Tout le bonheur du Monde [PV : Ma n'amie le Fruit = Cerise]

Le parc, un endroit magnifique quelques soit les saisons. Et là, c’était l’hiver, le parc était blanc, et le soleil brillait dans le soleil faisant refléter ses rayons sur cristaux de neige, donnant ainsi mal aux yeux aux personnes qui la regardait. Peut être parce qu’il n’était pas digne d’admirer cette beauté blanche. En ce qui concerne le jeune homme, il ne craignait nullement ce reflet, il pouvait regarder la neige au sol autant de temps qu’il le voulait. Il devait faire zéro degrés, mais le jeune garçon de gryffondor était habillé comme si il était en été, c’est-à-dire son habituel polo blanc fin et son jean bleu un peu large au niveau des cuisses, puis comme chaussure il avait…euh où sont elles ? Ah oui c’est vrai il ne les a pas misent, non il n’est pas fou, il ne craint pas le froid et aime sentir la neige sous ses pieds. En fait le jeune garçon est une sorte de radiateur vivant. Il n’a jamais froid, le jour où il aura froid c’est seulement parce qu’il sera très malade. Il marchait donc tranquillement dans le parc, à la recherche de personnes à qui il pourrait faire des câlins, qu’il les connaissent ou pas, mais pour l’instant il n’y avait personne, enfin vu la température, c’était un peu normale, mais pourtant il y avait un magnifique soleil, qui réchauffer l’atmosphère hivernal du temps. Un grand sourire sur les lèvres et un morceau de gâteau au chocolat dans la main, il regardait autour de lui chantonnant des chansons joyeuses, des chansons de noël.

En effet noël approchait doucement et en plus d’être déjà joyeux en permanence le jeune homme l’était encore plus en période de noël. Il passa alors de la marche tranquille au petit sautillement, balançant ainsi ses bras d’avant en arrière de façon alternée tout en chantant les petites chansons de noël. Apparemment, il y avait des élèves, puisqu’il entendait ricaner sous ses passages, il regarda, mais ne vit rien alors il continua a sautiller tranquillement. Il s’arrêta de sautiller, lorsqu’il arriva vers un chêne, car il y vit une touffe de cheveux qu’il connaissait très bien. La chevelure était celle de son amie Cerise, non ce n’était pas son amie a cause de son nom de nourriture, mais tous simplement parce qu’il la trouvait gentille et sympathique, et rassurez vous, il n’a jamais eu envie de manger Cerise, même si il adore ce fruit.

Il s’approcha donc d’elle à pas de loup dans la neige faisant le moins de bruit possible semant derrière lui des miettes de gâteau au chocolat au passage. Puis avec sa main libre, il apposa ses mains sur les yeux de Cerise qui pour l’instant lui tournait le dos et avec une voix mal modifiée et suraiguë il demanda alors en s’efforçant de ne pas rire, mais sans succès.

« Qui c’est ? »

Fit il en accentuant les mots de sa phrase, il mangeant un morceau de gâteau au chocolat tout en laissant sa main sur les yeux de la jeune fille. Il n’avait pas remarquer qu’un bout de gâteau c’était retrouvé sur son nez…

Le jeune gryffondor mangeant son gâteau et riant doucement dans le dos de la jeune fille avec un sourire immense sur les lèvres. Puis alors que ce dernier ricaner tous seul il sentait la jeune fille bouger, faire des mouvements, et lui, il riait comme un gros bêta. Puis quelques instant après, elle se retrouva elle aussi debout et il entendit la voix de la jeune fille, qui le démasquait, celui-ci enleva alors sa main de ses yeux. Il y avait une brise d’air qui parcourait le parc, d’ailleurs les deux jeunes gens l’avaient senti, puisque au moment ou le jeune homme allait dire « oui c’est moi », un coup de vent fit tomber un gros tas de neige sur la tête des deux élèves. Le jeune Cake, surpris par cette chose, se retrouva alors au sol, les genoux dans la neige et son bout de gâteau dans la neige. Le petit fruit rouge avait eu de la chance, elle avait réussi à rester debout, il tourna son regard vers la morceau de gâteau qui était par terre, il ouvrit grand les yeux et se jeta dessous pour le récupérer et le nettoya vivement, et en mangeât un morceau et sa bouché se termina par un long bruit de plaisir qui se traduisit par un « Hummmm ».

