de problèmes pour le reste du monde s’il ne lui arrivait pas rarement (mais parfois tout de même) de parler en dormant.




III) Famille

Parents : Sa mère, Calliste, 39 ans, pianiste (elle participe également à des chorales de temps en temps), est une moldue. Quand à son père, Thomas, 46 ans, il travaille au Ministère de la Magie
Frères/sœurs : Une sœur de 20 ans, Clara, qui a fini ses études à Poudlard avec les honneurs et est partie étudier à l’université de Salem. Pas vraiment encore de spécialisation ou de métier envisagé, mais, quel que soit son choix, on prévoit qu'elle fera une brillante carrière.
Personnages importants : Essentiellement sa famille, qui constitue un cadre particulièrement rassurant face aux autres individus du monde.


Anecdote importante : Elle a tendance à « sentir » du sucre là où il n’y en a pas, et à être attirée par l’inintéressant. Sinon… des rêves réguliers à tendance psychopathique ^^ ?

Baguette : 26 centimètres, bois de chêne.





Scolatité :

Première année : Le monde n’a tourné qu’autour de Clara. Même si elles n’étaient pas dans la même maison, le seul visage connu et gardé en mémoire fut celui de Clara. Clara qui n’a pas apprécié les constant regards lointains d’Alice, qui « nuisaient à sa réputation ».
Deuxième année : Alice a finit par connaître plus ou moins le château. Elle a appris a reconnaître certaines pierres, mais s’est révélée incapable de faire de même pour les visages, de distinguer ceux de sa maison et ceux des autres. « Trop de gens ».
Troisième année : Dernière année de Clara. Elle a travaillé. Beaucoup. Paradoxalement, a été beaucoup plus encline à discuter avec sa petite sœur, voir, à la côtoyer régulièrement. Habituée à une solitude scolaire, Alice a plus ou moins découvert qu’on pouvait ouvrir la bouche avant que quelqu’un n’aille nous parler.
Quatrième année : Clara partie, il a fallu qu’Alice, sans sortir de sa bulle, se rapproche toutefois de quelqu’un. En l’occurrence, elle a eu le sentiment que ce « quelqu’un » s’était fractionné en dizaines d’individus : les différentes personnes sont toujours impossible à distinguer les unes des autres, mais elle a commencé à dénoté les nuances de la voix qui leur est propre, et quelques traits physiques lui permettant de considérer certaines personnes.
Cinquième année : Année des BUSES dit révisions. Dit travaux collectifs. Embarquée au milieu des autres, sans réel motif, juste parce qu’elle était là un peu par hasard, Alice a fini par réaliser que certains connaissaient son nom sans qu’elle n’ait jamais eu le sentiment de l’avoir donné ou d’avoir parlé à ceux qui l’appelaient. Le système des voix aurait pu être performant, mais elles sont trop nombreuses. Elle a toutefois été capable, depuis cette année, de se souvenir de quelques noms (et, parfois même, de quelques prénoms) de gens de son année. Par contre, à part quelques détails attirant son attention, leur passé, leurs habitudes ou leurs relations lui échappent complètement. De là vient son absence de réaction ou même d’émotion vis-à-vis de l’« accident » de la rentrée.
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Alice Oldfield
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MessageSujet: Re: Alice Oldfield   Alice Oldfield EmptyDim 23 Déc - 12:54

IV) L'histoire
Histoire :


I. Les princes ne peuvent pas toujours casser les noisettes


« … On pourra toujours pencher la tête vers moi et dire : remonte, ma chérie ! je me contenterai de lever les yeux et de répondre : alors, qui suis-je ? dites-le moi d’abord, et, ensuite, s’il me plaît d’être la personne que vous aurez dite, je remonterai : sinon, je resterai ici jusqu’à ce que je sois quelqu’un d’autre… »
(Alice's Adventures in Wonderland)



