Explications... [Pv Miss Brooks]

Marcher dans le froid, puis d'un coup, rentrer dans un endroit chaud, savez la sensation que cela fait, quand le sang recircule dans vos veines glacée, vous avez l'impression de bruler de l'interieur, de vous consumer, enfin ça fait bizarre quoi..Hé bien c'est cette sensation bizarre que ressentait en ce moment même Slevin, en rentrant das le bar des trois balais...Vous demandez surement pourquoi, oui pourquoi, notre chère petit Slevin a choisis de venir au trois balais, qui d'ailleurs n'était pas si rempli que cela, au lieu d'aller a la tête de sanglier...Parce que il avait rendez vous voyez vous..;palpitant hein..Avec qui, sa prof de Géographie Magique, tiens, vous avez l'air moins intérresé d'un coup, mais revenez, restez donc au chaud il fait zero degrés celsieuse dehors, et puis il vont parler de cette fameuse nuit ou ils furent amants d'une nuit...Tiens c'est bizarre, vous avez l'air interréser d'un coup X) ...
Mais que faisait notre chère Slevin?...Eh bien il s'assyait et regardait la porte, inlassablement, esperant qu'elle viendrait...Amoureux, non, soucieux, oui...Il lui avait envoyé un hiboux le matin même indiquant se rendez vous pour seize heure, et il était seize heure dans quelques minutes, elle avait tout le temps d'arriver...Mais que lui direz Slevin, dans la lettre, il avait mentionné "cette fameuse nuit d'Aout" esperons qu'elle ait tilté...Mais a peine eut-il sortit cette pensé de sa tête que la porte s'ouvrit pour laisser entrer un peu de neige, et un grande jeune femme metisse au yeux verts, Slevin se leva pour faire voir sa présence...

Elle poussa la porte du pub avec une certaine mauvaise humeur. De toutes façons, en hiver, il était rare de la voir de bonne humeur, et, décembre arrivant, elle n'avait qu'une hâte : c'était que les vacances soient là, pour pouvoir rentrer dans le sud des Etats-Unis, là où il faisait encore chaud, et fêter Noël avec sa famille. Enfin, sa famille... Vous savez ce qu'elle voulait dire, quoi.

Mais non, au lieu de ça, les vacances n'étaient pas encore là. Pie : il neigeait. Ah, c'était joli, la neige, quand on en avait une fois tous les dix ans, et qu'à part ça, on la voyait sur les cartes postales ou à la télé (une invention avec laquelle elle avait grandi, mais si elle la mentionnait dans ce monde de sorciers complétement imperméables à tout ce qui était moldu, on la regardait avec des yeux ronds) ; mais lorsque ça vous glaçait les os, que ça vous empêchait de marcher parce qu'il y en avait trop épais, que ça s'infiltrait dans vos chaussures pour rendre vos chaussettes désespérément humides et glacées, c'était tout de suite moins agréable. Elle détestait l'hiver autant qu'on pouvait détester une saison. Et elle se promit que la prochaine fois qu'elle se présenterait à un entretien d'embauche sur un coup de tête, elle choisirait l'Equateur, comme pays, pas l'Anglaglaterre. Bon, ce jeu de mot n'avait rien de très fin, mais sa mauvaise humeur ne lui donnait pas les moyens de réfléchir à quelque chose de plus intelligents.

Et puis pour tout dire, il n'y avait pas que le froid, qui participait à baisser sa dose de perméabilité à la joie ambiante : il se trouvait que Mss Brooks avait rendez-vous avec un élève. Et pas n'importe quel élève. Mr Von Bernington, puisqu'elle refusait de lui accorder un surnom que pourtant presque tout le monde lui donnait. Elle se demandait encore comment elle avait pu accepter. C'était de toutes évidences pour parler de l'incident de cet été. Mais des erreurs, tout le monde en faisait, après tout, il n'y avait pas besoin de glauser à leur sujet pendant des mois, après.

Bon, peut-être qu'il y avait une vague raison à ce besoin d'explications, puisqu'elle présumait que c'était ça qu'il voulait, étant donné la tournure du hibou qu'elle avait reçu. Il fallait reconnaître que, depuis septembre, elle était peut-être un minimum plus sèche avec lui qu'avec les autres, et que les points avaient tendance à glisser de la maison Serpentard un peu plus facilement que de ses compatriotes. Mais c'était avant tout parce que ce gamin était une teigne, et qu'il avait besoin de discipline. Elle s'était depuis longtemps convaincu qu'elle n'aurait pas agi différemment si elle ne l'avait pas connu auparavant. Ca ne changeait rien, strictement rien dans son comportement.