Il se releva droit comme un « i », mais sans le point, car il n’avait pas de chapeau sur la tête. Il regarda le petit fruit rouge, il devait ressemblait à un bonhomme de neige, car il sentait plein de chose froide sur lui, comme et bien par exemple de la neige, il utilisa sa main libre pour tâter ses cheveux, il y avait de la neige, il tâta ses oreilles, elles avaient de la neige. Puis il aperçut un flocon pendu à ses cils et souffle dessus, celui-ci parti, mais le reste, il le garda, la neige n’était que de l’eau, elle allait fondre plus tard. Puis il avala son dernier morceau de gâteau. Et regarda son amie le fruit rouge avec un sourire. Puis il lui demanda alors d’un amical tout en se marchant pieds nu dans la neige.

« Alors petit fruit rouge, comment vas-tu ? »

Il se tourna un instant vers le soleil, les mains dans le dos, il senti l’un de ses rayons sur son visage et celui-ci fit agrandir son sourire, puis il regarda nouveau son amie. Il la regarda de la tête au pied, apparemment elle aussi n’avait pas froid aujourd’hui, enfin surtout au niveau des jambes, parce que sinon elle était bien plus couverte que Lestat, lui c’était limite si il avait pas sa tenue pour dormir sur lui, car elle lui ressemblait un peu. Il mis ses main dans ses poches et en sortie quelque chose, c’était un paquet de bonbon, et c’était des plumes en sucre, Il ouvrit le paquet, et approcha celui-ci du nez de la jeune fille, en le bougeant de droite à gauche pour faire parvenir l’odeur jusqu’à ces narines et d’un ton tentateur il lui dit :

« Tu en prendrais bien une ? »

Grand sourire.

Il était donc là, debout, les pieds dans la neige, tenant le paquet de sucrerie, dans lequel venait de plonger son petit fruit rouge préféré. Il riait, il souriait, il était heureux, comme d’habitude d’ailleurs, ça ne changeait pas, c’est pour ça que le jour où on le verra plus rire, plus sautiller ou autre chose, il faudra se demander se qui se passe, mais en ce moment comme tous les moments depuis dix sept ans, le jeune cake allait très bien. Et puis comment ne pas être heureux ? il avait tous pour l’être, une famille formidable, des ami€s tous aussi les géniaux les uns que les autres. Il ne lui manquait rien, certain dirait peut-être l’amour une petite amie, mais Lestat est un garçon qui aime tous le monde, alors aimait une seule personne même que se soit en amour sa ne lui suffirait pas, car il devrait être exclusif envers elle, et il n’aimerait pas cela, en fait la chose qui le rendrait malheureux, serait sûrement de tomber amoureux.

Une brise légère fit bouger les quelques mèches de cheveux qui lui donnaient l’impression qu’il captait quelque chose. Une fois que son amie fut servit, il ferma le paquet après en avoir pris une qu’il fourrât dans sa bouche, et garda le paquet fermé dans sa main. Son amie le petit fruit rouge semblait beaucoup apprécier ce genre de sucrerie tous comme lui, il lui fit un sourire et l’écouta attentivement lorsque celle-ci pris la parole. Et lui répondit alors d’un ton enjoué :

« Oh mais de rien tous le plaisir a été pour moi chère petit fruit rouge. »

En même temps qu’il avait parler, il manger sa plume en sucre et ses paroles avaient étaient un peu décomposer par le fait qu’il manger en même temps, puis une fois sa plume terminer il se lécha grossièrement les lèvres pour saisir le sucre qui étaient resté sur celle-ci. Il regarda un instant le lac, tous souriant, puis reporta son regard vers la jeune fille, il fit quelque pas pour éviter d’avoir les pieds engourdit et répondit à cette dernière avec ton surpris.