Mouvement doux en haut, qui redescend brusquement vers le bas. En deux temps ; haut, bas, haut, bas, haut, bas… bruit sourd, répété, de plus en plus près ; comme un danger qui s’approche, un grand danger. Et pourtant…
Son aigu de célesta, petite note, seule, seule, terriblement seule, qui existe par elle-même. Curiosité instinctive, et pourtant, chut ! ils dorment tous. Le moindre de ses pas doit se poser silencieusement sur le sol, elle doit être légère, de plus en plus légère, pour ne pas réveiller le village qui découvrira les fleurs écloses à son réveil. Mais elle est curieuse, elle bouge, elle ne peut s’en empêcher. Même air répété, lentement, rapidement, devant se fondre en harmonie avec le reste, y parvenant toujours. Il est des mystères qui n’existent que la nuit, qui disparaissent au moment où la lumière s’allume : mystère, elle en est un à elle toute seule. Il n’y a rien sur le sol, il n’y aucune ombre, rendormez-vous, la danse continuera. Montée sur pointes, la curiosité s’agite comme une poupée, victime de ses propres défauts. N’est-elle pourtant pas censée être parfaite ? Puisqu’elle ne vit pas, elle devrait échapper aux pêchés. Elle s’agite, se tend de plus en plus haut ; voudrait-elle être vivante, humaine ? Le monde n’est forcément pas le même ou meilleur, quand on existe.
La voilà qui monte, monte, oublie d’être discrète. Elle va peut-être réussir… mais réussir quoi ? Elle le saura, si elle réussit. En attendant, elle doit continuer sa danse, monter, comme chaque année. Elle se dresse, elle se tord, elle aimerait s’envoler ; mais peut-être aller plus haut ? Non. Mais elle ne tombera pas d’un coup sec ; aussi légèrement qu’une plume arrachée à l’oiseau de la liberté, elle retourne sur le sol, dans son inexistence. Elle n’a pas réussi, recommencera certainement. L’échec en effet ne dure que cinq ou six secondes. Elle recommence, de zéro, mais son impatience la fait aller plus vite qu’auparavant. Elle brûle des étapes, par curiosité, et continue, continue, continue éternellement. Ce moment n’est qu’à elle ; c’est le seul où elle sera regardée pour ce qu’elle voudrait être. La lumière n’est qu’autour d’elle ; partout ailleurs, ce n’est qu’obscurité, mais elle se sait observée. Ils sont là, ils n’ont d’yeux que pour elle, que pour le moindre de ses gestes. Peut-être sent-elle même le regard ébahi de cette petite fille, qui en oublierait presque de respirer, qui oublie qu’elle existe. Voilà, elle prend sa vengeance ; elle les entraîne dans son monde, ce monde où elle est prisonnière et où il voudrait exister alors que, dans ce monde, rien n’existe. La petite fille oublie qu’elle est dans les bras de sa mère, oublie que ce moment finira un jour, que la musique finira par s’évanouir. Il n’y a plus qu’elle et cette parfaite étincelle. Elle savoure ce moment, malgré elle. Ils savourent cet instant, peut-être encore plus que la fée elle-même. Si elle veut exister, elle doit marquer ces esprits, les poursuivre à travers leur mémoire, même celle de cette petite fille. Son but, cette existence, prévaut sur tout le reste ; elle veut être et sera. Ainsi seulement encore, la petite étincelle continuera à être, ne disparaîtra pas une fois le jour levé. Même si elle n’existe pas, elle risque tout de même de mourir ; il faut à tout prix éviter ça. Ils devront se souvenir d’elle.
Danse, danse, Fée Dragée. Doucement, un pas après l’autre, rayonne et évanouis-toi dans la nuit. Ta danse est terminée.



Cette nuit-là, Alice était dans sa troisième année d’existence. Novembre 1957. Direction la Suède, Ballet Royal. La Fée Dragée vient d’occuper la scène. Le spectacle est maintenant terminé ; même la danseuse principale a quitté la scène. Il reste juste un petit quelque chose, une petite odeur que l’enfant semble être le seul à percevoir. Une odeur sucrée, au milieu des fleurs que personne ne voit. La Fée Dragée a laissé son emprunte derrière elle ; les fleurs se sont écloses. Comme chaque année.

- Y’en aura d’autres, maman ?

Cette petite voix qui s’est élevée est située plus bas qu’elle. Dans les bras de maman, elle surplombe sa sœur ; pour une fois, Clara est plus petite qu’elle. Et elle non plus ne semble pas en avoir raté une miette. C’est vrai… elle en aurait presque oublié que c’était pour elles que le déplacement avait été organisé, que c’était pour elle qu’ils étaient tous les quatre dans les balcons. « Clara » était là, elle aussi, ce soir ; c’était même elle qui devaient occuper tout l’espace. Mais au final, à ses yeux, seule reste l’odeur de la Fée Dragée.

- C’est fini aujourd’hui. Mais on reviendra peut-être une autre fois ?

