Always The Same

Always The Same
[J'écris à la première personne et au présent, vous n'êtes naturellement pas obligés d'en faire de même ^^ ]
Three Hundred and Forty Words

Je pousse un long soupir. Je ne sais pas vraiment ce que je fais là... A vrai dire, mes pas m'ont mennée ici sans que vraiment je ne m'en aperçoive. Là, si quelqu'un me regardait de loin, il verrait une petite Serdaigle à l'air un peu pommé, qui se balade tranquilement dans le parc, sans rien de particulier, mis à part, peut-être, la passion qu'elle s'est visiblement trouvée pour les insectes bourgeonant dans l'herbe morte. Il n'aurait pas tout à fait tord. Là, je suis dans un de ces moments où l'envie de solitude me prend, sans que je ne puisse rien faire pour l'en empêcher. Et comme la plupart du temps, je ne sais pas pourquoi il arrive. Et comme la plupart du temps, j'ai envie de pleurer pour rien. Sans savoir pourquoi.

Au dessus de moi, l'habituel ciel grisâtre est fidèle au poste. Nouveau soupir. Comme toujours, la climat nous donne une température extérieure relativement fraiche, alors que l'on a trop chaud à l'intérieur. Je préfère être dehors, bien que je maudisse cette légère brume , et ce vent glacé qui vient s'y ajouter, les deux formant un couple parfait dont le résultat premier est de me faire pleurer. J'ai envie de me foutre des claques. Je déteste me savoir dans cet état. Je déteste un peu tout, d'ailleurs, en ce moment.

Là, si le même type de tout à l'heure n'aurait décidément rien trouvé de mieux à faire que de me regarder, il serait probablement entrain de se demander jusqu'où ma bravoure et mon insoucience me pousseraient à aller, et pourraî s'inquietter de ma santé mentale alors qu'il me verrait avancer comme si de rien était, de la façon la plus naturelle possible, vers l'arbre le plus violent du collège. Il n'aurait pas tout à fait tord. Finalement, je m'arrête et m'assoies à une dizaine de mettres de l'arbre. De mon sac, je sors un boucain, une plume, et un rouleau de parchemin. Le mieux à faire lorsque je suis dans cet état second est de bosser.

Ce matin Nathan avait décidé d'aller faire un petit tour dehors. Il avait déjeuné en lisant la gazette du sorcier qui annonçait les habituels vols, effractions et nouvelles lois que le ministre mettant en place.
Nathan ne s'intéressait pas vraiment à la politique du monde magique mais il aimait surtout lire les faits divers au dos du journal.
Une fois il avait lu qu’une sorcière avait demandé en pariage la ministre de la magie en fonction. Ce dernier parlait avec son garde de corps et au moment où la sorcière faisait sa demande le ministre avait répondu oui à une question du garde du corps. La femme croyant que la réponse s’était adressée à elle lui avait sauté au cou.
On pouvait souvent trouver des accidents tels qu’une personne mordu par un livre ou une cuvette de toilette. Nathan aimait bien imaginer la scène, s’était tellement drôle. Et puis ça lui donnait des idées pour faire des blagues lui-même.

Après avoir mangé plus de six toasts et une demi-cruche de jus de citrouille, il décida d'aller digéré en marchant. Ce matin il n'avait pas cours alors il comptait bien en profiter. Il traversa la grande salle où des élèves rentraient et sortaient sans cesse. Certain avaient des yeux encore endormis et la bouche pâteuse, alors que d’autres bien réveillés parlaient avec animation.
Lorsqu’il arrivât dans le hall, il sortit directement dans le parc qui était désert à cette heure encore matinale. L'air y était frais, il avait bien fait de prendre sa cape, la rosée du matin avait mouillé le sol et les chaussures de Nathan s'enfonçaient dans l'herbe émettant un petit bruit de suçon dès qu’il levait un pied. Il marcha un petit moment, les mains dans les poches pour tenir ses doigts au chaud, le nez en l'air regardant le ciel gris et respirant la bonne odeur de l'herbe mouillée. Il aimait avoir l’impression d’être seul dans un endroit même s’il savait que non loin de là des dizaines d’élèves déjeunaient.