« Un voyage à la neige ?! Mais où ça ?! Je n’ai pas vu les inscriptions ?! »

En effet notre jeune cake avait tellement était absorber par la rechercher de nourriture depuis la rentrée, qu’il avait complètement zapper les choses qui se passaient autour de lui, il était trop rêveur se garçon. Il regarda alors autour de lui, en bas, en haut, à droite, à gauche comme pour chercher où était l‘inscription, mais il avait tourner sa tête tellement vite qu’il en eu le tournis, il avait l’impression que ses yeux bouger tous seuls dans leurs orbites lorsqu’il arrêta de bouger la tête, puis une fois que ceux-ci furent revenu en face de leur trou, il put voir, son ami le petit fruit rouge avec de la neige dans la main et se dernier, un sourire aux lèvres, fit très rapidement un geste qui pourrait lui coûter cher en effet, il poussa la main de cette dernière par en dessous de façon à ce que la neige atterrisse dans le visage de son amie. Celle-ci se retrouva alors avec de la neige sur la figure et Lestat se retrouva entrain de rire, il fallait un rien pour l’amuser celui-là.

Aujourd’hui, le temps était magnifique à Poudlard. Le ciel était d’un bleu limpide, et le soleil dardait des rayons timides. Cependant, il régnait dehors un froid vivifiant, presque agressif. Leurrée par le beauté du ciel, la petite Violette avait décidé d’aller faire un tour dans le parc pour aller marcher dans la neige. La fillette avait toujours adoré la neige. Elle adorait le bruit des pas qui s’enfonçaient dans l’épaisseur blanche, les bonhommes de neige, les batailles, la luge… Enfin bref, tout ce qui avait un rapport avec la neige. Quand on pensait que cette merveille était juste de l’eau glacée ! La petite fille se disait que c’était fou ce qu’on pouvait obtenir à partir d’une matière tout à fait banale. Toujours est-il qu’en ce moment elle se trouvait dans le hall de l’école, marchant d’un pas rapide. Son cœur bondissait de joie à l’idée de sentir la neige sous ses pas. Elle couru pour parcourir les quelques mètres qui la séparaient de la porte.

Avec une joie enfantine, elle poussa le lourd battant. La première chose qu’elle fit, une fois dehors, fut de frissonner. Elle n’avait pas pensé qu’il puisse faire aussi froid ! Violette se frotta les mains et enfouit son cou dans l’étoffe réchauffante de son écharpe à l’emblème de sa maison. Ensuite, elle regarda le ciel. Il était encore plus beau vu de dehors. Vraiment, il semblait inaccessible, dans sa couleur parfaite. La fillette regarda, en réponse au ciel, le sol. Il était tout blanc, à perte de vue. Elle adorait les grands horizons, les grands espaces… La liberté, quoi. Le bonheur la fit rire. Ah que c’était bon de vivre ! La fillette s’amusa à marcher en fixant ses pieds. Ses pas laissaient des traces dans la neige.

Amusée, elle marcha jusqu’au lac, puis elle fit le chemin inverse, en marchant à l’envers. Elle faisait bien attention à ce que ses pas se confondent dans les traces qu’elle venait de laisser. La jolie Gryffondor se disait que si quelqu’un suivait ses pas, il se demanderait sûrement pourquoi ils disparaissaient tout à coup. Cette pensée la réjouissait. Juste le fait qu’on puisse se poser des questions sur quelque chose qu’elle avait créé la rendait heureuse. C’était vraiment bête, mais c’était comme ça. En riant, la fillette continua son petit jeu. La seule différence, c’est que maintenant elle s’amusait à marcher tout le temps en arrière. Ainsi, il s’imaginait dupant tout le monde qui croyait qu’elle venait de là où elle allait…