Regard sur le côté. Elle commence à être fatiguée ; mais, peut-être la Fée Dragée est-elle encore sur la scène, peut-être n’a t-elle pas fini sa danse ? La petite se trémousse. Elle ne veut pas s’endormir avant de l’avoir revue ; il faut, il faut… il faut vérifier que la Fée soit encore là. Tiens ? La scène s’est donc éloignée, depuis l’apparition de la fée ? Elle avait semblé beaucoup plus proche, à ce moment. Elle a peut-être disparu dans la nuit ? Ferme-les yeux, dors donc.
« Il y en aura d’autre ».
Le Fée Dragée continue toujours d’exister dans les rêves.
La Fée Dragée nous poursuit toujours dans nos rêves.






II. La jalouse Dame Clara


« Réveille-toi, Alice chérie, lui disait sa sœur. Vrai, quel bon somme tu as fait ! »



Un pas après l’autre ; comme titubante, comme entraînée malgré elle, alors que tout est pourtant finement calculé, que ces efforts lui interdisent tout relâchement. Elle continue d’avancer : ce mouvement a sans doute pour but de la faire paraître envahie, submergée par le désespoir. Ses pas s’accordent avec l’air du piano qu’elle ne voit pas, qu’elle n’entend pas, dont elle ne perçoit pas la succession des notes mais qu’elle comprend tout de même. C’est une chose évidente, après tout, comme les couleurs qui ornent son costume de scène qu’on ne peut pas voir, mais que l’on connaît quand même. Il flotte même une odeur de dragée qu’on ne peut pas sentir.
Elle s’approche trop du bord.
C’est un fait établi. Aveuglée par des projecteurs invisibles, la danseuse qui ne ressemble à rien ne semble pas s’apercevoir que la distance la séparant du bord de la scène se réduit, peu à peu. Elle va, et une petite voix inaudible informe que la suite de la chorégraphie prévoit des pirouettes.
Elle s’approche…
Voilà, ça y’est : son pied s’est résolument posé par terre, elle a relevé cette tête qui doit probablement renvoyer un visage décidé, elle bascule son poids sur cette pointe qui la relie au sol.
… elle tourne…
Délicatement, comme une fleur qui s’ouvre, ses bras se répandent autour d’elle pour venir se rejoindre au-dessus de sa tête. Elle exécute.
… et…
Elle veut reprendre son appui ; l’espace d’un instant, elle sera « dos à la scène », juste au moment où son autre pied touchera le sol, où elle basculera son poids pour repartir de plus belle. Mais voilà : elle est au bord.
… et…
Son talon n’a rencontré que le vide, et elle n’a plus aucun appui. Elle est déséquilibrée.
… elle tombe.
Ses cheveux (noirs ? blonds ? roux ?) ne bougent pas, restent attachés dans leur nœud serré. Elle bascule vers l’arrière, le vide, le noir derrière lequel se cache le sol, ce dur sol qui n’est pas fait pour que l’on tombe dessus. Tête la première. Même quand elle touche le sol la première fois, ses cheveux restent attachés ; même quand elle semble rebondir, ils restent soudés. Pendant presque une seconde, une sorte de creux s’est formée entre son dos et le sol. Le souffle s’est d’abord coupé, puis totalement arrêté, et ses yeux surpris ont dû se fermer. Elle a cessé de rebondir, elle ne bouge plus. On dirait presque une marionnette tombée par terre, toute biscornue et inamovible.
Encéphale plat. Le cerveau est mort.


C’est toujours en ouvrant les yeux que l’on sait qu’on ne rêve plus. Ou plutôt, qu’on croit que l’on ne rêve plus. Les certitudes et les croyances, il est toujours difficile de les distinguer. Pa r exemple, il n’est pas toujours évident de séparer le rêve de la réalité datant d’avant le rêve. Maintenant, tout de suite, on est certain d’être éveillé ; mais cet « avant » n’était peut-être qu’une immense illusion ou un immense mensonge, « rassurant ». « Tu as existé », « Tu es liée au monde ». Pourtant, on ne réalise ce genre de choses qu’aux sorties du rêve, là où le rêve et la réalité d’avant ont du mal à se séparer. Alice n’y fit pas exception, cette fois encore. Ouvrir les yeux, deux trois battements de cils, se remettre les idées en place. Vaguement, en place ; au réveil, on ne demande rien de trop radical.
Elle devait séparer de quoi ? Tout commence déjà à s’embrouiller, et elle ne voit pas encore l’intérêt de se souvenir, de se forcer à se rappeler. Il est si évident qu’elle n’oubliera rien ! Elle se relève donc, prêt à enlever ses couvertures de son corps pour descendre petit-déjeuner.