Il contourna les serres puis continua son chemin. Il jeta un coup d'œil en direction du lac qui était clair. La surface était plane et le faible soleil s'y reflétait dedans.
Le seul bruit qu'il entendait était quelques gazouillements d'oiseaux courageux et de bruissements d'ailes de chouettes qui profitaient de l'heure du petit déjeuné pour aller porter des lettres à leurs propriétaires.

Nathan errait déjà depuis 20 bonnes minutes dans le parc lorsqu'il vit au loin une jeune fille assise à plusieurs mètres du saule cogneur. Elle était penchée en avant, comme si écrivait quelques choses. Nathan s'avança encore et lorsqu'il fût qu'à quelques mètres il cru reconnaitre une Serdaigle de la même année que lui. Il l'avait déjà vu dans la salle commune mais n'avait jamais osé lui parler.
Il ne voulait pas la déranger dans ce quelle faisait, mais il était trop tard, la jeune fille avait sentit la présence derrière elle car elle se retourna.

"- Euuuh. Salut. ... Moi c'est Nathan. Je- hum - suis surpris qu'il y ait âme qui vive dehors."

Always The Same - Part 2
[Disow du retard, Internat...]
Five Hundred and Seventeen Words

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Year : Third

Mes yeux sont perdus dans le vide. J'étais sensée bosser, je sais... Mais je galère un peu, à vrai dire... "Expliquez les caractéristiques du Philtre de Confusion. Vous commencerez par donner le processus de fabrication, et chercherez à comprendre pourquoi et comment les ingrédients mélangés permettent de rendre confus toute personne dont les lèvres entreront en contact avec le philtre. Seront notées la richesse du devoir, la claireté des explications, la présentation." Ça fait à peu près dix minutes que mes yeux sont fixés sur la consigne sans que je ne puisse rien en tirer. Jusqu'à là, je ne suis seulement parvenue à citer la recette. Pour le reste, je ne trouve rien dans mon livre. Nouveau soupir. Je me prends la tête dans les mains. J'ai l'impression que le prof s'est trompé dans le programme...
Je songe à aller à la bibliothèque pour emprunter tout ce que je peux étant susceptible de m'aider sur le sujet... Puis me résigne. Il est tôt, et les gens ont plutôt l'habitude de dormir lorsqu'ils n'ont pas cours le matin... Je ne suis pas vraiment d'humeur à retrouver le bibliothécaire pour que celui-ci me rabâche encore et toujours que je n'ai pas rendu "Le Quidditch à travers les Âges, le Manuel de psychologie des hippogriffes, La Quintessence, le Syllabaire lunerousse, Les pouvoirs que vous avez toujours eus sans le savoir et comment les utiliser maintenant que vous êtes un peu moins sages, Guide des écoles de sorcellerie en Europe...". Souvent c'est lorsqu'il arrive à ce livre-là que je pars sans lui dire un mot, ce qui fait que j'ignore ce que j'ai emprunté d'autre. Je pourrais aussi partir à la recherche de septième années et leur querir de l'aide... Mais non, la salle commune est trop haute.
Alors que je commence à désespérer définitivement - chose très rare venant de voir, je m'étonne moi-même, cette humeur ne me réussit vraiment pas -, j'entends quelqu'un venir de derrière moi. J'entends les pas de cet inconnu froisser l'herbe morte. Sur le coup, j'ai la flemme de me retourner. Il continue d'avancer. Il vient vers moi, je crois. Il ne doit pas me connaître, je crois, sinon il saurait que lorsque je suis seule, c'est que je veux le rester. Il avance encore... D'un autre côté, je m'ennuie royalement, et je sais que si je reste là à rien faire, je vais finir par m'énerver sur ce sujet de potion. Je me retourne. C'est un garçon de Serdaigle, de la même année que moi. Je le croise juste en cours ou dans la salle commune. Ses amis, je crois, l'appellent Nath.
Euuuh. Salut. ... Moi c'est Nathan. Je- hum - suis surpris qu'il y ait âme qui vive dehors." Je ne peux m'empêcher de sourire. J'avais raison pour son nom. Je me lève, essuie vite-fait la jupe et les collants de mon uniforme, et lui tends la main. Malory Fender. Faut croire qu'on est deux dingues à vouloir sortir par ce temps. Je ramasse mes affaires, et les serre contre mon ventre. Faudrait que je me change les idées, de temps en temps.

