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 Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~

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Mallaury Sansouci
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Préfète de Poufsouffle| 5ème année |Batteuse
Mallaury Sansouci


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MessageSujet: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyDim 3 Fév - 17:38

Il y a quand même des fous sur Terre.

C'est à cette constatation d'une profonde philosophie que Mallaury avait abouti après plusieurs heures instants de réflexion intense. Son cours de potion s'était achevé bien trop vite à son goût, et quoique le sujet en lui-même l'ennuyait profondément, elle aurait aimé rester un peu plus longtemps à baver sur sa table en admirant le professeur ... Mais elle s'était pour ainsi dire faite entraîner par la masse des élèves, et avant qu'elle n'ait eu le temps de le réaliser, elle était dans les couloirs, et la porte de la salle, après qu'elle eût pu y revenir, était demeurée hermétiquement fermée. Mallaury avait beau être rarement de mauvaise humeur, il fallait bien avouer que tout ça n'aidait pas à entretenir un caractère des plus joyeux. Alors, oui, elle s'était peut-être montrée un tout petit peu trop agressive et sévère avec l'élève qu'elle avait surpris à chatouiller la fameuse Poire du tableau ... Incroyable le nombre de personnes qui pouvaient être au courant de ce passage, de nos jours ! Mais même si ce passage existait, il n'en était pas moins illégal. Ah ! Accéder aux cuisines, c'était interdit pour les simples élèves ; elle l'avait remarquablement fait comprendre à ce Poufsouffle de 4ème ou 5ème Année qui avait fini, après près d'une demi-heure de sermon ininterrompu de la part de sa Préfète, par se carapater sans plus de cérémonie. Et c'est là que quelque chose avait cloché. Parce que ce sale gosse, figurez-vous, il n'était pas parti après une remarque plus méchante ou virulente que les autres, ce qui à la limite aurait été justifié, mais au beau milieu d'une phrase ! C'était blessant, tout de même ; blessant et terriblement frustrant. D'autant plus qu'à ce moment-là, elle était en train de faire un exposé sur la beauté de la nuque du professeur de Magie Noire - toute droite, vous savez, et d'un port si digne ! Mais l'élève s'était carapaté. Alors, avouez-le, il y avait des raisons de penser que la folie avait dû emporter le Poufsouffle ; autrement, il serait encore à écouter l'oratrice exceptionelle qu'était Mallaury, et baverait en approuvant avec véhémence chacune de ses démonstrations.

La pauvre petite préfète, toute désapointée, était après ça restée un moment plantée au même endroit, silencieuse. Oui, silencieuse ! Enfin, ça n'avait pas duré. Poussée par ce besoin irrépressible de s'exprimer qui s'emparait si souvent d'elle, elle s'était remise à faire fonctionner son moulin à paroles, vomissant littéralement ce flot de phrases mi-anglaises, mi-françaises, sans grande signification, et ce sans discontinuer. Comme il n'y avait plus personne à qui parler, elle avait sorti Sardine, et, la tenant à hauteur de visage, la regardait intensément tout en parlant. Si l'animal, incapable de s'exprimer, ne pouvait que se tordre de désespoir dans la petite main potelée, d'autres formes de vie ne se laissèrent pas casser les oreilles bien longtemps : Mallaury se fit demander fort poliment par la jeune femme d'un tableau voisin si elle pourrait avoir l'obligeance de la fermer. Evidemment, elle ne put que se taire ; il ne fallait pas déranger les respectables anciens habitants du château ! Et comme l'inactivité lui répugnait, elle entreprit de se balader. Elle avait un peu plus d'une heure de trou avant son prochain cours, et n'avait rien de mieux à faire ; laissant ses pas la porter, elle ne tarda pas à s'enfoncer de plus en plus profondément dans les cachots de l'école.

Certains élèves avaient une peur bleue de cet endroit ; d'autres au contraire en aimaient l'ambiance 'dark' et s'y enfermaient pour mener toutes sortes de bizarres conciliabules ; d'autres, encore, ne voyaient là qu'un lieu simplement plus sombre que le reste de l'école, et dans lequel il faisait bon se promener de temps en temps. Mallaury faisait partie de ces derniers. Comme en outre elle y avait déjà fait plusieurs rencontres des plus intéressantes et que s'y déroulaient des évènements singulièrement amusants entre les fantômes et créatures du château, elle fut plus que ravie de se retrouver là encore une fois. En plus, ici, il n'y avait quasiment aucun tableau ; elle ne risquait pas de déranger qui que ce soit, alors autant en profiter ...

"YAHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUHOUHOUHOUUUUUUUUUUUU !"

... Pour pousser des gueulantes, par exemple. Et c'était franchement amusant d'entendre les échos bondirent un peu partout, se répercuter sur les murs et le plafond, répéter inlassablement son cri avant de s'étendre progressivement, jusqu'à n'être plus qu'un murmure, puis disparaître. Mallaury ricana toute seule en entendant ce son distrayant et qui donnait presque la sensation d'être seule au monde. Sardine dans la poche, elle se mit à gambader gaiement, ses pas bondissant produisant eux aussi de faibles échos, à travers les sombres Cachots.
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Belphegor Mistry
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Belphegor Mistry


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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyDim 3 Fév - 18:33

Les gens n’avaient pas à faire ça. Ils n’avaient pas à s’amuser en permanence, semblant se moquer de ceux qui n’avaient pas leur chance. Quels êtres répugnants et égoïstes… Belphegor oubliait souvent qu’il était toujours un humain. Certes, plus mort que vivant mais un humain tout de même. Ainsi, autant le fait que ça royale personne se promène dans les cachots lui paraissait tout à fait normal, autant celles des élèves non. Ces enfants cruels et qui ne méritaient pas la chance d’être ce qu’ils étaient lui tapait sur le système. Ainsi, Belphegor n’avait rien trouvé de mieux à faire que d’effrayer deux premières années qui se promenaient dans les cachots, sortant sans doute d’un cours de potions où elles avaient dut traîner un peu trop. Voir les visages terrifiés de ces deux gamines avait fait rire le monstre qui agitait sa lanterne au rythme de ses pas. Un rire des plus terrifiants se fit alors entendre dans le lieu souterrain, tandis que le jeune garçon rejetait sa tête en arrière, incapable de s’arrêter. Se moquer, les faire souffrir autant que lui on lui avait fait du mal…C’était une manière d’agir pitoyable, on ne soigne pas la douleur par la douleur, mais Belphegor, perdu dans les méandres de son esprit dérangé ne verrait jamais cette sombre vérité. Ainsi, il marchait en riant, se demandant si jamais un jour il pourrait crier de nouveau… Parce que son rire veut dire ‘hurlements’ après tout… Un léger craquement le fit cependant cesser de casser les oreilles à tous ceux qui devaient être dans les parages tandis que son regard grisâtre se posait sur son bras droit. Encore… Décidément il était vraiment trop tête en l’air ces derniers temps… Depuis combien de temps disait-il devoir changer le fil au niveau de son avant-bras ? Un jour ? Une semaine ? Un mois ? Aucune idée. Simplement, le Prince ne se rendait pas vraiment compte après tout. La douleur faisait tant partie de lui qu’il avait oublié ce que ça faisait de vivre sans elle. Malgré le fait que son bras tremblait un peu, le monstre ne changea pas sa lanterne de main et continua de la balancer, un grand sourire effrayant ornant ses lèvres.

Tournant sur lui-même plusieurs fois, le Prince se demandait quel acte horrible il pourrait bien accomplir ce soir là. Après tout, le maître, le monstrueux et effrayant homme qui l’avait fait plier sans la moindre once de doute, lui avait dit qu’il pouvait faire ce qu’il désirait. Belphegor fit alors un mouvement convulsif et s’adossa au mur tout en regardant ses mains. Elles étaient déjà couvertes de sang depuis si longtemps… Sauf que jusqu'à aujourd’hui ça avait été le sien et que bientôt se serait celui des autres. Ainsi le jeu reprenait enfin un peu d’intérêt à ses yeux. Ses pensées allaient directement à sa prochaine victime, dont il ignorait encore le visage, pendant qu’il se remettait en place. Sa démarche bancale et effrayante le forçait à ne pas se déplacer très vite mais il n’en restait pas moins un être très dangereux. Son sourire se tordit d’ailleurs un peu plus que d’habitude, s’exagérant bien trop au moment où un cri des plus joyeux résonne dans le lieu où seul lui avait le droit de régner.


Quelques instants plus tard, au détour d’un des couloirs du sombre endroit, il tomba nez à nez avec une gamine. Bon, bah si petite que ça, mais il devait avoir un peu moins de dix centimètres de différence avec elle… De toute manière, on ne pouvait pas dire que le garçon à la peau recousue soit un géant non plus. Elle semblait être si… Vivante. Au premier regard il sut qu’il allait la haïr. Comme les autres… Comme tout les autres. Ce que Belphegor ignorait c’est qu’il en faut peu pour haïr quelqu’un mais beaucoup pour aimer. Ce qu’il savait, c’est qu’à cette heure là, puisque lui était présent, être là était un pêché. Et il se devait de l’expliquer à cette personne pour qu’elle ne revienne jamais !