- Qui est tombé ?

Chambre partagée à deux, dont l’une des places habituellement vacantes a été justement récupérée pour l’été. Clara. Un livre à la main, assise sur le proéminent rebord de la fenêtre, elle lit par la lumière – déjà abondante – qui s’échappe des volets fermés. L’index de sa main gauche est plongé dans le livre, sans doute pour qu’elle ne perde pas sa page. Elle la regarde, un peu curieuse, pas du tout accusatrice, comme si elle cherchait un prétexte pour parler.

- T’as dit : « elle tombe », continua t-elle. Qui est tombé ?

Elle est forcée de se souvenir ; il ne reste déjà plus que des morceaux de voiles de rêve qui essaient de s’enfuir quand on tire dessus. Des pans, des morceaux restent. Tombe, tombe la danseuse. Peut-être du sang par terre. Tête qui rebondit. Pas hésitants. Avant, ou après ? Le rêve s’est déjà enfui. Seule, elle est incapable d’en déchiffrer un éventuel sens, ou, du moins, les points importants.

- Je ne sais pas. Une danseuse. Elle est tombée de la scène.

Clara hocha la tête. Pour elle qui avait l’habitude, cette réponse suffisait amplement. Elle n’avait pas besoin d’informations supplémentaires, après tout ; pas besoin de savoir à quoi elle ressemblait, puisqu’elle ne la connaissait pas. Elle était juste intéressée par le « comment », pas vraiment par le « qui ». Enfin, habituellement. Là, le fait d’entendre le mot « danseuse » lui suffisait plus que toute autre chose.

- Cette fois… c’était pas trop grave, alors. Tu crois que maman rentrerait plus tôt si une des pimbêches s’éclatait par terre ?

Clara avait toujours été ainsi, réclamant discrètement que l’on se préoccupe d’elle. Elle n’aimait pas que Calliste continuât de donner des cours durant l’été, une des seules périodes de l’année où elle rentrait de Poudlard pour passer du temps chez elle. Thomas ne choisissant pas ses heures de travail, elle aurait aimé que sa mère soit là, rien que pour elle pendant ces deux mois. Mais Calliste allait quand même jouer, alors que Clara détestait toute ballerine atterrissant dans son champ de vision. Sans doute par jalousie, mais ça n’était pas un des thèmes qu’on aimait aborder. Clara faisait partie d’une élite scolaire. On ne devait pas l’en détourner. On ne devait pas la priver des sentiments qui lui permettaient d’être apaisée le reste du temps. Ce genre de sentiments, elle pouvait se permettre de les garder, tant qu’ils restaient relativement privés.




Quand on regardait la famille Oldfield, on était tout d’abord frappé par les ressemblances entre parents et enfants. Clara avait hérité des beaux cheveux blonds de sa mère, ce blond si pâle qu’il ne ressemblait même pas à de l’or. Pour Alice, ils lui évoquaient le sommet à la fois doux et irritant des épis de blé. Clara avait d’ailleurs hérité des principaux traits de sa mère. Lorsque Clara étudiait et que Calliste jouait, elles avaient le même air grave et concentré sur leur visage.
Alice, elle, avait hérité des cheveux de son père, et également de l’essentiel de ses traits. On lui retrouvait également l’air presque constamment fatigué de Thomas, qui s’était sans doute mû en cette sorte de langueur chez Alice.
Ca n’avait probablement pas eu d’impact sur leur comportement et leurs affinités, mais, tout naturellement, lorsqu’ils étaient tous les quatre réunis, Alice allait davantage vers son père et Clara vers sa mère.