Lorsque Nathan se présenta, la fille se leva et essaya brièvement ses jambes. Il esquissa un petit sourire puis la jeune fille lui tendit sa main en se présentant :

« -Malory Fender. Faut croire qu'on est deux dingues à vouloir sortir par ce temps. »

Nathan rigole, il ne s’attendait pas à ce que la dénommée Malory soit ravie de sa présence. Pourtant elle ramassa ses affaires comme pour l’inviter à une balada matinale dans le parc. Pourquoi pas, pensa Nathan !

« - Ce sont plutôt ceux qui dorment encore les dingues. C’est super beau à cette heure ci, et puis on fait de belles rencontres. »

Il ne voulait pas que Malory croit qu’il la draguait et prenne peur. Il n’était pas dans le genre de Nathan d’aborder les filles pour ce genre de relation. D’ailleurs il n’était encore jamais sorti avec une fille se préoccupant plus de faire le petit rigolo que le loveur. Et puis on ne pouvait pas dire qu’il avait un physique pour faire le malin au près des filles. Ce n’est pas qu’il est moche mais il est encore si jeune, aux yeux de certaines filles il pourrait passer pour un gamin.

Il regarda du coin de l’œil Malory. Elle était vêtue de l’habituel uniforme de l’école. Ses cheveux blonds touchaient à peine l’épaule ce qui lui donnait un air sérieux mais en même temps mignon. Nathan regarda les livres qu’elle tenait très serré contre sa poitrine.

« - Tu sais personne ne va te les piquer ! Tu étudiais quoi avant que je te dérange ? »

Il leva son regard espiègle vers Malory et lui sourit. Il était dans la nature de Nathan de faire connaissance avec les gens de façon très … Il n’y avait pas vraiment de mots pour définir cette attitude qu’avait Nathan envers les autres. Certains vous diront qu’il est marrant et joyeux, d’autres méchants et inintéressant. En tout cas le but de Nathan était de faire rire les autres après que certaines personnes le prenne mal ou non, Nathan ne s’en souciait pas vraiment, il n’avait que faire des disputes et engueulade.

[T'inquiète pas pour le retard, ils ont tout leurs temps nos deux Serdy ^^]

Always The Same - Part 3
[Tes réponces m'ont satisfaite ^^]
Five Hundred and Thirty Words

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Year : Third

Ce sont plutôt ceux qui dorment encore les dingues. C'est super beau à cette heure-ci, et puis, on fit de belles rencontres. J'esquisse un sourire amusé. Je ne sais pas si c'est moi qui me fais des films, mais j'ai l'impression qu'il me drague... Nan, c'est sûrement moi, il a pas les caractéristiques "typiques" du mec entrain de draguer. Du moins, lorsqu'elle voyait des gars faire la court à ses amies, il ne la lâchaient pas deux yeux. Nathan, là, se contente de regarder en face de lui. Malgré moi, je rougis. Encore et toujours cette saleté de timidité incontrôlable. Je m'énerve. Je détour ne regard, et celui-ci se perd dans la contemplation du parc. J'avoue que c'est pas moche... Mais j'aurais préféré rester à dormir... J'ai pas encore trouvé l'antisort pour empêcher mon réveil de sonner tous les matins à 8 heures...
Nous continuons notre marche. ~~Les petits oiseaux chantent et viennent en cercle autour de nous. Oh ! Miracle, des roses apparaissent sur le sol !~~ Sans y penser, je resserre mon étreinte sur le tas de parchemins et le livre que je tiens contre moi. Le Serdaigle ne manque pas de me le faire remarquer. Tu sais personne ne va te les piquer ! Tu étudiais quoi avant que je te dérange ? Je hausse un sourcil. Je ne sais pas vraiment comment le prendre. Son regard espiègle me donne l'impression que c'est du foutage de gueule pur et simple, mais son sourire n'a pas l'air méchant, ni même mesquin, comme s'il avait simplement envie de blaguer. J'aurai pu répondre agressivement, mais je ne connais pas assez pour ça. J'opte pour une réponse neutre. Le devoir de Potions... Tu l'as fais ? Il est assez galère...
Ça va bientôt faire dix minutes que l'on marche comme ça, côte à côte, en échangeant quelques répliques. Pendant ce temps, j'ai eu le temps de l'observer avec plus d'attention... De taille moyenne, le garçon abordait une carrure assez musclée aux épaules larges. Sa peau est blanche à l'en croire malade, et elle contraste avec ses cheveux et ses yeux, tous deux noirs de jais. Il a gardé son air gamin de sa jeunesse, et on peut lire dans ses yeux comme un léger pétillement, laissant imaginer une joie de vivre débordante et un certain intérêt à la connerie, mais celles-ci tranchaient avec son attirance apparente pour le noir : sa tenue vestimentaire n'était faite que de ça.
Nous sommes toujours entrain de marcher. Bien que, depuis que la petite promenade a commencé depuis un moment déjà, et que pendant tout ce temps nous n'avons fait que discuter de tout et de rien, je ne me rends compte que maintenant d'un détail qui me gène. Sans prévenir, je m'arrête et m'assoie dans l'herbe, les jambes en tailleur. Je le regarde en souriant, l'invitant à faire de même. En fait, j'aime pas du tout parler à des gens dont je connais rien... J'attends quelques secondes. Vas-y, parle-moi de toi ! T'es d'où ? Origine Moldue, Sorcière ? T'as des frères, soeurs ? C'est quoi tes.... hobies... ? Je prononce ce dernier mot avec l'accent britannique très prononcé de ma grand-mère... Je déteste ce mot, à vrai dire.