Bref, ce jeu était vraiment stupide, inconscient. Car en marchant à reculons, elle ne voyait pas ce qu’il y avait derrière elle. Violette était tellement absorbée par ses traces de pas et ses pensées fantaisistes qu’elle ne s’aperçut même pas qu’elle allait droit dans la direction de deux étudiants de Poudlard qui commençaient une bataille de boules de neige. Si elle les avait vus, la fillette aurait sûrement été surprise par leur âge avancé… Mais dans le cas actuel, elle marchait toujours dans leur direction, à reculons, les yeux rivés au sol. Elle reçut une boule de neige dans le dos. A force d’avancer, elle se trouvait désormais entre eux. Entre leur bataille, plus précisément. La jeune Gryffondor devait vraiment avoir l’air d’une folle. Lorsqu’elle sentit l’impact de la neige compressée dans son dos, Violette eut un prodigieux sursaut. Quasiment affolée, elle se retourna d’un bond. C’est là qu’elle aperçut les deux étudiants de septième année, en pleine bataille de neige… Elle les regarda d’un air tout gêné. La petite fille bredouilla, confuse, en se tordant les poignets :

- Heu… Je… Heu… Pardon, je ne voulais pas… Enfin, vous dé… vous inté ... Enfin vous m’avez comprise…

Sa voix se perdit dans un chuchotis incompréhensible. Elle se sentait vraiment idiote, les bras ballants, ne trouvant plus ses mots. C’était vraiment une chose rare chez elle. Mais là Violette avait été prise de cours. Elle n’avait pas pensé une seconde que d’autres élèves de Poudlard puissent avoir l’idée de sortir par ce froid de canard. Une pensée totalement idiote, voire égoïste. La fillette avait parfois tendance à se croire seule au monde. D’ailleurs parfois elle n’était pas dans le même monde que les autres, toujours plongée dans ses pensées.

C’est à ce moment-là qu’elle remarqua l’accoutrement singulier du jeune homme. Le plus étonnant, c’est qu’il se baladait les pieds nus. Complètement nus. Il avait enfilé un simple jean bleu dans lequel il semblait flotter, et un polo tout fin. Violette frissonna. Elle qui était une vraie frileuse… Ce garçon était vraiment bizarre. Très étrange. Et bien sûr, tout ce qui était étrange attisait la curiosité de la jeune fille. Elle eut envie d’en savoir plus sur lui. Elle se tourna vers la fille qui l’accompagnait. De taille plutôt grande, elle possédait un visage tout doux et des joues rosées qui lui donnait un air sympathique. Elle portait une jupe d’été, avec des collants et de grosses chaussettes qui tenaient bien chaud. Cette fille aussi était spéciale. Elle avait vraiment l’air gentil. Mais pas l’air gentil, dans le sens fille généreuse qui donne tout ou presque, plutôt dans le sens sympathique, qui se prend pas la tête, en gros. Violette ressentit pour ses deux drôles personnages une empathie immédiate. Curieux.

Quel gamin ce garçon, il avait beau avoir dix-sept ans, il était toujours aussi enfantin, enfin surtout là, car il peut avoir une discussion sérieuse, mais il aura tendance a dédramatiser si c’est triste, car sinon personne ne s’en sort. Il était donc là, plié en deux se tordant de rire devant la tête enneiger de son ami le petit fruit rouge. IL rigoler tellement qu’il se tenait les côtes et que ses yeux marrons commençaient a avoir quelques fuites, en effet des larmes de joie coulait sur ses joues rosies par le froid. Il riait tellement qu’il n’avait pas remarqué que ses pieds fussent maintenant sous la neige froide. De toute façon il ne craignait pas le froid alors il s’enfichait. Derrière son rire clair, il entendit celui du petit fruit rouge, celle c’était mise à rire aussi.