« On ne huuuurle paaaas ! »

Sa main se leva alors et il l’attrapa par le poignet droit. Le problème quand on est un monstre, c’est qu’on a beaucoup de force et qu’on ne se rend pas forcément compte de ce qu’on fait. Ainsi Belphegor fut légèrement étonné lorsqu’il vit la main de la fillette commencer à donner un angle étrange avec le reste. La lâchant, il l’observa avant de rire, agitant son bras qui tenait sa lanterne, ajoutant ainsi un grincement lugubre en plus de sa voix. Lui-même ne remarqua pas le léger tremblement qui agitait toujours ce maudit bras bien que la pensée de ce couper lui-même les nerfs à cet endroit lui effleurait souvent l’esprit.

« Quiii est tuuu ? »

Elle était sur son territoire, dans son antre… Et Belphegor ne comptait pas la laisser partir.
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Mallaury Sansouci
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyDim 3 Fév - 20:42

"Kiaaah !"

Quel était donc l'hurluberlu qui venait lui faire peur comme ça ? Elle n'avait rien entendu arriver, trop concentrée sur les échos de sa voix et de ses pas, et l'ordre grave qui avait retenti dans son dos l'avait surpris lors d'un moment de petit bonheur, tout simple, qu'il ne devrait pas être permis de déranger. Elle ne se sentait pas intruse, ici ; c'était bien le nouvel arrivant qui était de trop. Outrée qu'on ait pu lui parler sur un ton aussi irrespectueux, et quoique l'ordre de ne pas hurler en lui-même ne soit pas encore parvenu à son cerveau embrouillé, elle se retourna avec vivacité, décidée à mettre les choses au clair : on ne parlait pas ainsi à une préfète, crénom ! Mais le spectacle qui s'offrit à ses yeux, dans l'ombre de ces souterrains, lui coupa le sifflet pendant un moment. Un moment bref, mais durant lequel on eut le temps de se saisir de son poignet, de son pauvre petit poignet tout frêle, et de le tordre - le tordre ! Si l'intention de Belphégor avait été de faire taire la jeune fille, c'était franchement loupé. En sentant ses os se déboîter lentement, elle poussa un hurlement plus terrible que jamais - un hurlement qui ne se contenta pas de simplement résonner dans les cachots, mais qui en fit presque trembler les murs. S'il y avait eu des lustres, ils seraient sans doute tombés ; s'il y avait eu des verres il se seraient brisés ; s'il y avait eu des timpans vivants, ils se seraient déchirés. C'est qu'elle avait de la voix, la petite Mallaury, et il y avait des raisons de crier. Elle avait beau être une batteuse hors pair et une vraie casse-cou, et donc supporter assez bien la douleur, il y avait des limites à la tolérance - et ça les dépassait largement, là.

La pression se relâcha et, son poignet libéré, Mallaury tomba en arrière. Son délicat postérieur heurta le sol, le gros chignon qu'elle s'était fait se détacha et l'abondante masse de ses cheveux lui retomba sur le visage et les épaules. Elle resta là quelques secondes, prostrée, la bouche toujours ouverte après son cri perçant, les yeux écraquillés dans un air profondément choqué. C'est que ce sale gosse, non satisfait de lui avoir tordu le poignet, se mettait à ricaner bêtement en agitant l'horreur qu'il possédait en guise de ... lanterne ? Enfin, un truc moche, quoi. Et qu'elle avait mal ! Les yeux rivés sur son pauvre avant bras, ignorant royalement le pitre qui continuait à rire stupidement, elle se demandait ce qu'elle avait bien fait pour mériter ça. Mais l'heure n'était pas aux réflexions ; on venait de porter atteinte à l'intégrité physique d'une Préfète de Poufsouffle, et ça n'allait pas se passer comme ça ! Après avoir pris une grande inspiration, Mallaury remit en place son poignet, violemment, du mieux qu'elle put. Elle avait beau ne pas être très débrouillarde parfois, elle avait appris quelques petites choses fort utiles comme celle-ci, et elle ne les oubliait pas. La douleur provoquée par ce nouveau choc lui arracha un autre cri, mais bien moins fort que le précédent ; la surprise en moins et la colère en plus, elle arrivait mieux à se maîtriser. Une fois ceci fait, elle bondit sur ses petons avec une étonnante agilité, et regarda l'être qui avait osé la blesser ainsi avec un air terriblement terrible - un air que seule Mad Mallo connaissait, et qu'elle ne ressortait que dans les grandes occasions, lorsque, par exemple, on essayait de lui piquer un prof.

"Ecoute, mon coco !" commença-t-elle d'une voix grondante qui firent se hérisser les poils de Sardine, bien à l'abri au fond de sa poche.

Elle s'était mise sur la pointe des pieds pour tenter de rattraper les quelques centimètres qui la séparaient de Belphégor, et son index se dressait, menaçant, devant son visage rondouillet tout plissé par la colère - son index de la main gauche, en fait, car elle avait encore un peu trop mal au poignet droit pour le lever. Elle avait totalement zappé la question qui lui avait été posée, les oreilles vrombissantes ; mais ses menaces, si nombreuses qu'elles se disputaient aux bords de ses lèvres pour savoir laquelle sortirait la première, restèrent cependant en suspend dans les airs. Mallaury regardait le ... l'être étrange devant elle. Il faisait sombre, et tout s'était passé si vite jusqu'alors qu'elle n'avait pas encore eu le loisir de voir tout à fait à qui elle avait à faire. Mais maintenant qu'elle s'était tournée vers lui, qu'elle avait repoussé les quelques mèches blondes qui lui cachaient les yeux, elle pouvait le détailler à loisir. Et c'était un spectacle assez particulier qui s'offrait à ses yeux, on ne peut que s'en douter. Les yeux écarquillés, elle fixa ce corps déparaillé, abîmé, couvert de blessures étranges et franchement peu ragoûtantes, vêtu de haillons - en morceaux, presque. Tout ça donnait froid dans le dos. La petite Mallaury avait la bouche ouverte, comme un poisson qui regarderait béatement des enfants de l'autre côté de l'aquarium. Et quand elle se reprit, une seule phrase lui vint à l'esprit :

"Purée, elle pète ta couronne !"
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Belphegor Mistry
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyDim 3 Fév - 21:25

Belphegor ne se sentait pas le moins du monde coupable de lui avoir fait mal. Par ailleurs, même si son acte avait été bien pire, même pour le pire des crimes, il n’aurait jamais de regrets. Le repentir ne pouvait exister pour ce garçon et voir l’air terrifié des gens ne l’amenait qu’à rire aux éclats. Pourtant, celle sale enfant avait hurlé d’une manière qui l’avait dérangé. Comment osait-elle agir ainsi devant lui ? Ne savait-elle pas que le Prince lui ne pouvait plus faire sortir aucun cri de sa gorge ?! Ainsi, une fois de plus, cette personne était comme les autres. Un simple déchet envahissant dont il fallait se débarrasser… Ainsi, dans l’esprit tourmenté et déréglé du garçon, il sut que la prochaine fois, il lui tordrait le cou. Un geste si simple… Il l’attraperait d’une main, la soulèverait du sol et finirait par appuyer sur sa gorge jusqu'à ce que ses yeux se révulsent et que son visage devienne bleuté à cause du manque d’air… Quelle bonne idée… Belphegor émit son ricanement caractéristique tout en l’observant remettre son poignet en place. Peut-être que cette gamine avait un minimum de courage après tout… Non, elle ne pouvait être que comme les autres, ennuyeuse et stupide.

Pourtant, lorsqu’il la vit se redresser, un très léger doute envahit l’adolescent en observant son regard furibond et son attitude des plus provocatrices. Elle espérait tout de même pas pouvoir le blesser ? Mais sa manière de parler lui fit comprendre facilement que ce n’était qu’une sale gosse… Malgré le fait qu’il était légèrement impressionné que cette simple fille arrive à soutenir son regard. En temps normal, même les plus courageux fuyaient en le voyant… Une simple réaction de survie qui faisait beaucoup rire Belphegor. Tandis qu’elle se redressait pour être à sa hauteur, il n’esquissa pas un mouvement, sa bouche toujours étirée en son expression terrifiante, se demandant vaguement quelles idioties elle allait lui sortir.

Simplement, à la place des mots auxquels il s’attendait, la réponse fut un silence. L'apparence était la meilleure carte de Belphegor. Son corps était celui d’un martyr, d’un être qui souffrait sans même qu’on lui est dit pour quelle raison. Un étrange destin pour celui qui était nommé Prince. Le passé était le présent et l’avenir de cet étrange personnage qui observait cette élève dont il ne connaissait même pas le nom. Il n’aurait pas sut lire les émotions qui traversaient ce regard enfantin mais dans sa tête cela ne devait être que dégoût et pitié. C’était toujours ainsi de toute manière… On pourra répéter aux enfants de ne jamais juger sur l’apparence, ils le feront toujours. Etrangement, la phrase qu’elle prononça surprit le garçon. Couronne ? Ah oui… Ce vieux machin en argent qui était devenu noir à force d’être salit et abîmé par les années… Malgré cela, Belphegor se rappelait bien qu’il avait aimé porter cet objet… Avant… A l’époque où il s’intéressait encore à quelque chose…

« Je te la donneraiiiiis jamaiiiis ! »

Il repoussa alors la gamine d’une main, sans trop de force la faisant juste reculer d’un pas. Sa lanterne émettait toujours son horrible bruit de grincement mais ce dernier cessa bientôt tandis que l’objet tombait sur le sol.