Lorsque Nathan et Malory partirent promener, Nathan eut le temps de la regarder. Elle n'était pas vraiment grande pour son âge et avait un physique encore de petite fille. Nathan surpris son regard sur la petite poitrine de sa jeune amis et soudain gêné au cas où elle l'ai vu, il regarda son visage. Son visage d'une finesse déconcertante était à peine maquillé.
*Elle n'en a pas besoin* pensa Nathan.

Nathan avait calé son pas sur celui de Malory et il avait entamé la conversation avec une bête provocation sur ce qu'elle tenait serré contre elle. Mais à son grand soulagement elle ne le prit pas mal.

"-Le devoir de Potions... Tu l'as fais ? Il est assez galère...
- Non, je l'avais oublié celui là ! Je verrais ce soir !"

La conversation s'engage fébrilement sur les cours. Ce n'était pas le meilleur sujet pour faire connaissance, mais Nathan n'ose pas parler d'autre chose.
Puis au bout d'un bon moment, Malory s'assit d'un coup, près d'un arbre. Nathan se demande d'abord où elle est passée puis baisse la tête et la voix par terre. Malory l'invite à s'assoir.
Nathan se laisse tomber à côté d'elle. Il étend ses jambes devant lui et met ses mains derrière pour se tenir.

Malory le regarde un instant en souriant puis dit :

"-En fait, j'aime pas du tout parler à des gens dont je connais rien... Vas-y, parle-moi de toi ! T'es d'où ? Origine Moldue, Sorcière ? T'as des frères, sœurs ? C'est quoi tes.... hobies... ?"

Nathan est d'abord surpris, il n'a pas l'habitude qu'on lui demande de parler de lui. Mais ravi qu'on s'intéresse à lui, il s'exécute :

"- J’ai un frère de 10ans et une sœur, Hannah de 4ans, il sentit une pointe d’émotion de sa voix lorsqu’il parla de sa sœur et il se rendit compte qu’elle lui manquait. Ma mère est d’origine moldue et elle est institutrice et mon père qui est d’origine sorcière guérisseur.pensant qu’il avait assez parlé de sa famille peu intéressante, il passa ensuite à lui.Moi j’aime bien faire des blagues, il affichât un grand sourire et m’amuser. On est encore jeune, alors pourquoi se prendre la tête comme des adultes. Ensuite mes hobies, il avait essayé de prendre le même accent que Malory mais n’avait pas réussi et ça donnait un mélange entre du russe et du Sénégalais.J’adore le quidditch, mon père a été un joueur dans sa jeunesse. J’aime aussi la nature et puis la musique. J’écoute surtout le pop/rock ! Je ne supporte pas ceux qui mettent des chaussettes de sport pour la vie de tous les jours, et encore moins les filles qui se maquillent entre les cours.

Il espérait que Malory ne faisait pas parti de cette catégorie de fille mais il en doutait fortement. Et puis s’il s’était trompé et qu’elle passait son temps devant une glace à se refaire la tête, tempi pour lui ils resteraient amis.
Nathan eut un faible sourire, il pensait déjà à Malory presque comme s’ils étaient mariés alors qu’ils se connaissaient depuis à peine une heure. Décidément il ne savait pas ce qu’il lui arrivait mais cette fille avait un pouvoir surnaturel caché.