Il ne s’était pas arrêté de rire car il savait bien qu’elle ne savait pas faire les regards de reproches, d’ailleurs quand il la voyait ainsi, il riait encore plus. Elle riait, il riait, en fait tous les deux riaient à plein poumon, mais le jeune gryffondor riait tellement qu’il ne voyait pas se que tramer son amie, en effet elle avait saisit de a neige, mais il n’y fit pas attention, car son regard fût en quelque sorte attiré par une petit fille qui marchait a reculons dans la neige, son rire s’arrêta doucement quelque peu intriguer par cette jeune fille. Il se releva alors, pour se tourner vers le petit fruit rouge et lui faire part de son observation, mais au moment où il voulut lui parler, à peine eut il le temps d’ouvrir la bouche qu’il reçut en plein sur le torse une boule de neige. Cette boule de neige, il ne s’y attendait pas, si bien qu’elle le surpris et qu’il émit un cri aigue et sonore, qui aurait put provoquer une avalanche en montagne, d’ailleurs heureusement que la neige était déjà toute tombée de l’arbre sinon le pauvre petit fruit rouge aurait était enseveli sous la neige.

Au départ il ne riait pas trop encore sous le choc de la boule de neige, puis enleva celle-ci de son torse, mais au passage en saisi un peu dans sa main longue et fine, et s’approcha doucement de la jeune Cerise qui riait à plein poumon, puis dans un geste rapide, il la saisissait par la taille, pencha sa tête en arrière et lui fit manger la neige qu’elle venait de lui jeter sur le torse. Elle riait beaucoup moins à présent avec toute la neige dans la bouche. Le jeune homme se redressa avec elle, puis s’éloigna saisissant de la neige dans sa main. Et la jeta dans sa direction, mais celle-ci atterris sur le tronc d’arbre, il se dépêcha donc dans prendre une autre, mais au moment ou il releva sa tête il en reçut une en pleine tête du petit fruit rouge. Alors il jeta rapidement la sienne à l’aveuglette, et enlevant la neige sur sa figure il vit qu’elle venait d’atterrir sur le dos d’une autre personne, c’était la petite fille qu’il avait vu tout à l’heure, il sorti donc de sa cachette en sautant par-dessus. Et s’approcha de la jeune fille qui était toute gênée et qui bafouillait quelques mots, le jeune homme très grand, s’accroupi pour être à sa hauteur, il l’avait déjà vu, c’était une camarade de maison. Il lui dit alors pour la rassurer en lui caressant les cheveux avec un sourire doux.

« Ne t’en fais pas, c’est rien, tu sais moi aussi sa m’arrive... Ton dos ça va ? La boule était la mienne. Quel est ton nom petite fille ? »

Il lui fit un autre sourire, et tourna la tête vers la jeune Cerise au moment où il dit que lui aussi sa lui arrivait, car elle avait déjà surpris ainsi. Puis le jeune homme retourna son visage vers la petite fille aux cheveux blonds et lui demanda alors avec un sourire.

« Je t’ai aperçut tout à l’heure et… Je me demandais pourquoi tu marchais à reculons. »

Il sortie son paquet de sucreries de sa poche, l’ouvrit et le tendit à la petite fille qui était encore toute gênée de se qui venait de sa passer, et lui dit alors d’un ton doux.

« Tiens, vas y sers-toi se sont des plumes en sucres. »

Il lui sourit.

Arg la neige c’est pas bon…
C’est la deuxième fois qu’ils me fais le coup, et je réalise une deuxième fois dans la journée que la neige ce n’est pas bon du tout, ça n’a pas de goût, c’est froid et ça fait mal au dent. La neige, ça parait si doux et si pure au regard que je suis toujours surprise quand je découvre que c’est loin d’être aussi bon que je le pensais. Ca me rappèle la première fois que j’ai vu de la neige, beaucoup de neige chez Granny… J’ai l’impression que quand je me souviens de quelque chose les images d’une scène précise apparaît, comme si mon esprit se couvrais d’un voile qui me ramènerait dans le passé, j’ai l’impression que ça recommence encore. Ca arrive souvent en ce moment.