Des problèmes familiaux, il n’y en avait presque jamais. Des fois, avec Clara… elle aimait s’affirmer et imposer sa volonté, mettre les gens devant le fait accompli, sans demander leur aval ou des conseils. Alice, elle, était bien trop passive pour pouvoir se quereller avec eux. Au moindre reproche, elle ne contestait pas, restait silencieuse et docile, si bien que, au final, Calliste et Thomas se retrouvaient à la serrer dans leur bras en s’excusant chaque fois qu’ils tentaient de la gronder. Alice et Clara passaient l’essentiel de leurs étés ensemble, sans que de gros conflits apparaissent. Des fois, elles accompagnaient Calliste. Alice s’asseyait à côté du piano et fermait les yeux, pendant que Clara dardait les petites aspirantes ballerines d’un regard noir. D’autre fois, Clara s’essayait un peu au piano, dans la serre qui borde la maison, l’endroit où leur mère s’enferme parfois pendant des heures, et Alice l’écoutait parce qu’elle n’avait jamais su en jouer. Mais elle distinguait néanmoins le son, l’alchimie que produisait la rencontre des touches et des doigts de sa mère. Ca, c’était une chose irremplaçable, imbattable. Le reste du temps, les sœurs dormaient, s’occupaient légèrement de la maison, sortaient pour se balader, se séparant au premier embranchement, ou restaient dans le jardin à contempler le ciel, quand le temps le permettait. Clara travaillait, aussi, de temps en temps. Parfois, le soir, tous les quatre se rendaient à un récital ou à un ballet, dont Thomas et Alice finissaient toujours par oublier le nom. L’ennui ne s’instillait jamais, malgré la solitude qui aurait pu les submerger, sans voisins sorciers à des kilomètres – et sans voisins tout court.
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MessageSujet: Re: Alice Oldfield   Alice Oldfield EmptyDim 23 Déc - 12:59

III. L’installation impromptue de la onzième année


Horloges, -loges, horloges, -loges, ronronnez tout doucement ! … Le Roi des Rats a l’oreille fine… Pourr ! … Pourr ! … Pourr ! … Pourr ! … Chantez, chantez le vieux refrain… Pourr ! … Pourr ! … Pourr ! … Pourr ! … Sonnez, sonnez, carillons ! … Sonnez, car son heure approche ! …
(Nutcracker and Mouse King, Hoffmann)


Avec Clara partie en école de sorcellerie, la maison devint comme silencieuse, laissant parfois résonner des rires timides. Loin d’une ambiance désagréable, au contraire, elle respirait désormais d’une douce tranquillité. Pas que Clara, d’ordinaire, répande une sensation de mal-être, bien au contraire : mais lorsqu’elle était là, les choses « vivaient ». Désormais, seul comptait ce silence qui n’arrivait pas à être oppressant, prisonnier de la neige qui tombait par couches successives. Un peu comme une ville féerique saupoudrée de sucre glace, la blancheur s’étendait à perte de vue. Peut-être davantage, d’ailleurs : en campagne, le froid se répand de façon uniforme, et la neige s’amoncelle pour recouvrir tout espace coloré.

Cette année devrait être spéciale. Malgré tout, pas de traces de magie chez Alice. Aucun déclic, aucune action apparentée au paranormal. Si dans sept mois, il n’y avait toujours rien… il faudrait sérieusement étudier la piste « cracmole ». Alice, pourtant, ne semblait pas s’en inquiéter, comme si elle ne réalisait pas vraiment tout ce que supposait une non-intégration potentielle à Poudlard l’année suivante. Vivre dans une famille ayant adopté le mode de vie sorcier, sans pour autant y appartenir dans les actes… plus que Calliste, Thomas s’en inquiétait. Non, plutôt : il s’inquiétait de voir qu’elle glissait dessus dans elle-même s’interroger ou y trouver une source d’angoisse, malgré l’improbabilité d’une telle réaction. N’en avait-elle rien à faire, finalement ? Peut-être que c’était sa faute ; il lui avait toujours présenté la magie comme une chose naturelle. Peut-être « trop » naturelle. Elle n’avait pas l’air de s’imaginer que la magie n’existait pas chez les moldus.
Le problème était finalement plus grave.


Six…

Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’elle était là, allongée sur toute la largeur du lit double, immobile. Qu’elle soit dans sa chambre à lui n’était pas étonnant ; en dix années d’existence, la petite avait toujours préféré la chambre de ses parents à la sienne. Quand Calliste l’avait prévenu, trois heures plus tôt, de ne pas faire trop de bruit, il s’était étonné ; mais force était de constater qu’Alice continuait à lire, sans se déconcentrer, sans vraiment sentir les mouvements qui avaient pu s’approcher d’elle. Elle, elle lisait son livre ; et Thomas regardait son dos qui ne bougeait pas, ses bras pliés, sa tête qui cachait l’intérieur du livre, de son point de vue. Il n’entendait même pas les pages tourner, percevait à peine sa respiration ; c’en était presque inquiétant. Mais il avait fini par, à son tour, être comme fasciné et heureux que quelque chose l’intéresse à ce point.