« -Voila ce que je peux dire sur moi ! Tu veux savoir autre chose ? Ma pointure peut être, je fais du 41. Je dors sur le ventre et en caleçon. »

Il regarda Malory en espérant que ça allait lui faire rire et qu’elle pourrait livrer un peu d’elle-même.

Always The Same - Part 4
[x. Rien à dire .x]
Six Hundred and Forteen Words

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Year : Third

Notre conversation, qui, au fur et à mesure que nous avancions dans notre marche, était devenue entièrement consacrée au cours, était plutôt barbante, malgré mon sérieux et mon intérêt porté aux potions. Aussi, ça me soulage de voir que ma question ne le gène pas. Au contraire, ça à l'air de lui faire plaisir que je pose des questions sur lui, sur sa vie. Tant mieux. Sauf qu'il vient de partir dans un monologue que rien ne semble capable d'arrêter. Mais honnêtement, ça ne me gène pas. Au contraire, je l'écoute alors qu'il parle, ne lâchant que de temps en temps des brèves répliques genre Moi aussi ! ou Ouais... Il semblerait qu'on ait les mêmes centres d'intérêts. Je m'étonne d'ailleurs que nous n'ayons jamais fait plus ample connaissance.
...Je ne supporte pas ceux qui mettent des chaussettes de sport pour la vie de tous les jours, et encore moins les filles qui se maquillent entre les cours. Il me regarde bizarrement, avec un léger froncement de sourcils, comme s'il craignait d'avoir dit une connerie en sortant sa dernière phrase. Je le rassure. T'en fais pas, je suis pas ce genre, faut déjà que les filles me fassent penser à me maquiller le matin... Je souris. Pendant quelques secondes, un blanc tombe entre nous deux. Je déteste ces moments, des moments que l'on croirait morts... A nouveau, et toujours sans savoir pourquoi, je rougis. Je me re-énerve... J'ai remarqué que Nathan était parti dans une sorte de bug... Je détourne la tête, et laisse sortir un toussotement léger. Le Serdaigle sort de sa rêverie, et reprend son sourire habituel.
Voila ce que je peux dire sur moi ! Tu veux savoir autre chose ? Ma pointure peut être, je fais du 41. Je dors sur le ventre et en caleçon. J'explose de rire. Ça fait longtemps que je n'ai pas ri comme ça, pour un rien, une blagounette stupide. J'avoue que ça fait du bien, de temps en temps, de sortir du boulot. Je décroise mes jambes, et les plie contre ma poitrine. Je passe mes bras autour, et pose ma tête sur mes genoux. Je me doute que c'est à mon tour, maintenant, de me présenter. Je fais une moue significative. Je déteste ça. M'enfin, je n'ai pas vraiment le choix, et faut avouer que c'est moi qui ai lancé le sujet... Allez, je me lance.
Alors moi... Je dors à demi recroquevillée sur moi-même, en soustif-boxer, et je fais du 36. Je sais, petits pieds. J'esquisse un sourire, qui se veut détendu. Sinon... J'habite à Londres - Pendant les vacances, normalement je rentre toujours chez moi - Puis... J'ai une mère et un père... Je marque une pose, lorsque je me rends compte de la débilité de ce que je viens de sortir. Nan, en fait c'est pas ça que je voulais dire... J'ai une soeur, Julia, qui a 11 ans, et un frère, Anthony... Seize mois. Il était pas prévu, lui, mais ma mère a refusé d'avorter. Alors... Avec ma soeur, ça se passe bien, mais j'ai un peu de mal avec Tonny. En fait, je comprends pas trop son langage, et il s'est décidé à m'appeler Molo... Je souris à nouveau, en pensant au fou rire de ma soeur en entendant ce nouveau nom, assez... personnalisé. J'adore aussi le Quidditch - j'ai une préférence pour les Harpies de Holyhead. Côté musique, comme toi, le Pop/rock... Après, je n'ai aucun mépris particulier pour ceux qui portent des chaussettes de sport tous les jours. C'est confortable, ces trucs ! Par contre, j'aime pas trop le noir... Je respire. Je n'ai pas l'habitude de parler autant de moi d'un coup. Ça fait du bien, c'est vrai.