« Hu ? »

Le jeune monstre pencha sa tête sur le côté, peut-être même un peu trop comparé à la normale, avant de regarder sa main droite qui tremblait. Bien joué Belphegor… Il savait pourtant qu’il aurait vraiment dut le remettre cet abruti de fil mais c’était trop demandé envers lui-même apparemment. Ainsi, il donna un coup de pied dans l’objet en métal qui alla se fracasser contre un mur avant de reposer son regard sur la gamine. Tout était de sa faute… Si jamais elle n’était pas sur son chemin rien de tout ça n’arriverait. Bougeant un peu son bras droit avant de finalement le replier contre lui, il leva le gauche… Et lui asséna un coup sur la joue, en y mettant une grande partie de ses forces. Sans doute lui avait-il cassé la pommette mais il s’en foutait. Tout ce qui comptait s’était de faire mal… Encore et toujours… Et ce fichu bras qui lui faisait souffrir le martyr… Se reculant d’un pas, Belphegor se mit alors à rire encore et encore. Parce qu’a chaque fois qu’il voulait crier, il se mettait à rire… Pathétique… Affreux… Il se redressa alors et la regarda en souriant.

« Casse toiii ! »

C’était un ordre… Ou plutôt une moquerie. Comme lorsqu’un assassin dit à une victime ‘Je compte jusqu'à 10, tu peux fuir et à 10 je viens te chercher et je te tue.’ Un cache-cache sanglant…Voilà le jeu auquel il souhaitait jouer et le Prince savait qu’il serait le seul gagnant. Ca avait toujours été ainsi et ça le serait toujours. Malgré cela, avec le bras dans un tel état, ses forces étaient déjà bien diminuées… Malheureusement pour cette pauvre enfant… Le Prince restait le plus fort.
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Mallaury Sansouci
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyLun 4 Fév - 20:44

Mallaury n'était pas spécialement courageuse. Elle n'avait pas cette qualité particulière aux Gryffondors, disait-on, qui permettait de faire face aux pires dangers tout en gardant contenance, de se faire blesser, déchirer, tuer peut-être, le tout sans que l'idée de fuir ne vous parvienne seulement à l'esprit. Non, elle n'était pas comme ça. Le courage, au fond, n'est pas une absence de peur mais une qualité permettant de vaincre cette peur bien existante, bien palpable - être dépourvu de crainte ne signifiait pas être courageux mais être fou. Et Mallaury était folle. Cinglée, même, puisque tous les éléments réunis en cet instant auraient suffi à effrayer les plus téméraires, mais qu'ils n'éveillaient pas en elle la moindre once d'inquiétude ; les cachots, le soir, le sombre, les ombres, les ténèbres ; la créature, en face d'elle ; la douleur. Elle avait parfaitement conscience de tout ça, mais n'en était pas atteinte - pas encore.

« Je te la donneraiiiiis jamaiiiis ! »

C'était pas un marrant, celui-là. Qu'il se la garde donc, sa couronne, elle n'allait pas essayer de la lui voler, non plus ! Et puis elle avait beau être amusante, ce n'était pas son genre, ça n'irait pas avec sa superbe touffe un peu trop volumineuse ... Mallaury allait répliquer ces quelques mots, en rajoutant au passage que ce n'était pas la peine de parler aussi lentement, en appuyant sur les syllabes, qu'elle n'était pas une attardée mentale et qu'elle comprendrait très bien s'il prononçait normalement, mais elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche : déjà une main méprisante la repoussait sans ménagement, la forçant à reculer. Enfin, ce n'est pas vraiment ça qui lui coupa le sifflet, à la petite Mallaury ; elle arrivait très bien à parler en marchant, en courant, en mangeant et en dormant, ce n'était pas une petite pichenette qui la ferait s'arrêter. Mais la lenterne hideuse que tenait Belphégor, et sur laquelle elle ne s'était pas vraiment attardée jusque là, trop obnubilée par le reste de l'apparence de la créature, la lanterne chuta sur le sol dans un bruit éclatant. Mallaury eut un sursaut, tourna la tête vers l'objet qui ne tarda pas à filer après un coup de pied violent. Le temps qu'elle se redresse, un autre coup était parti, mais la visant elle, cette fois : elle se fit à moitié assomée, une douleur lancinante lui creva la joue, et pour la deuxième fois en l'espace d'une minute se retrouva à terre. Il abusait, là, c'était pénible de se relever sans arrêt. Et puis ça faisait un mal de chien, autant aux fesses qu'à la joue !

"Urgh ..."

Un goût de sang se répendit dans sa bouche. Répugnant, déjà qu'elle n'aimait pas la viande ... Et cet abruti qui recommençait à rigoler ! C'était sûr, il devait avoir un problème mental, être gravement atteint. Mallaury se pencha en avant, les deux mains appuyés au sol, et cracha sans grande distinction. Comme elle s'y attendait, sa salive se teintait de pourpre, et l'autre liquide coulait sans s'arrêter de sa gencive meurtrie. Elle demeura un instant, prostrée, à observer ce vomis peu ragoûtant, et le petit bout d'ivoire qui y flottait paisiblement. Une dent ! Parbleu, il lui avait pété une dent. Est-ce que ça repoussait seulement, ces bêtes-là ? Non, franchement, il était allé un peu trop loin cette fois - il allait même trop loin depuis le début ! Et il continuait à ricaner.

« Casse toiii ! »

"Mais je t'emmerde !"

Oula. Elle était vraiment énervée, maintenant. Il faut dire que ça avait été de trop, le coup de la dent : on ne touchait pas impunément à Mad Mallo, et on devait s'attendre à recevoir ses foudres si on osait abîmer son adorable minois. Si elle en ressortait défigurée, ses grands et profonds discours ne seraient plus perçus de la même manière, elle en était persuadée ; c'était donc un crime, un crime terrible ! Et pour le coup, elle était tellement en colère que sa gorge se crispait et qu'elle ne savait même plus comment déverser toute sa réprobation sous forme de mots. En plus, la douleur n'était pas négligeable, et la pauvre petite Poufsouffle avait les larmes aux yeux. Avec un peu moins de vivacité que la première fois, elle se redressa après avoir craché ce qui lui restait de sang dans la bouche. Beurk.

"Ecoute, petit, je ne sais pas qui tu es, mais ça ne va pas se passer comme ça, c'est moi qui t'le dis !"

Eh oui, elle ne perdait pas longtemps la parole, la petite Mallaury, et quoique sa voix soit un peu pâteuse à cause du coup reçut à la joue, elle avait beaucoup à dire.

"Déjà, tu es en quelle maison ? Ce n'est pas règlementaire, d'être habillé comme ça ! Non, franchement, tu n'as pas honte ? Et ne va pas me sortir que tu n'a rien d'autre, hein, je ne marche pas !! En plus tu as vu l'état dans lequel tu es ? Masochiste, va ! J'ai mal pour toi - et pour moi, aussi, tu n'y es pas allé de main morte, espèce de petit délinquant juvénile ! Tu vas me faire le plaisir de me donner tout de suite ton nom, ton Année, ta Maison, et j'irai faire bosser les autorités compétentes. Non mais, bougre d'âne, vas !"
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyLun 4 Fév - 22:26

Il était un Prince. Prince the ripper… Cela lui donnait chacun des droits qu’on pouvait posséder, si ce n’est celui de vivre. Cela n’était pas juste mais qui s’occupe de ça ? Vous pensez que le monde où nous vivons est amical ? Allons donc, ce sont des histoires pour enfants. Personne n’est beau et gentil…On doit faire du mal parfois… Belphegor lui en faisait en permanence, mais les gens préféraient fermer les yeux sur ses actes. Comme avant… Tout ça à cause d’une bande de crétins qui voulaient jouer avec le noir. Celui qui restait savaient à présent qu’ils y avaient perdu beaucoup, tous autant qu’ils étaient. Mais eux… Même la folie qui les touchait à présent n’égalerait jamais sa douleur. Parce que ce monde n’est pas juste, l’adolescent n’avait même pas la possibilité de tous les tuer, juste pour se venger. Les autres mettaient tant d’obstacles, trop d’interdits et de menaces. Lui, il allait détruire tout ça, il plongerait tout ses êtres affreux dans les ténèbres. Un dernier choix, une manière de tout conclure de la manière la plus sombre possible. Son maître monterait sur le trône et plus rien ne serait comme dans le passé. Lui ? On ne pouvait pas le tuer par un sort, mais sans doute qu’on trouverait bien un moyen. Il ne fallait pourtant jamais oublier que Belphegor ne partirait pas avant d’avoir accompli une vengeance des plus terribles.