Aussi fut-il également surpris lorsque, l’ayant déjà observé une trentaine de minutes, il la vit baisser la tête de quelques centimètres avant de la relever dans un sursaut. Retour à la réalité. L’avait-elle fini ? Il avait envie de savoir.

- Ce livre est intéressant ?

Alice laissa quelques secondes passer avant de lever lentement la tête vers Thomas, sans pour autant baisser ou lever l’ouvrage. Elle devait fatiguer, comme ça, songea t-il. Absorbée par sa lecture, elle n’avait pas dû voir le temps passer ; elle n’allait pas tarder à prendre conscience de la douloureuse position de ses bras. D’un côté, il s’en voulait un peu, de l’avoir dérangée maintenant, dans cet état d’esprit qu’elle mettrait sans doute plusieurs heures à retrouver, dont elle aurait peut-être pu profiter encore quelques minutes.

- Je ne sais pas. Je ne lisais pas.

Elle… elle était restée six heures de suite en tenant le livre ouvert sur une page avancée, ne remuant pas le petit doigt ni ne prononçant le moindre mot, sans pour autant lire… ? Voilà qui était bien curieux.

- Et que faisait donc ma demoiselle ?

Tournant la tête en direction de la fenêtre, la jeune fille parut surprise de voir que le temps s’était couvert et qu’il pleuvait abondamment. Restant de nouveau immobile pendant une vingtaine de seconde, elle s’en désintéressa dans un geste qui semblait être réalisé à contrecœur pour regarder de nouveau Thomas.

- Je regardais.

Finalement, le plus bizarre dans tout ça, c’est qu’après l’avoir regardée durant tout ce temps, il avait lui aussi l’impression de comprendre. Même si ça n’était pas magique.



Cinq…

Les jours se succèdent, lourds, monotones, mais toujours rassurants. La petite maison isolée est silencieuse, voit défiler les saisons, parfois à coup d'airs lents et délicats. Un petit îlot au milieu du désert, ou rien ne bouge. Sauf peut-être le temps qui passe.



Quatre…

Le temps froid s’enfuyait peu à peu. Plus de neige depuis longtemps, quelques éclaircies de temps à autre. Une inquiétude grandissante, face à la fin d’année d’étude qui commence à se rapprocher. Si celle-là finit, c’est que, après un court interlude, une autre commencera. Avec ou sans Alice, tout dépend encore.



Trois…

Dans un peu plus d’un mois, l’année scolaire est finie. Clara rentrera, pour deux mois, puis repartira. Il reste jusqu’à la fin du mois de juillet pour avoir une crise, un déclenchement, qui assurerait la réception d’une lettre supplémentaire. Alice n’a pas l’air de s’en rendre compte, encore une fois, lorsqu’elle accompagne sa mère qui part jouer. Mélange d’espoir et de désillusions, la valse en do mineur de l’opus 64 passe son temps à résonner dans la serre, avec les impulsions rapides du thème B et l’impression de tomber qu’elle procure. Signe que Calliste est elle-aussi angoissée et qu’elle ne tient pas à le montrer, elle se réfugie dans les accords de Chopin.


Deux…

- …

Après une grande inspiration, l’air a été expulsé par saccades silencieuses. Plus personne n’ose respirer, maintenant. Ni Thomas, ni Calliste, ni tante Kate, ni oncle William, ni tante Marie. Ils regardent tous, sans bouger. Clara aussi, si elle était là, aurait certainement arrêté toute activité. Enfin, non ; elle aurait certainement été en train de boire un thé, et aurait continué, comme si de rien n’était. Enfin, elle l’aurait fini d’un trait, aurait haussé les épaules d’agacement, aurait reposé la tasse un peu brutalement et aurait finalement lancé un « Et alors ? ».

- … le… le… ?

La voix de Calliste. Alice rouvrit les yeux. Lorsqu’elle n’est pas en face d’un piano, la posture droite de sa mère et cette aura si impressionnante semblent disparaître. Elle est beaucoup plus hésitante, fragile comme une fleur sur le point de flancher sous le vent. Elle est « humaine », mais perd aussi les mouvements fluides et doux de ses mains contre les touches.

- … il ne s’est pas…

A travers ses bras encore plissés par-dessus sa tête dans un geste réactionnel, Alice peut voir que le visage de sa mère exprime la surprise. Pas l’angoisse. Comme si elle ne réalisait pas.