Au grand soulagement de Nathan, Malory trouva la fin de sa présentation marrante et rigola. L’ambiance entre les deux Serdaigles se détendit considérablement. Lorsqu’elle rigolait, son visage s’éclairait d’une lueur indéfinissable. Nathan regarda ses lèvres étirées laissant voir ses dents blanches. Son petit nez presque parfait et ses yeux qui étaient maintenant légèrement plissés ce qui leurs donnaient un air rieur. Le changement entre l’expression qu’elle arborait quelques minutes plutôt était saisissant.

Maintenant qu’il la voyait ainsi il était clair que Malory n’était pas de ses filles qui se pomponnaient à tout bout de champ. Ses yeux étaient à peine maquillés, juste pour dire de plus les marquer. Ses lèvres devaient avoir une faible quantité de rouge à lèvre et ses pommettes, Nathan ne su dire si elles étaient rose à cause de la fraicheur ou d’un peu de maquillage.

Au bout de quelques secondes, ils s’arrêtent de rire et Malory reprend l’expression anime habituellement son visage. Elle parait maintenant moins détendue, change de position et fait une moue qui veut tout dire. Au moment où Nathan allait lui dire que ce n’était pas grave qi elle ne voulait pas se livrer un peu, elle prit la parole.

« -Alors moi... Je dors à demi recroquevillée sur moi-même, en soutif-boxer, et je fais du 36. Je sais, petits pieds. »

Nathan fut d’abord surpris par cette introduction, il ne s’attendait pas à ce genre de révélation venant de Malory. Mais en la regardant il comprend qu’elle essaye de se détendre. Il lui sourit pour l’encourager à continuer.
Malory décrit d’abord sa famille et Nathan remarque quelques similitudes comme le fait qu’ils soient tous les deux ainés ou d’avoir un frère ou une sœur assez jeune. Puis elle aussi aimait le Quidditch et le pop/rock.

« -Par contre, j'aime pas trop le noir... »

Nathan baisse son regard sur ce qu’il avait enfilé ce matin. Il portait un polo noir et un pantalon noir aussi et il avait jeté un sweater, gris clair sur ses épaules. Et aux pieds il avait mis les chaussures réglementaires, noires qu’il avait cirées la veille. Il regarda Malory et avec un sourire qui se voulait presque comme une excuse :

« - Moi j’aime bien le noir, ça fait le contraste avec mon caractère. Tu ne dois pas aimer porter les uniformes de l’école si tu n’aime pas le noir ?

Au loin, il voyait quelques élèves sortirent de Poudlard. Certains allaient sans doute se rendre au terrain de Quidditch alors que d’autres faire une simple promenade.
*Tant qu’ils ne viennent pas par là*
La matinée était maintenant bien entamée et il n’avait pas vu le temps passer. Heureusement qu’il n’avait rien prévu de faire parce qu’il était tellement bien là.
Le ciel commençait un peu à se dégager mais ce n’était pas encore le super beau temps. Nathan se repassa un instant dans sa tête ce que lui avait dit Malory puis voulant casser le petit temps de silence qui s’était mis en place, il lui a demandé :

« -- Tes parents ils font quoi comme boulot, si ce ‘est pas trop indiscret ? »

Always The Same - Part 5
[x. Disow... Vraiment pas d'inspi là... .x]
Three Hundred and Sixty Eight Words