Je souris, toute la semaine qui suivais j’ai du rester cloué au lit prise par un monumentale rhume.

Lestat n’a toujours pas fini de me bombarder de boules de neige, enfin il n’arrive plus vraiment à me toucher. Il recule, et m’en lance une nouvelle qui fini son vol sur un tronc d’arbres à quelques centimètres de moi, et je riposte bien sure, dans une moment d’inattention je me dépêche de prendre une nouvelle poignée de neige et de lui balancer, elle lui arrive en pleine figure, je vise un peu n’importe comment mais la neige arrive toujours a l’endroit voulu, c’est ce qu’on pourrais appeler de la chance. Et voila que le petit Cake essaie de m’en renvoyer une nouvelle, qui n’arrive toujours pas jusqu'à moi mais sur une pauvre petite fille que je n’avais pas aperçus, normal comme j’était dos à elle me diriez vous.
La petite blondinette est rouge comme une cerise bien mure, elle s’excuse à tout vas, c’est plutôt mignon. Le grand gourmand s’approche de la petite pour la rassurer, je souris en voyant qu’il est presque obligé de s’accroupir pour lui parler, il est si grand, si maigre c’est incroyable. Il essais de la rassurer, lui demande son nom et lui tend un des ses paquets de bonbon. Enfin je ne suis ce qu’il à dit précisément, je suis un peu trop loin.
Je m’approche d’eux deux. La jeune étudiante est vraiment trop mignonne, elle à une petite bouille toute ronde avec des petites joues qui me donne un étrange envie d’y déposer un gros bizou baveux. Je m’attarde un peu sur ses yeux qui sont bleu, comme beaucoup des personnes qui sont blondes, mais ils sont vraiment extrêmement foncé, je suis un peu loin mais si je n’y aurais pas fait attention j’aurais pensé qu’ils étaient noirs. J’aime bien c’est pas banal ! Elle est toute fine et toute petite, elle ne rappelle vraiment moi à son age… morphologiquement j’étais presque identique, avec des yeux vert…

- Pas besoin de t’excuser autant, tu nous dérange pas vraiment

Je les ai rejoins, et j’adresse un grand sourire à la petite fille, je ne l’ai jamais vu dans l’école avant, du moins je n’y avais pas vraiment fais attention. Elle soit sûrement être en première année dans une autre maison que moi. Elle n’a pas l’air méchant pour un sous, elle me parais même naturellement sympathique, je me demande vraiment comment je fais parfois pour arriver à cerner certaines personnalités si facilement.
Bon, je ne vais pas moi aussi la bombarder de questions, elle n’a même pas encore répondu a Lestat. Je me contente de continuer à lui sourire, cette petite dégage quelque chose, c’est impressionnant.

La petite fille regarda le garçon s’approcher d’elle avec un peu d’appréhension. Il faut dire qu’il l’intimidait, ce grand jeune homme tout décoiffé. D’accord, il avait l’air sympa mais bon, on ne sait jamais. Elle resta donc sans bouger, tandis que le jeune homme s’accroupissait à sa hauteur. Et là, subitement, elle n’eut plus peur du tout. Il avait un sourire affectueux, son regard brillait de bienveillance. Il se mit à lui caresser les cheveux, ce que la fillette trouva un peu bizarre, mais c’était apaisant. Le grand garçon lui dit gentiment que ce n’était rien, que ce n’était pas grave, que lui aussi ça lui arrivait… Violette eut envie de rire mais elle se retint. Elle se contenta de sourire. Ensuite, le jeune homme s’inquiéta un peu de son dos et lui demanda son nom. Elle s’apprêtait à répondre mais le garçon s’était tourné vers la fille, et sans doute venait-il d’oublier sa question, car il lui dit autre chose sans se soucier de la réponse. Violette, loin de se vexer, eut une fois de plus envie de rire.