Voir la gamine cracher du sang ne lui faisait rien. C’était peut-être amusant, seulement, son coup avait été trop faible, sans véritable conviction. Pour réaliser son but, il se devait de lui montrer ce qu’était la souffrance. Après tout, lui s’y connaissait mieux que personne dans ce domaine. Sa peau recousue de ses propres mains était le signe de son pêché mais jamais celui de son repentir. Pourtant, ces mots, ceux de cette enfant qui semblait être la fille d’un démon irlandais, le firent cesser de rire après quelques instants. Comment cette peste qui se prenait déjà pour un général d’armée osait-elle lui parler ainsi ? La dernière fois… La dernière fois… C’était quand la dernière fois que quelqu’une personne lui avait parlé comme ça ? Des jours… Non… Plus de temps ? Peut-être moins ? Son esprit n’arrivait plus à se souvenir, pourquoi ça ? Quelque chose l’embrumait, impossible de mettre une date sur la dernière fois qu’un préfet lui avait crié dessus. Ce n’était plus la même période. Les choses avaient évolué, tous avaient changé… Sauf lui, cet être sans âge qui ne savait pas qu’en réalité il aurait bientôt fêté ses vingt-neuf ans. Ainsi, les paroles de gamine semaient le trouble dans sa tête alors qu’il avait déjà regarder ses souvenirs voler en morceaux il y a un long moment… S’amusait à t-elle ainsi à se venger de lui ? Cherchait-elle la bagarre ? A tenter de parler ainsi à quelqu’un d’aussi dangereux que Bell, cette enfant risquait fort de perdre sa pauvre petite existence. Un rire encore plus terrifiant échappa alors au garçon tandis qu’il serrait encore plus son bras blessé contre lui. Les humains… Les gens… Etaient juste des ordures, des profiteurs du malheur des autres. Lui parler ainsi, à lui le monstre, était un pêché encore plus dévastateur que son rire. Une fois qu’il se fut calmé, la voix qu’il eut pour s’exprimer avait changé, légèrement, d’une manière qu’il était dur de repérer. Son ton était plus en colère, moins amusé… Un peu comme si quelqu’un chantait une marche funèbre…

« Je n’ai pas d’autres habiiits. Je n’ai plus de maison. Tu peux me dénoncer, je suis iiici à cause de tes autorités compétentes. Et… Au sujet de la main morteee * éclat de rire glacé *… Je ne suiiis ni vivant ni mort. Tu demanderas à tes professeuuurs les plus anciens, ils te le diront. Ce sont tous des lâches ! Qui suiiiis-je ? Belphegor.»

Il n’avait pas ajouté qu’il se trouvait être un Prince parce que ça ne servait pas à grand chose face à une princesse guerrière. De plus, Belphegor était une chose que l’on comprenait assez vite. Lui qui terrorisait les élèves en saisissant à peine où se trouvait la limite… Attendez un peu… Belphegor ne savait même pas qu’il y avait une limite. L’adolescent se contentait d’agir à sa guise si ce n’est lorsqu’il suivait les ordres de Duan O’Magister, son maître vénéré. Un jour il l’enverrait aussi dans la tombe celui-là. De toute manière, personne n’est éternel et chacun doit partir un jour. Sauf peut-être ce garçon sans âge… Qui peut savoir… Son bras droit décida de choisir cet instant pour lui faire encore plus mal, comme si s’était un jeu de dépasser le seuil habituel juste pour observer comme Bell allait se comporter. L’heure n’était pourtant pas à s’arrêter pour ce type de détails et le garçon ne bougea pas d’un pouce, posant son regard gris sur cette enfant du soleil.

« Tous vous plonger dans mon rêve le plus noiiiir. »
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Mallaury Sansouci
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Mallaury Sansouci


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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyJeu 7 Fév - 23:04

Damned. Elle avait fait une gaffe, là. Avoir cru que ce jeune homme en était vraiment un, un être humain normal, scolarisé normalement, de constitution normale, de psychologie normale ... C'était grave, très grave. Elle n'aurait pas du se laisser emporter autant par quelques petites baffes, mais prendre le temps de réfléchir, d'analyser la situation, de s'interroger sur la nature de la personne qu'elle avait en face d'elle et sur ses intentions. Mais chacun le sait bien, demander à Mallaury de s'arrêter d'agir deux secondes pour réfléchir - intelligemment, s'entend - était quasiment impossible. Mais c'est vrai, quoi, comment aurait-elle pu deviner qu'il s'agissait du fameux Belphegor ? Au fond, ça aurait pu être n'importe qui si on omettait sa couronne, sa voix, son visage, ses habits, son corps, sa démarche, sa lanterne, son comportement, et tout le reste. Ce n'était donc pas si évident que ça - tout de même. Et puis le Prince, même si tout le monde connaissait son nom, n'avait pas été vu par tous. Mallaury, par exemple, était à Poudlard depuis cinq ans à présent ; elle avait tout vu, tout explorer, s'était fait nombre de relations chez les tableaux et les fantômes, et était finalement assez connue dans l'école. Pourtant, jamais auparavant ne l'avait-elle rencontré. Elle avait entendu parler de lui, bien sûr - tout le monde avait entendu parler de Belphegor, avec toutes les rumeurs qui circulaient sur son compte. Mais on le décrivait ... comment dire ? Moins souffrant. Oui, voilà, c'était le mot. Il était le monstre, il inspirait la terreur ; rien de bien étonnant, alors, à ce que tous se l'imaginent gigantesque, monstrueux, cruel, froid, ne ressentant rien. Certes, certains de ces qualificatifs lui collaient en effet, mais au final il n'était pas exactement comme on s'y serait attendu. Parce que cette souffrance qui l'auréolait en permanence, souffrance ressentie et souffrance prodiguée, on en parlait pas dans les rumeurs.

Et ça, ça faisait peur.

Même Mad Mallo, jusque là aveuglée par la colère, devait bien reconnaître qu'elle n'en menait pas large à présent consciente de qui elle avait en face d'elle. La simple évocation du nom 'Belphegor' avait suffi à refroidir ses folles ardeurs ; et maintenant, oui, Mallaury avait peur. Elle avait les jetons, les chocottes. Sévère. Elle était bien humaine, la petite Poufsouffle déjantée ; c'était facile de se dresser fièrement devant un grand Septième Année et de lui secouer son petit doigt sous le nez, mais c'était autre chose quand on se trouvait face à un monstre de la sorte qui, chacun le savait, était capable de tout et surtout du pire. Quoique Mallaury n'en était pas encore à considérer Belphegor comme un "monstre". On le lui avait présenté comme tel, certes, lorsqu'on lui avait conté son histoire - et encore, vu le nombre de versions existantes, elle ne savait trop laquelle croire -, mais ce qu'elle avait retenu de ces récits, c'était surtout la tristesse du sort de cette créature. Pour un monstre, on ressent de la peur et de l'horreur ; mais Mallaury avait beau ressentir la peur, l'horreur lui échappait et elle avait surtout de la peine pour ce pauvre Belphi. De la pitié ? Peut-être. On n'a pas que des qualités ; et la pitié est-elle un défaut ?

Mais bon, il ne faut pas pousser, non plus. Mallaury avait à la fois peur et pitié de Belphegor ; deux sentiments un peu contradictoires, mais qui dans son esprit loin d'être ordonné parvenaient à s'épouser sans problème. Mais ça ne l'empêchait pas d'être toujours un petit peu énervée sur les bords. Tout de même, on l'avait frappé, et pas simplement de maigres petits coups : c'est qu'elle avait versé son sang, comme une brave héroïne défenseur de Poudlard ! Certains se demanderont en quoi elle avait bien pu protéger l'école ; je leur dirai : on s'en fiche, tant que ça lui fait plaisir à la p'tite Mallo. Sa colère ne s'était donc pas totalement calmée, et elle n'avait pas l'intention de pardonner aussi facilement à son agresseur, qui qu'il soit. Il allait voir ! Elle allait ...

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Sursaut. Fichtre ce qu'il lui avait fait peur ! Deuxième fois de la soirée qu'elle bondissait comme ça, ça commençait à bien faire. Pourtant, Belphegor n'avait pas bougé, cette fois ; il n'avait pas tenté de la frapper. Avait-il compris que son adversaire était invincible, ha ? Sûrement, oui, Mallaury était très intimidante quand elle le voulait, et ce n'était pas en jouant le psychopathe avec des phrases aussi flippantes qu'on aurait raison d'elle. D'elle, non ... Mais de la petite boule qui commençait à s'agiter bizarrement dans sa poche, apparemment en proie à de violents tremblements, sûrement. Sardine avait du flair pour détecter le danger, et ça l'excitait ! Eh bien oui, quoi, vous ne croyiez tout de même pas qu'elle tremblait de peur la terrible Sardine ? C'était de l'excitation pure, voyons, de l'excitation à l'idée de faire face à un opposant qui, pour une fois, serait à sa hauteur ! Mallaury avait une alliée de poids.

"Fais gaffe, Belphi ! J'ai avec moi une arme secrète, contre laquelle tu ne pourra rien - RIEN !"

Imitant à moitié Belphegor, elle partit d'un rire idiot et (se voulant) diabolique. Vive comme l'éclair, elle fourra la main dans sa poche et se saisit de la pauvre souris qui n'avait malheureusement nul part où se réfugier ; levant le poing, elle brandit fièrement son trophée, dont seul le museau dépassait en partie d'entre ses doigts potelés. Et la bébête tremblait plus encore, terrifiée, couinant lamentablement, tentant vainement de se dégager de cette emprise qui, elle n'en doutait pas, la vouait à une mort certaine.