- … cassé…

Alice baissa les bras et cessa de froncer les sourcils. Le temps de déglutir sa salive, et d’observer l’immobilité conservée, sa mère arrive à prononcer un mot de plus.

- … il est resté…

Assise devant une table un peu un part, submergée par l’ennui, tout s’était passé un peu trop vite. Oncle William, qui avait un peu trop bu, dont les projectiles lancés par sa baguette se sont éparpillés, involontairement, dans tous les sens. Qui, à chaque rencontre matérielle, ont explosé.

- … en l’air…

En l’air. Au dessus d’elle. Le visage de son père commence à s’éclairer. Sur le moment, elle aurait envie de se précipiter dans ses bras, s’il n’était pas quelques mètres trop loin. S’il avait été juste à côté d’elle, ç’aurait été autre chose…

- … ce qui veut dire que…

En l’air, au dessus d’elle, il y avait le lustre de tante Kate. Pas en cristal, mais en verre. Du verre, qui brillait à la lumière. Il correspondait bien aux goûts de tante Kate. Correspondait. Quand une des étincelles l’a percuté, la moitié inférieure a explosé. Au dessus d’elle. Mais est restée en l’air, sans tomber. Maintenant, la centaine de fragments encore en suspension est plus jolie que l’original. Au début, elle en avait eu peur, avait fermé les yeux. Maintenant, ils l’attirent sans qu’elle n’y puisse rien. Alice répondrait bien à leur appel, si elle ne se sentait pas aussi bizarrement bien. Une sensation de chaleur, de bien être, s’est substituée à l’étonnement de voir quelque chose se passer aussi vite.

- … que…

D’un mouvement, elle peut effectivement constater qu’ils ont été stoppés dans leur course à un mètre au-dessus d’elle. Ils sont beaux, comme ça, brillant grâce aux lumières environnantes. Ils paraissent aussi nobles que du cristal, réfléchissant et décomposant la lumière, scintillant. Mais rien ne les retient. Ou, du moins, rien de physique et rien en relation avec les lois gravitationnelles ne les retient.

- SORCIERE !




Du reste, depuis ce moment, une fragile bulle de savon qui la maintenait dans cet univers lent, chaleureux et rassurant, semble avoir implosée.
« Sorcière ! »
Papa dit qu’à une époque, on brûlait les supposées sorcières. Pourtant, quand Calliste a crié ce mot, il était empli de bonheur, et lui-même chaleureux, bien que ne remplaçant pas cette bulle qui a cessé d’exister lorsque ce même mot est parvenu à ses oreilles.
« Sorcière ! »
Encore et encore, il résonne, essaie de la bercer, sans succès. Ca n’est pas comme si Alice n’avait jamais voulu être une sorcière. La joie de maman et de papa, lorsque ce dernier l’a soulevé dans les airs, suffit largement pour qu’elle soit elle-aussi heureuse à son tour. Maintenant, des portes viennent juste de se fermer, il ne reste plus qu’un long couloir dont elle ne voit pas la fin, et qu’elle devra partiellement parcourir seule.

Le temps a disparu, ou bien l’horloge est devenue folle. Comme la bataille de jouets qui n’a jamais existé, juste après les douze coups de minuit, les rencontres et les présentations ne semblent avoir été qu’un énorme rêve, par leur rapidité.
Fêtes en famille, anniversaire, onze ans, réception de la lettre de Poudlard, préparatifs dont elle ne pouvait pas mesurer l’importance, fin du mois d’août, quai 9 ¾, du monde, peut-être plus qu’au Chemin de Traverse, monter dans le train, train qui part, voyage, nouveaux visages, mélangée avec les autres, répartitions, présentations, manger, découvrir les dortoirs, les « autres », essayer de dormir, sans succès, dans cet univers sécuritaire mais si oppressant, première nuit blanche. Dès le réveil, le temps s’accélère encore. Nouveaux visages, petit-déjeuner, emplois du temps, cours, déjeuner, cours, devoirs, nouveaux visages, nuit deuxième nuit blanche, cours… la fatigue qui s’installe, le sommeil qui finit par la rattraper et avoir raison d’elle, Clara qui reste dans son univers, à laquelle elle ne peut même pas s’accrocher, parce que le temps s’écoule trop vite et que celui de Clara semble être beaucoup plus nonchalant. Rien à quoi se rattraper dans ce flot furieux, même pas les vacances de Noël qui ne durent qu’un gong, même pas les fêtes, les matchs auxquels elle assiste sans rien comprendre, les prénoms des autres qu’elle n’arrive pas à retenir, les vacances, les cours, les examens, et puis le retour chez elle. Le souvenir de quelques notes de piano, et de nouveau, retour dans le train, nouvelle année qui l’emporte et menace de la noyer. Le temps manque, le temps s’enfuit d’elle tout en l’entraînant dans sa course effréné. Après les ASPIC de Clara, réussis comme le reste, le débit ralentit. La course est maintenant irrégulière, reste toujours aussi instable, mais est devenue vivable.
Après la course folle digne du, le temps calme est arrivée. Reposant, apaisant. Plus chaleureux, après ses BUSE, subis comme le reste sans plaisir ni satisfaction. Rien qui ne change dans la campagne, les aux revoirs expansifs de parents inquiets, et une nouvelle année qui s’ouvre, sa sixième année.