Le jeune garçon lui faisait penser à elle, qui était tout le temps distraite pour tout, qui était une vraie tête à trous. Elle était toujours dans la lune mais ce garçon semblait pire qu’elle, encore plus hors de tout. Dans son monde. Mais quand même, elle avait fait fort elle aussi. Elle s’imagina entrain de marcher comme une folle à reculons, et son embarras revint subitement. Sans doute que le garçon lui disait que lui aussi ça lui arrivait juste pour la rassurer… Celui-ci sortit de sa poche un paquet de plumes en sucre. Violette les regarda avec envie. Tout ce qui était sucré et doux, elle adorait. Alors, les plumes en sucre… Le garçon lui proposa d’en prendre, et bizarrement, elle trouva que sa voix, comme les plumes en sucre, était douce et sucrée. Quelle drôle d’idée.

La petite fille plongea la main dans le paquet. Elle en sortit une longue plume blanche qui brillait un peu au soleil. Elle semblait vraiment délicieuse… Violette la regarda presque avec tendresse, releva la tête vers le jeune homme qui lui sourit et auquel elle sourit aussi, puis commença à suçoter sa plume du bout de la langue. Hmm… Quel délice ! Le sucre fondait sur sa langue et coulait dans sa gorge. Elle mourait d’envie de crier « trop booooon ! » mais elle se retint de justesse. Tout en dégustant sa sucrerie, Violette aperçue la fille qui était avec le jeune homme s’approcher d’eux. La fillette vit le grand sourire que lui adressait la jeune fille. Elle était beaucoup plus âgée que la première année, mais elle semblait avoir gardé l’innocence et la joie de l’enfance. Ses beaux cheveux blonds rayonnaient sous le soleil de Décembre et ses joues étaient rosies par le froid. Violette lui sourit et fut ravie lorsque la jeune fille annonçait que la fillette ne dérangeait pas, qu’elle n’avait pas besoin de s’excuser. La fillette choisit ce moment là pour parler. Sa voix était enjouée maintenant, elle ne craignait plus rien. Elle fit, en agitant sa plume en sucre toute collante :

- Je m’appelle Violette ! Je suis en première année… A Gryffondor, dit-elle en montrant l’insigne de sa maison. Elle fit un geste circulaire avec sa plume pour montrer Poudlard. Vous ne trouvez pas que c’est magnifique Poudlard enneigé ? Moi quand je suis arrivée ici, je me suis dit que c’était sûrement l’endroit le plus merveilleux du monde. Et comme ça, sous la neige, c’est vraiment très beau. Au fait… Comment vous vous appelez ?

Violette tourna son regard de fillette vers les deux autres. La tête légèrement penchée, elle était trop craquante. Elle leva les yeux vers le ciel bleu, en mettant une main en visière pour se protéger du soleil. Une petit oiseau voletait au-dessus d’eux, et chantait doucement. La petite fille trouva que c’était incroyable pour la saison. Mais pourquoi n’avait-il pas migré ce petit oiseau ? Etait-il envoûté par la magie de l’école de sorcellerie ou bien s’était-il perdu, tout bêtement ? Peut-être que sa famille l’avait laissé là tout seul… Stupidement, Violette se sentit un peu triste pour l’oiseau. Mais il gazouillait tranquillement et ne semblait pas malheureux. La fillette en déduisit qu’on ne pouvait pas souffrir tant qu’on état à Poudlard. Bien sûr, elle se trompait mais c’était ainsi, elle se sentait tellement en sécurité ici ! Elle reporta son attention sur la fille et le garçon qui n’avaient pas encore répondu. Elle cligna des yeux car le soleil l’avait un peu ébloui et des étoiles dansaient devant ses yeux. Elle chancela très légèrement.