"Aha, regarde, elle est tellement pressée de te sauter à la gorge qu'il faut que je la tienne vachement fort ! Tremble, Belphi, tu as trouvé plus fort que toi !!"
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Belphegor Mistry
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Belphegor Mistry


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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyDim 17 Fév - 20:08

La fille de l’astre solaire aurait put frapper l’adolescent de toutes ses maigres forces qu’il n’aurait même pas reculé d’un pas. C’était ainsi, la violence n’était pas crainte pas une telle personne. D’un autre point de vue, si jamais on analysait les choses d’une manière détournée, à laquelle les gens ne pensaient que très rarement, on se rendait compte qu’il ne connaissait que cela. Ainsi, il pouvait faire du mal, amener la souffrance, s’arranger pour repousser à tout jamais les gens, mais personne n’avait jamais songé qu’il aurait juste fallut lui faire connaître le reste. Le cœur, même lorsqu’il est presque détruit, ne contient pas juste de la colère ou de la peine, il regorge de sentiments. Dans le cas de celui qui était devenu un monstre, les gens ne s’en étaient jamais soucié. A cause de leur peur, à cause de leur haine et de leur répugnance, le Prince n’avait jamais put ne serait-ce qu’entrevoir son propre cœur. Ca aurait été si simple, de lui tendre la main, de l’aider… Les mots de réconforts à eux seuls ne peuvent pas faire disparaître la peine que l’on ressent, pourtant ils peuvent atténuer la douleur… Assez pour vivre. Belphegor ne vivait pas. Le garçon avait été poussé dans le vide par des mains d’enfants, parfois plus jeune qu’il ne l’était et il sa chute ne voulait pas de finir. Pourtant, est-ce que son apparence était si importante que ça ? On juge toujours aux vêtements qu’une personne porte, à son physique et à sa façon de s’exprimer… Cela pouvait-il encore importer pour celui qui ne grandissait pas ? On ne devait plus mettre le physique en compte pour lui, ni même le mental. Comment les gens qui l’avaient poussé sans le moindre regret osaient-ils se plaindre ? Qui l’avait brisé ? A cause de qui ne ressemblait-il plus à rien ? Des autres évidemment… C’est pour cela qu’ils devaient tous en assumer les conséquences. Simplement, ce jour-là, on ne lui répondit pas par un coup… La princesse de lumière évitait ainsi les pièges, repoussait sans même s’en rendre compte le maudit. Ses actions n’avaient pas le moindre sens aux yeux de Belphegor. Il ne comprenait pas sa manière de réagir… Si différente des autres… Malgré cela, dans le fond, le Prince avait comprit qu’elle avait peur de lui.

« Je n’aiii pas peur…. D’un aniiimal qui criiie pour fuiir ! »

Quand se rendrait-il compte que son passage inspirerait pour toujours la terreur ? Lui-même se trouvait affreux, il cherchait à faire du mal aux gens… Pour se prouver qu’il était vivant sans doute. Malgré ça, il n’arrivait pas à saisir ce qui avait fait que personne n’avait jamais souhaité l’aider. Cet être était un monstre et rien ne pouvait changer ça… Si on y pensait, si on prenait le temps de l’observer, sans fuir ni détourner le regard… Un monstre souffre t-il autant que cet enfant ? Il crie, il appelle au secours, par ses rires dérangés qui amènent à la fuite. Votre cœur bat si vite dans votre poitrine, votre sang si chaud se glace dans vos veines… Vos jambes se mettent à bouger avant que votre cerveau ne comprenne… La peur est un sentiment humain et tous nous pouvons la ressentir. L’amour et la compassion ne sont pas humains alors ? C’est vrai ça ! Si jamais vous vous cachez derrière le fait que c’est logique de fuir, alors vous dîtes que c’est illogique d’aimer ? Que se serait-il passé si jamais quelqu’un avait serré Belphegor dans ses bras à votre avis ? Il aurait hurlé. Parce que lui ça l’aurait effrayé. Comment voulez-vous qu’une personne que l’on rejette ainsi depuis des années comprenne une marque d’affection ? C’est là que l’on pouvait vraiment voir la douleur que lui amenait les autres.

« Riiien ne peut me faiiire peur, fiiille du soleiil ! »

L’adolescent fit alors un pas vers la jeune préfète, qui fut assez vite suivit d’un autre. Ses attentions ne pouvaient être que mauvaises… Tellement logique, tellement simple à voir…Son bras droit s’éleva ainsi lentement en l’air, presque au ralentit, montrant à quel point son geste était grave. Cette manière d’agir… Annonçait qu’il frapperait de toute sa force, que c’était pour détruire. Le jeu était fini et pour la gamine, l’écran affichait game over. Aucune hésitation ne se voyait sur les traits du pêcheur et, seul son étrange sourire déformé persistait sur ses lèvres abîmées.

« Meurs ! »

Le coup n’atteignit jamais sa cible. Et sans que le monstre ne comprenne, il se retrouva à genoux au sol, serrant son bras contre lui. Ses prunelles si vides étaient écarquillées dans la surprise. Que s’était-il passé ? La douleur n’avait pas put provoquer cela… Même si jamais son bras si brisé avait cédé sous le choc, il ne serait pas tombé ! Qu’avait-il donc fait ? Eh bien, c’est comme si une personne qui ne ressent rien reste des heures dans la neige… Au bout d’un moment, elle va tomber. Parce que, même si on ne ressent pas, le corps possède toujours une limite. Que l’on soit ou non totalement vivant, tout peut un jour céder. Le corps de Belphegor avait ainsi prit seul la décision de cesser de se détruire sans la moindre hésitation. Il ne voulait plus se battre… L’esprit dérangé du garçon indiquait pourtant le contraire. Tandis qu’il se redressait lentement, s’aidant du mur glacé et de sa main gauche, l’adolescent jeta un coup d’œil à son bras droit, qui tremblait légèrement et refusait de bouger comme il le souhaitait. De quelle manière allait-il s’y prendre à présent pour faire taire la sale peste ? Serrant le membre tremblant contre lui, le regard qui décrocha à la gamine démontra une colère immense mais aussi de la surprise. Etait-elle la princesse de la chance ? Ses tours habiles le mettait en doute et elle était apparut à un moment où il était faible… Belpegor éclata de rire, trouvant la situation ridicule… Si jamais il voulait la tuer, il n’avait qu’a se servir de son autre bras… Pourquoi n’agissait-il pas alors ? Mystère.

« Pourquoiii… Tu ne fuiis pas ? »
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Mallaury Sansouci
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyMar 19 Fév - 0:25

"Iiiirk !"

C'est un véritable cri de terreur qui avait échappé à la petite bestiole lorsque la voix froide et grinçante avait à nouveau résonné dans l'atmosphère sombre des cachots, perçant toutes les défenses, détruisant d'une seule phrase toutes les illusions d'une maîtresse complètement folle à croire que la pauvre souris qu'elle était puisse jamais vouloir ne serait-ce que demeurer dans la même pièce que cette terrifiante créature. Fuir, fuir, sortir de là, fuir, fuir les fous, fuir le danger, retourner à la surface, dans un monde plus doux où existaient encore des bouts de fromage à choper illégalement et à savourer derrière le pied d'un fauteuil normal et non-vivant. Si elle restait là plus longtemps, c'était certain, elle allait se faire bouffer - pardonnez le terme, mais il n'y avait pas d'autre mot. Elle se débattait, luttait contre cette emprise moite, ce délire stupide d'une gamine sans cervelle ; ses petites pattes s'agitaient dans tous les sens, elle griffait tout ce qu'elle pouvait, même si ça ne semblait pas faire très mal. Mais qu'elle la lâche, enfin ! Elle pouvait jouer la suicidaire si elle voulait, mais pourquoi fallait-il qu'elle l'implique, elle, une pauvre petite souris qui ne demandait rien de plus que de vivre sa vie paisiblement, à l'abri des chats, des chouettes, des créatures bizarres et surtout de sa propre maîtresse.

La voix résonna encore, plus sifflante que jamais, et la Chose fit quelques pas dans leur direction. Là, dans quelques instants, c'en serait fini d'elles deux - c'était tellement évident, il n'y avait qu'à regarder cet air de psychopathe profondément dérangé dans les yeux du monstre. C'était fini, il n'y avait plus d'espoir. Elle cessa de se débattre, encore un peu tremblante mais décidée finalement à accepter son triste sort. Son triste sort ... Se faire manger ? Se faire écrabouiller ? Se faire découper en rondelles ? Se faire égorger ? Se faire éventrer ? Se faire écorcher ? Se faire lobotomiser ? Se faire ... arracher la queue ? Argh ! Non ! Tout mais pas ça ! Soudain gagnée par une nouvelle vague de rage motivée par l'horreur et le désespoir, elle parvint à dégager son museau de sous l'index qui le lui écrasait depuis un moment et, ouvrant grand sa petite gueule, planta sauvagement ses dents dans la chair tendre qui se serrait autour d'elle. Des dents un peu émoussées à force de ne rien faire d'autre que grignoter quelques repas plutôt mous, mais la force qu'elle y mit suffit à faire se relâcher l'étreinte qui l'étouffait et, profitant de l'effet de surprise, elle bondit sur le sol et fila sans demander son reste.

"Sardine !"

Un peu outrée au départ, Mallaury regarda son fidèle rongeur se carapater bien vite et disparaître rapidement dans les ténèbres du cachot. Quoi ? On la trahissait ?! Mais non, mais non - la brave bête était simplement partie chercher des renforts. Elle était bien modeste, la Sardine, elle qui aurait pourtant pu se débarrasser du vil Belphi d'un seul coup bien placé de sa puissante papatte ! Mais elle était trop gentille, et ne voulait pas le massacrer trop rapidement. Fière de sa chère souris, Mad Mallo reprit un visage tranquille et souriant et se tourna à nouveau vers son adversaire. Toujours l'air aussi cinglé, celui-là. Elle aurait pu commencer à oublier sa peur, trop distraite par l'épisode avec Sardine, si Belphégor n'avait pas soudainement levé son bras, à nouveau prêt à la frapper avec, semblait-il, plus de force que jamais. Mallaury écarquilla les yeux, mais dans le même temps ses pupilles, au lieu de se dilater, se rétractèrent au maximum, si bien qu'au final elle avait un air très bizarre. Clouée sur place, elle ne pouvait plus bouger, et se contentait de regarder le poing qui ne tarderait pas à s'abattre sur elle - incapable de l'esquiver, ni même de se rétracter pour protéger son petit corps, elle ne pouvait qu'attendre que le coup vienne.