« Ce fut là, certes, ma chérie, un rêve bien singulier ; mais, à présent, va vite prendre ton thé ; il se fait tard. »
Alice se leva donc et s’en fut en courant, en songeant au merveilleux rêve qu’elle venait de faire.















.†. UN PEU SUR VOUS .†.


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Je vais passer pour une flemmarde particulièrement puissante pour refaire ce perso pour la troisième fois, mais je suis longue à faire des fiches et je n'ai jamais eu le temps de vraiment l'exlorer (Comme l'a dit je-sais-plus-qui, oui, c'est "un peu" frustrant de devoir changer à chaque fois, surtout quand on est aussi longue et lente que moi...). Sinon... Du bleu ? Je suis allergique au bleu depuis que c'est devenu, pour moi et sur Son modèle, "les embêtements bleuâtres du lyrisme poitrinaire" XD.
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MessageSujet: Re: Alice Oldfield   Alice Oldfield EmptyDim 23 Déc - 13:13

Bienvenue a toi petite nouvelle ........ AHHH elle a le même prénom que moi ( Alice Oldfield 867543 )
Quoi ? Ah bon j'ai un couteau dérrière moi ? Non non j'ai rien ( Alice Oldfield 246852 ) ...
Lylou elle a triché sur mon nom ...( Alice Oldfield 813367 )

Non je déconne bienvenue a toi et tinquiète pas je ne te ferais aucun mal ( Alice Oldfield 350632 )
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MessageSujet: Re: Alice Oldfield   Alice Oldfield EmptyDim 23 Déc - 13:24

J'ai vu/lu, mais je me voyais mal changer le nom de ma-bovaryste-même-pas-capable-d'en-être-une après l'avoir appelée "Alice" pendant presque 6 mois dans ma tête ^^, (Même que Lewis Carroll, ça "poutre des pissenlits à pois roses", comme dirait l'autre).
L'arsenic, c'est plus efficace si on veut se venger, ça offre une mort plus lente avec agonie de quelques heures ^^ ("Cet affreux goût d'encre...").
Donc, désolée. On dira que 1954 était une année où ce prénom était à la mode ^^,


(Et puis, "petite"... mince, depuis que j'ai mon bac, mes cartes d'étudiantes (oui, deux depuis que j'ai reçu celle de la Fac), ma carte bleue et presque ce damned chéquier qui veut toujours pas arriver, je pensais que je n'y aurais plus droit T___T)
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MessageSujet: Re: Alice Oldfield   Alice Oldfield EmptyDim 23 Déc - 13:26

T'inquiète pas change pas de nom, je disais ca pour rigoler xD
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MessageSujet: Re: Alice Oldfield   Alice Oldfield EmptyDim 23 Déc - 13:29

(Oh, moi, pour l'arsenic, je plaisantais pas :mrgreen:).

Eye je comptais pas non plus en changer ^^, d'où le "désolée" (parce que je n'aime en général pas inscrire un de mes persos avec un prénom qui est déjà "pris" par l'un des membres, surtout lorsqu'un forum débute).
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MessageSujet: Re: Alice Oldfield   Alice Oldfield EmptyDim 23 Déc - 20:55

Bande de floodeuses =P

Alice, si tu veux changer, tu le dis. Sinon, si ca n'en gêne aucune d'entre vous, je ne vois pas le problème pour un même prénom lol. *dit-il dans son esprit définitivement masculanisé* xD

Sur ce... Une longue fiche agréable à lire ^^

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