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Year : Third

Je m'étonne moi-même. Moi qui, habituellement, suis plutôt distante avec ceux que je ne connais pas, je me rends compte que je suis purement et simplement entrain de raconter ma vie à un garçon que je ne connais que depuis une demi-heure. Mais bizarrement, ça ne me gène pas. On a, certes, des différences - Nathan a plutôt l'air d'un mec qui ne pense qu'à faire des conneries et à oublier la discipline, de mon côté je suis du genre sérieux et travailleur -, mais je remarque tout de même des similitudes, côté goûts, voire même famille. Le vent s'est levé. Je vois au loin les arbres de la forêt interdite frémir. Moi j’aime bien le noir, ça fait le contraste avec mon caractère. Tu ne dois pas aimer porter les uniformes de l’école si tu n’aime pas le noir ? Ça contraste avec son caractère... Je retiens un petit rire. A vrai dire, je vois pas l'intérêt de faire contraster ses habits avec son caractère. Ce type m'amuse.
Je trouve cette couleur trop sombre, trop triste... Je déteste les uniformes, c'est sur ça fait plus sérieux mais... Ça fait... Mort je trouve. J'esquisse une moue amusée. J'ai jamais été douée pour m'exprimer. Le vent pousse les nuages vers l'est. Quelques éclaircies -certes très courtes - apparaissent. Néanmoins, les vent refroidit l'atmosphère. Je frissonne (Me fais pas le coup du "T'as froid ? J'te passe mon manteau !) T'es parents ils font quoi comme boulot, si ce n'est pas trop indiscret ? Je souris. Au point où on en est des indiscrétions... Ma mère est Aide aux médicomages à St Mangouste, mon père bosse chez Fleury et Botts, au chemin de traverse. T'as du le voir déjà... Le brun, qui quitte jamais ses lunettes, avec un peu d'embonpoint... Nan ?
En faisant le moins d'efforts possibles pour bouger, je tends la main vers mon sac. Non sans difficultés, je l'attrape et je cherche mon pull. Et toi, 'font quoi tes parents ? Tandis que je trouve mon vêtement, j'attrape au passage une boite de Dragées Surprises, J'en prends une au hasard, et en lance une autre à Nathan. Je ferme les yeux en portant la mienne à la bouche... pour finalement la recracher. Ark... ! Poubelle...

« - Je trouve cette couleur trop sombre, trop triste... Je déteste les uniformes, c'est sur ça fait plus sérieux mais... Ça fait... Mort je trouve. »

Nathan hausse un sourcil, mort ! S’était un mot bien fort pour décrire une couleur, mais il était vrai que le noir n’est pas une des couleurs les pus gai. Si Nathan mettait des couleurs gaies comme du jaune, du vert pomme ou du turquoise en plus de son air rieur et de ses yeux de chenapans, on le prendrait surement pour un clown. Avec un peu de noir il faisait un peu plus sérieux.
Un léger vent se lève et rafraichi l’air. Malory frissonne un peu, et sourit avant de répondre à Nathan :

« - Ma mère est Aide aux médicomages à St Mangouste, mon père bosse chez Fleury et Botts, au chemin de traverse. T'as du le voir déjà... Le brun, qui ne quitte jamais ses lunettes, avec un peu d'embonpoint... Nan ? »

Nathan ne se souvenait pas vraiment des jours où il était allé sur le chemin de travers. Fleury et Botts, il mit du temps à se souvenir de quel magasin il s’agissait.

« - Fleury et botts, le magasin de livres. Je n’ai pas vraiment fais attention aux vendeurs parce que il y a toujours plein de monde et il faut déjà faire attention où on marche alors on ne prend pas le temps de regarder autours. »

Nathan sentit un frisson l’envahir tout à coup. Il prit son sweater qu’il avait posé sur ses épaules et l’enfile. Malory se mit à farfouiller dans son sac pour en sortir vraisemblablement un pull et demanda :

« - Et toi, 'font quoi tes parents ? »

Nathan haussa encore un sourcil. S’était son tic lorsqu’il était surpris. Il croyait avoir dit ce que ses parents faisaient plusieurs minutes auparavant. Soit il se trompait soit Malory était distraite.

« - Mon père est guérisseur, peut être connait-il ta mère, et ma mère moldue. Je ne te l’ai pas déjà dis ? »

Malory venait de lancer une dragée surprise à Nathan et en fourrait un en même temps dans sa bouche. Elle n’eut pas le temps de répondre à Nathan qu’elle recrachait le tout dans l’herbe. Apparemment elle était tombée sur le parfum poubelle.

Nathan leva la sienne devant ses yeux. Elle était de couleur grisâtre, et n’avait rien de bien appétissante. Il regarda Malory qui le regardait ayant l’envi de savoir le parfum de son bonbon.

« - Euuuuh, elle me parait un peu suspecte ! Je suis obligé de la manger ? »

Sous le regard de Malory, il la mit dans sa bouche mais attendit quelques secondes avant de la mâcher. Lorsqu’il enfonça ses dents dans le sucre, il reconnut instantanément le parfum.

« - mmmh, anchois ! »

Ce n’était surement pas son parfum préféré en bonbon mais s’était mangeable. Comparé à poubelle il avait gagné le pompon. Mais il trouvait ça plus drôle de tomber sur anchois que sur orange.