Mais ... le coup ne vint pas. Elle ne comprit pas trop ce qu'il s'était passé, mais le bras, au lieu de s'abattre sur elle, avait brusquement faiblit, semblait-il, et sans qu'elle sache pourquoi Belphégor était à terre, serrant le bras en question contre lui, l'air, peut-être, de souffrir plus encore qu'auparavant. Mallaury ne bougea toujours pas ; elle n'esquissa pas le moindre mouvement et ne proféra aucun son, se contentant de regarder, les yeux toujours grand ouverts, ces pauvres restes d'être humain tentant vainement de surpasser leur peine. Un peu tremblant, l'enfant - c'était un enfant, finalement, c'est ainsi qu'il lui apparaissait à présent -, l'enfant ne semblait pas comprendre lui non plus. Il se releva tant bien que mal, et à nouveau lui fit face, toujours aussi terrible, toujours aussi intimidant. Mais Mallaury n'avait plus peur. La pitié avait pris le pas sur ce sentiment, et il s'y mêlait même peut-être - peut-être - un peu de compassion. Pauvre, pauvre créature souffrante, si souffrante qu'elle ne sentait même plus son corps se réduire en pièces, tomber en morceaux. Plus de colère chez la petite Poufsouffle ; qu'était le peu de douleur qu'elle avait ressenti par rapport à ce qui ravageait ce corps ? Une blague ! Même se recevoir un cognard en pleine figure devait faire moins mal que ça - définitivement.

« Pourquoiii… Tu ne fuiis pas ? »

Elle ignora royalement cette question - question stupide s'il en est. Elle avait sûrement encore beaucoup à craindre de lui, et si elle y avait vraiment réfléchi, même l'idée de Sardine partie chercher des renforts n'aurait su la rassurer. Mais dans l'immédiat, ce n'est pas à ça qu'elle pensait. Non, elle pensait à ce pauvre gosse bien mal en point, devant elle.

"Ça ... ça va ? Tu as ... mal ?"

Elle lui aurait bien tapoté l'épaule, comme elle aimait le faire, mais elle avait peur que le bras ne se détache définitivement si elle s'y mettait elle aussi.
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Belphegor Mistry
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyLun 10 Mar - 20:21

C’était la question la plus stupide que l’on lui avait posé depuis longtemps. Sa colère ne fit qu’augmenter en entendant les paroles de celle qui pensait avoir toutes les réponses. Si seulement il avait put l’étrangler, la forcer à se taire à jamais. Le seul moment où les humains devenaient supportables c’était quand ils étaient plus calme que le calme. Le regard que lança ainsi l’adolescent à la princesse de lumière était, malgré ses pupilles vides et dénuées de véritables sentiments, colérique, froid et dur. Belphegor inspirait la peur et la colère. Il l’acceptait et s’en servait pour assouvir sa soif de vengeance. Simplement, la pitié, la compassion… Quels sentiments dégoûtants et qui donnait envie au garçon de vomir. Comment les gens, eux, les humains… De quelle manière ils osaient éprouver quelque chose pour les autres, pour les larves affreuses qui se traînaient aux pieds des plus forts ? La princesse n’était pas mieux qu’eux en posant sa question dénuée de sens. Il ne fallait cependant pas mal interpréter le cours du temps qui s’écoulait de manière inversée. Tout pouvait être faux aux yeux du monstre mais sa vision pouvait changer en un instant. Sans doute la raison qui lui permettait d’être de bonne ou de mauvaise humeur selon les gens qu’il rencontrait. Belphegor était plutôt ouvert d’esprit quand on comprenait le sens détourné de chacun de ses mots. Ses actions, ses gestes trop brusques ou trop lents, tout avait une signification cachée que personne ne pouvait voir. S’en rendait-il compte ? Qui sait, peut-être que oui… Peut-être que non. Sa haine de l’humain et de tout ce que ce dernier représentait ne le poussait pas à détester les autres. Il pouvait parfois bien apprécier une personne sans problème. Simplement, en quelques secondes, ces êtes de chair et de sang le répugnait. Il ne faisait même pas exprès. C’était seulement comme ça.

« Pour l’éterniiité. »

Devoir ou agir. Les deux sont différents, deux mots au sens proche mais qui en fait ne sont pas unis. Belphegor aurait dut hurler de douleur et il se mit à rire. Ce n’était pas qu’il ne se rendait pas compte. Non, c’était juste l’opposé de cette réponse. Sa vie était tragique mais quel besoin de lui dire… En quoi lui demander si ça allait servait à quelque chose, hein ? En rien. Tout n’était qu’illusion. Le bruit d’une horloge qui sonna une heure bien tardive en fut le rappel. On demandait par ce son de rester dans le rêve. On rappelait de maintenir ce qui n’était pas. Sans accepter de donner la raison de cette rencontre étrange, de ses deux personnages opposés… Quelle ironie. Caché sous un voile de plumes grises, le malheur était ignoré, personne ne le comprendrait jamais.

« Oubliiie la pitié. Je n’en ai que faiiire ! »

Belphegor, l’erreur, le monstre, avait dit ça sur un ton glacé, tout en se laissant glisser contre le mur où il avait posé son dos. Une fois assit, une jambe repliée dans un angle impossible et l’autre tout simplement étendue, il laissa tomber son bras valide contre son corps. Le second resta contre son cœur qui battait à un rythme trop lent. Son rire cessa alors lentement tandis qu’un léger soupir s’échappa de ses lèvres. Le combat ne serait pas amusant si jamais il devait faire des efforts et puis là, cette peste lui tapait sur le système avec sa compassion sans intérêt. Posant lentement sa main calme sur son front, un léger ricanement sombre échappa à l’adolescent qui cligna plusieurs fois ses yeux vides. Bon, qu’est ce qu’elle attendait pour partir et le laisser tout seul celle-là ?

« Dégage. Je n’ai plus envie de subir ta présence. Le prince souhaite avoir un peu de paix. »

Sa voix ? Qu’avait-il fait à sa voix ? Elle qui semblait si sombre et si étrange avec sa manie d’allonger certaines lettres tout en partant dans les aigus ? Disons simplement que le monstre arrivait aussi à parler d’une manière normale quand il le souhaitait. Sa gorge souffrait moins lorsqu’il choisissait de s’exprimer d’une façon simple mais dans son esprit, il préférait se déchirer la voix… C’était bien plus effrayant après tout. Son ton était tout de même aussi froid qu’un glacier et sa voix dure. Comme s’il n’avait pas envie de parler de cette manière bien plus normale. C’était sans doute le cas par ailleurs. Les seuls moments où il se comportait ainsi, de manière plus calme, s’était quand il en avait marre. Marre de quoi ? De tout. Il était lassé de sa vie, sa pitoyable existence sans doute dont les gens avaient peur. Le jeu avait été fini trop lentement et le nouveau était encore trop incertain pour que Belphegor soit sûr de quoi que ce soit.

« Game over. Je déclare forfait pour cette fois. On rejouera la prochaine fois et je te tuerais. »

Quel mensonge ! Il n’avait pas perdu du tout… Son ennui le faisait juste avouer quelque chose d’inexistant pour avoir la paix… Vu ainsi, avec son air calme mais mauvais et sa voix qui était aussi gelée que la glace, il avait l’air plus normal que le fou qui riait en permanence. Mais cette expression presque déplacée sur lui était rare et dans quelques instants, il reprendrait sa comédie incessante qui lui permettait de vivre. Drame qui faisait peur et rire… Voilà quelle était une vie qui ne valait plus grand chose… Simplement, plus personne ne s’en occupait le moins du monde alors ce n’était plus important. Observant longuement la gamine, sa voix froide posa alors la question à laquelle il ne voulait même pas de réponse.

« Qui es-tu ? »
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Mallaury Sansouci
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyJeu 13 Mar - 23:42

L'esprit humain est tortueux, celui de Mallaury en était un excellent exemple. Tortueux ... Mais différent pour chacun. Et plus différent encore celui qui déjà n'avait plus rien d'humain. Elle ne comprenait pas les gens, même si elle se persuadait bien souvent de parvenir à les cerner, et au fond elle n'avait jamais vraiment cherché à les comprendre - elle s'en fichait pas mal. Pourtant, ce bizarre enfant, là, qui s'agitait étrangement, qui frappait, qui criait presque d'une voix suraigüe à vous vriller les tympans, qui tombait en morceau, qui faisait fuir Sardine - enfin, non, pas fuir ... Bref, cet enfant, parce que pour elle c'était un enfant, il l'intriguait sincèrement et elle se sentait l'envie de le comprendre un peu mieux. Elle avait fini par comprendre que malgré sa respectable fonction de Grande Préfète des Poufsouffles, elle ne pourrait pas grand chose pour l'arrêter, celui-là. Alors il fallait bien compenser, satisfaire sa curiosité. Et observer avec les yeux cruels de l'innocence une souffrance qu'elle ne pourrait jamais comprendre entièrement.

« Pour l’éterniiité. »

Un petit sourire. Pas méchant, non, pas méchant. Elle buvait ses paroles, la pupille brillante, les cils frémissant. Une douleur indescriptible qui lui était infligée pour ... l'éternité ? Passionnant ! Ne cherchez pas la raison cet intérêt étonnant, il n'en existe pas. Ou bien si, peut-être : la raison qui depuis toujours pousse les gens à se repaître de la souffrance des autres, du spectacle de l'horreur ; la catharsis macabre à laquelle personne n'échappe, et quiconque le désapprouverait ne ferait que mentir ou se leurrer. Comme le Sage prend un plaisir qu'il juge parfaitement sain à observer les marins en proie à la tempête, bien à l'abri sur son rocher, Mallaury ne pouvait qu'apprécier la réjouissance que lui offrait l'observation d'un sort terrible tout en sachant qu'il n'était pas le sien.

Ding, ding ! Elle sursauta. C'est qu'il se faisait tard, elle n'avait pas vu le temps passer ! Et son prochain cours approchait, fichtre, si ça continuait elle allait finir par être en retard ou pire, ne pas pouvoir y assister du tout ! Et quelle honte ce serait pour l'honorable préfète qu'elle était. Même si d'habitude, elle dormait toujours pendant les cours, et qu'au fond ça ne changeait rien qu'elle y soit ou pas ... Mais question de principe, elle était préfète, et jusque là n'avait jamais eu le moindre retard ni la moindre absence. Délaissant un moment le spectacle de Belphégor affalé contre le mur, elle se plongea dans ses pensées, réfléchissant à toute vitesse - du moins, tentant de réfléchir. Vu que ça venait d'annoncer une heure nouvelle, le cours débuterait dans un quart d'heure. Et le professeur du cours suivant ne tolérait absolument aucun retard ... Si elle voulait arriver à temps, il faudrait qu'elle parte au plus tard d'ici dix minutes. Voire tout de suite, si possible ... Mais elle n'osait pas laisser là ce pauvre pantin désarticulé, tout seul avec sa souffrance - personne pour l'admirer ?

« Dégage. »

Mallaury revint à elle au son tout nouveau de la voix du pantin en question. Même elle, qui manquait pourtant d'esprit d'analyse et de vivacité d'esprit, elle avait immédiatement remarqué le changement radical de ton qui s'était effectué. C'était comme ... Un jeu qui se serait fini. Un jeu à risque, sa vie en gage, un jeu morbide, mais un jeu tout de même. C'était toujours triste de mettre fin à un jeu. Elle ne dit rien, elle pensa encore un moment. Il aurait fallu en profiter, à ce moment-là : il la laissait s'échapper, il l'incitait même à partir, et elle aurait ainsi pu rejoindre son cours à l'heure et avec des dégâts franchement faibles quand on savait à qui elle avait eu à faire. Mais ... Mais quoi ? Mais quelque chose la retenait. Elle n'aurait su trop dire quoi, et tout ce qu'elle trouvait comme excuse, c'était que Sardine n'était pas revenue d'être allée chercher du renfort, et que ce serait bête qu'elle revienne avec trois millions de souris sans personne d'autre pour les accueillir qu'un être manchot et en piteux état. Lui il continuait à parler, et plus il en disait, de cette voix toute nouvelle et qu'elle ne connaissait pas, moins elle avait envie de partir.

« Qui es-tu ? »

Il ne lui en fallait pas plus. Une question, sur elle, hop ! Peu importe si celui qui l'avait posée s'intéressait vraiment à la réponse, il venait d'inviter Mad Mallo à parler, et c'est ce qu'elle savait le mieux faire, s'étaler, déblatérer, en rajouter, répéter, parler et parler à n'en plus finir. Elle eut un grand sourire. Énorme. Carnassier. Et puis elle fit un petit bond, joyeuse de pouvoir ainsi s'exprimer librement, croyait-elle, et atterrit agilement à environ un mètre de Belphégor, où elle s'accroupit tranquillement, avant de prendre une grande inspiration.

"Qui je suis ? Haha ! Je suis Mallaury Chantale Félicité Sansouci, première du nom, plus communément appelée Mad Mallo, Grande Préfète des Poufsouffles et Première Investigatrice de Fraudeurs Illégaux - ne me dis pas qu'un fraudeur est forcément illégal, je sais ce que je dis, quand même ! Je m'occupe de tout ce qui se rapporte de près ou de loin à tout, et ... euh ... Ma souris, celle qui est allée chercher du renfort, s'appelle Sardine III et est ravie de faire ta connaissance. Moi aussi ... un peu. Sache, Belphichou, que tu as beau m'avoir fait bien flipper tout à l'heure, tu n'es pas si effrayant finalement, et tu es même sympathique dans ton genre. Si, si, je t'assure ! L'ambiance gore, ça te va à fond. Môa j'aime bien - ouais ! Môa j'aime bien."
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Belphegor Mistry
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyDim 16 Mar - 0:00

Sa réaction était impossible à analyser, défiant la logique dénuée de sens de l’adolescent aux cheveux grisâtres. Son souhait, vœu qui ne se réaliserait guère plus que celui de redevenir celui qu’il était avant, lui paraissait pourtant simple cette fois. Une demande de paix, il souhaitait la liberté, pouvoir se reposer un peu. Jouer son rôle n’était pas amusant. C’était une farce tragique qui était vouée à mal se finir. Les actes de la pièce se succédaient, sans même accepter de lui donner la fin tant souhaitée. Comme une vengeance du sort. Ce dernier ayant peut-être jugé que Belphegor devait payé pour être devenu cet être si abjecte qui perdait lentement toute son humanité. Même s’il ne dormait presque plus jamais, ceci lui ayant aussi été arraché, le Prince avait parfois un semblant de pensées semblables aux bribes d’un rêve. Il tombait, lentement, dans une eau sombre et ses yeux grands ouverts contemplaient la lumière qu’il apercevait à la surface, sans pour autant qu’il tente de se battre pour nager. L’adolescent se laissait couler, tendant une main soulevée par l’eau sombre vers cette lumière qu’il ne pouvait atteindre. Ses poumons cherchaient l’air, d’une manière horrible et désespérée mais ce dernier manquait assez vite… Le Prince se retrouvait ensuite allongé, son dos contre ce qui devait être du simple, sa main toujours tendis vers la surface qui donnait la cruelle impression de s’effacer au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Finalement, la respiration était devenue impossible et le garçon sentait la douleur parcourir son corps mutilé. Le malheur, l’hérésie, le fait que ceci n’était pas un rêve mais un cauchemar aussi sombre que la pire de la nuit la plus noire… Cela se trouvait être… La réponse… Qu’il n’y avait point de fin. Belphegor ne mourrait pas, il se contentait de souffrir encore et encore et ne se réveillait que lorsqu’il acceptait de renoncer à lever sa main vers la lumière. Donner un sens aux choses est inutile. Lorsque le jeune Prince qui avait perdu son royaume parlait de tous les plonger dans son rêve le plus noir, cette pensée de noyade sans fin était la punition qu’il voulait infliger. Dans un sens différent cependant. Le mutilé savait que sa souffrance ne pouvait pas être comprise mais dans son esprit torturé, le fait de faire le plus de mal possible forcerait peut-être les gens à voir leur part de responsabilité dans son malheur.

« Mallaury Chantal Félicité Sansouci, nommée Mad Mallo, grande préfète des Hufflepuff et justicière, appelle moi encore une seule fois autrement que par mon prénom complet et le sang de ton corps vidé de toute once de vie décorera les murs de cette école. Je suis Belphegor Mistry, nommé le Prince, ancien élève de cette école que je hais et monstre destructeur qui rêve de pouvoir ôter la vie de quelques personnes ici. Voir de toutes. »

Lui jetant un regard vide en dessous de sa frange un peu trop longue, un léger soupir passa la barrière de ses lèvres. L’action était à peine visible et il aurait été difficile de dire pourquoi il soupirait. Par ennui ou alors il était possible que son rôle le lasse à force. Pourtant, cette habitude ne dura pas très longtemps, tandis qu’il se redressait pour se mettre à genoux, se fichant pas mal d’écorcher ses genoux contre la pierre du sol, après tout, ils étaient déjà assez abîmés comme ça. Sa lanterne, qui ne gardait aucune séquelle des douleurs que lui infligeait son propriétaire était à côté du garçon. Elle avait sans doute atterrit ici après qu’il l’est frappé avec une rage à peine contenue. L’attrapant vivement, il passa ses doigts sur le métal glacé tandis qu’un sourire un peu fou s’affichait sur ses lèvres. La colère de tout à l’heure avait beau s’être apaisée, il ne pouvait pas changer comme ça. Son rôle de monstre, la malédiction comptait beaucoup plus que tout ce qui pouvait exister d’autre dans ce monde étrange. La lanterne tenue lâchement dans sa main gauche, celle du bras intact ou presque, l’adolescent se redressa avec des gestes lents, son bras droit contre lui de nouveau. Il se pencha légèrement, son dos craquant de manière sinistre avec le geste et observa la princesse solaire, son sourire étrange aux lèvres.

« Bouh. »

Son ton était dur et froid mais ne dura qu’un temps avant qu’il se redresse pour éclater de rire. Un son toujours aussi effrayant puisqu’il n’avait presque que du noir quand on écoutait. De la colère et du mépris envers ceux qui l’avaient rendu ainsi… A jamais. Celui qui aurait prêté une oreille attentive au bruit du rire de Belphegor se serait pourtant aperçut de la très légère et presque invisible pointe d’amusement qu’il avait à cet instant. Elle était si étrange cette gamine… Au point qu’il avait juste envie de rire encore et encore. Quelque chose dans son attitude aurait put faire penser à l’enfant qui se disait Prince et se tenait les côtes en riant avec ses amis dans le passé mais on ne voyait plus que l’aspect monstrueux à présent. Appuyant son dos contre le mur, il cessa son action au bout de quelques instants avant de fermer les yeux, posant sa tête contre la pierre glacée. Comment peut-on se sentir vivant alors qu’on l’est encore ? C’est une question qui n’a pas de sens, cependant le jeune seigneur du royaume des monstres avait la sensation d’être moins mort, ne plus être dans le monde de la nuit et d’apercevoir celui du jour. Sa main se relevait encore… Pour atteindre la lumière. Ses poumons allaient bientôt recommencer à hurler en contrepartie… Mais, il ne s’en rendait même plus compte.

« Mallaury Chantal Félicité Sansouci, nommée Mad Mallo, grande préfète des Hufflepuff et justicière, tu me soûles, tu es pénible, un peu trop criarde. J’ai vraiment le souhait de te faire du mal… Cependant… »

La bouche du garçon s’entrouvrit en même temps que ses yeux et dans une attitude puérile qui ne lui allait pas du tout, il tira la langue à la gamine. Dire que cet individu à l’esprit massacré par des années de douleur avait vingt-huit ans et demi… En un sens, sans doute valait-il mieux que personne ne lui dise pour le moment, cela aurait sans doute engendré un drame. L’instant présent, où il s’amusait plus qu’autre chose devait compter plus que ce genre de choses pour le moment. Il rentra sa langue dans sa bouche avant de continuer de parler, terminant enfin ce qu’il avait commencé.

« Belphegor Mistry, nommé le Prince… Ne te feras rien ce soir. Je ne suis lassé… De ça.»
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Mallaury Sansouci
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MessageSujet: Re: Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~   Dans l'Antre de la Bête | PV Belphi ^.~ EmptyLun 17 Mar - 23:55

Tchoup. Le bec cloué, pour une fois. Ce n'était plus un secret pour personne - et d'ailleurs ça ne l'avait jamais été, hélas - : Mallaury Sansouci avait pour passion étrange et dérangeante de donner les surnoms les plus bizarres et saugrenus à toutes les personnes qui croisaient sa route, qui qu'elles soient et quels que soient leurs noms d'origine. Même le plus simple, le plus élémentaire, elle arrivait à lui donner cet aspect à la fois ridicule et mignon, tendre et pathétique. Un petit "-ichou" par ci, une pincée de "-nounet" par là, c'était tout un art qu'elle maniait à la perfection. Nul besoin de vous dire, je crois, que cette manie ne plaisait pas à tout le monde. Certains s'en amusaient, certes ; la plupart s'en exaspéraient, mais en silence, ou dans le pire des cas lui grommelaient quelques "meuh nan arrête avec ce surnom euh ..." - trop intimidés par l'insigne fièrement épinglée sur sa poitrine, ou peut-être aussi par l'air sauvage qu'elle ne manquait pas d'afficher si on osait sous-entendre que les surnoms qu'elle trouvait, c'était vraiment pourri.

La réaction de Belphégor, donc, était complètement nouvelle et d'autant plus déstabilisante que Mallaury n'avait absolument pas l'habitude qu'on la contredise, et surtout pas sur un ton aussi froid et autoritaire. Et puis avec cette menace, aussi, qui n'était pas franchement gaie ni rassurante. Dire qu'elle croyait être depuis longtemps passé maître dans l'art de la menace aux accents un peu gores, voilà qu'elle se trouvait bien bête comparée à la poésie macabre de la menace du Prince. Du Prince ? Oh et puis oui, il avait une couronne, après tout, une couronne et une sacrée force de frappe ; deux atouts indispensables et qui lui accordaient sans qu'on puisse le lui retirer le titre qu'il désirait porter. Pour une fois, elle se plierait à la volonté d'une autre personne que d'un professeur ; elle avait beau être la Grande, Très Grande Préfète de Poufsouffle, elle faisait tout de même bien pâle figure à côté d'un Prince aux vers chantants et à la poigne convaincante - même si ce dernier facteur était loin de la déterminer à lui tout seul.

Alors pour une fois, oui, pour une fois elle se taisait non pas pour éclater ensuite, mais à cause d'un sentiment étonnant et qu'elle n'avait connu que rarement jusqu'ici : un certain respect mêlé de crainte. Elle le regarda se relever, sans un mot, se redresser progressivement de toute sa hauteur certes peu étendue mais tout de même bien conséquente pour sa petitesse à elle, surtout qu'elle était toujours elle-même les fesses à terre. La lanterne - ah, oui, ça avait son importance, la lanterne ! Elle ne grinçait pas vraiment, mais il y avait quelque chose dans son apparence qui donnait l'impression qu'elle aurait pu grincer, comme une vieille porte aux gonds mal huilés plus poussée depuis des siècles. En tous cas, c'était tout comme. Et le sourire, le sourire ! Diabolique, non ? Enfin, un sourire à la Belphégor, c'était tout de même bien particulier. Mallaury ne bougeait toujours pas, les yeux ronds, les bras passés autour des genoux.

« Bouh. »

Ses petits yeux déjà bien arrondis tournèrent aux bouchons de bouteille ; deux petites billes luisantes derrière les cascades blondes et touffues. Et qui virèrent aux sous-tasses quand le Belphichou se mit à rire, encore une fois, le même rire sans humour, juste de l'ombre, de la noirceur - du moins juste ça en apparence, Mallaury ne possédait pas suffisamment d'empathie pour déceler les traces de sincérité éparpillées dans ce son là. Certains, devant cette créature terrifiante et apparemment en plein délire psychotique, certains, pour ne pas dire la plupart, se seraient sans aucun doute taillés au loin sans demander leur reste, fuyant vers la lumière ou simplement un espoir de ne pas sombrer dans la folie du "monstre" - préférant apparemment la folie humaine dans toute sa bêtise et sa généralité. Mais passons ; Mallaury, elle, n'avait pour toute réaction que celle d'une gamine certes pas très normale mais tout de même prévisible : entendre quelqu'un rire lui donnait la folle envie de faire de même, et ce quelle que soit la nature du rire en question. Ou bien ... Peut-être avait-elle perçu, inconsciemment au moins, la pointe d'amusement qui résonnait avec le reste dans les sous-sols sombres et froids des cachots ? Peut-être ; peut-être pas. Ce fut cependant à grande peine qu'elle retint le début de fou rire qui commençait à lui dévorer les côtes, en essayant de rester la plus naturelle possible ; elle avait comme la sensation qu'il serait relativement déplacé de se mettre à rigoler maintenant.

« Mallaury Chantal Félicité Sansouci, nommée Mad Mallo, grande préfète des Hufflepuff et justicière, tu me soûles, tu es pénible, un peu trop criarde. J’ai vraiment le souhait de te faire du mal… »

Oula. Il allait loin. Elle s'en serait presque énervé, et d'ailleurs ça partait bien au vu de la rougeur sûrement pas due à la température qui commençait à prendre possession de ses joues. Un Prince, oui, bon, hein, mais un Prince, aussi Princier soit-il, n'avait tout de même pas tous les droits, et surtout pas celui d'insulter ainsi ouvertement et avec une telle virulence Mad Mallo la Grande Préfète des Poufsouffles ! Et en plus il recommençait à la menacer ! La rougeur n'aurait pas tardé à la recouvrir toute entière et à la faire imploser puis exploser définitivement ; elle fut néanmoins retenue au dernier moment.

Belphégor lui tirait la langue. Lui, là - oui ! Il lui tirait la langue. Imaginez ! Cette langue si souvent porteuse de menaces et d'insultes, de cris et de rires mêlés, cette langue annonciatrice de malheurs et de douleurs, cette langue avec un fil en plein milieu, comme si en secouant trop la tête elle aurait pu tomber, eh bien cette langue était tirée - comme un gamin. Un gamin qu'il était peut-être toujours, ou qu'il n'aurait en tous cas jamais dû cessé d'être. C'est ce que songeait Mallo. Un gamin. Un gamin. Un pauvre enfant délaissé. Et là, ce fut comme un miracle, comme un ange descendu du ciel qui aurait tout éclairé de sa Divine lueur, qui aurait saisi la jeune fille et la Chose par la main, pour les entraîner dans un élan d'amour et de compassion ... Nan. Joke. Juste un déclic dans l'esprit de Mallaury, une sensation, un sentiment qu'elle n'avait jamais connu jusque là si ce n'était lorsqu'elle ramassait des vers de terre égarés sur la route pour les remettre dans la terre. Un sentiment tout beau, tout neuf, un joli sentiment maternel. Elle bondit à son tour sur ses petons, bizarrement guillerette, et c'est le visage fendu d'un large sourire qu'elle laissa s'exprimer sa soudaine folie.

"Grand Prince Belphégor Mistry ! Il n'est plus temps de te cacher dans l'ombre de ces cachots, et je comprend bien que tu te lasses de tout ça ... Suis-moi. Suis-moi, les sous-sols sont vides à cette heure-ci, et pas très loin d'ici se trouve la Demeure de ton humble servante et de ses acolytes - et il n'y a sûrement personne dedans. Je t'emmène, vois-tu, parce que j'ai de quoi t'intéresser et te distraire, de quoi te changer radicalement et te permettre de laisser éclater ta Grandeur ! Suis-moi, vas, tu ne le regretteras pas."

Elle ne tendit pas sa mimine, d'une part parce qu'elle avait peur de froisser ainsi l'honneur du Prince, d'autre part parce que, quand même, ça ne la tentait pas franchement de se retrouver avec un bras détaché de son corps si elle s'était mise à marcher trop vite. Elle fit donc simplement un pas dans la direction de la sortie des cachots, faisant mine de s'effacer pour laisser passer, invitant, tout simplement.
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