Alors pourquoi était-elle venue ? Eh bien, parce qu'il fallait bien lui remettre les points sur les ''i''. Le simple fait qu'il éprouve le besoin d'avoir cette discussion montrait qu'il n'avait rien compris. Il était jeune, ça pouvait s'excuser. Mais enfin, à son avis, c'était le genre d'affaires qui n'avaient pas besoin de conversation, après coup.

La chaleur du pub la pénétra jusqu'aux os, et elle ne put retenir un soupir de soulagement... Avant de le voir lui, qui se levait pour bien lui montrer qu'il était là, et de retrouver aussitôt les nuages noirs qui flottaient au-dessus de sa tête depuis un certain temps. Il n'y avait pas à dire, sa simple vue l'insupportait. Elle s'avança jusqu'à sa table, et commanda un firewhisky, histoire de se réchauffer, avant de se défaire de sa cape d'hiver, plus une pélerine qu'autre chose, de couleur verte. Elle portait un pull de coton orangé, mal ajusté, mais c'était fait exprès, et une longue jupe chaude et bien large, en plus de ses bottes d'hiver à semelles compensées. Un pendentif d'or portant une émeraude, assorti à ses yeux, brillait sur son pull, et de larges boucles d'oreille représentant le signe de paix équilibraient son visage. Un sourire et elle aurait été parfaite. Au lieu de ça, c'était une petite moue déjà dubitatrice qui lui servait d'ornement.

"Tu voulais me voir ?", demanda-t-elle finalement, après avoir pris le temps de sirotter un peu la boisson qu'on lui avait magiquement apportée.

Un pull orange, surement fait de coton, et un longue jupe qui se voulait chaude,c'est comme cela qu'Ebony Brooks, la fameuse chanteuse des Soul Birds aimait donc s'habiller, elle semblait revenir du pôle nord quand on la comparait a Slevin, qui lui s'était simplement habilé d'un T-shirt, d'un jean et des ses vieilles converses avec son écharpe en poil d'agneau et ses cheveux a moitié dégoulinants d'eau, en l'occurence de la neige fondu, lui surplombants les épaule, l'on croirait qu'il fait parti du club de suicdaires et qu'il vint de rater le cours de sautage de ponts...mais Ebony parlat, ce qui attira l'attentionde Slevin...Si il voulait se voir...Non bien sur que non...Mais elle est bête ou a la mémoire courte, quand on s'envoie des hiboux et que l'on se donnent rendez vous, c'est que l'on veut se voir...
-Oui...
Repondis t-il simplement, voir froidment a la personne assise en face de lui...Il regardat la fumé s'en allait du chocolat chaud, qui se revelat brulant, qu'il avait commandé...Il le prit entre ses mains et se rappela que le premier qu'il avait pris c'était avec son frère, dans le monde des moldus, et ce jour la, il neigeit aussi...
-Tu vas surement pensé que je nai rein compris, mais si je t'ai demandé de venir, ce n'est pas que pour ce qui c'est passé cette nuit la, car je sais que nous avions tous les deux une forte consomation d'alcool dans le sang, mais pour moi c'est deja passé, je n'en ai plus rien a faire, mais vous, cela semble vous êtes resté en travers la gorge que votre amant d'une nuit soit maintenant votre élève, et c'est pour cela que je vous ait demandé de venir, c'était pour que vous arrétiez de faire passez votre colère sur moi, pour quevous arrtiez de m'enlever des points injustement.
Voila, c'était dit, maintenant,comment allait réagir Ebony, elle allait surement dire qu'elle ne retirait pas de point injustement ou qu'elle ne fesait pas passer sa colère sur lui, mais il fallait bien qu'elle regarde les chose en face, Slevin était devenue comme une sorte de tête de turc...Slevin attrapa sa tasse de chocolat chaud, et laissat le breuvage lui bruler les papilles puis lui chatouiller la gorge, et enfin rechauffer son estomac...Puis il reposat tasse et regarda Ebony, attendant une réponse...

[désolez pour les fautes, mais je suis pas sur mon ordi et j'ai pas de corecteur ortographique :s ]

[Désolée pour l'attente, j'ai été un peu occupée, ces derniers temps]

Ebony failli s'étouffer dans son firewhishy aux premiers mots de son élève. Attendez, là, elle avait raté un épisode ? Depuis quand se permettait-il de la tutoyer ? Le regard glacé qu'elle lui envoya sembla fonctionner, puisqu'il repassa aussitôt au vouvoiement, sans pour autant marquer vraiment de pause dans ce qu'il disait. Elle attendit patiemment qu'il ait terminé - et qu'elle ait avalé d'une traite la fin de sa boisson, seule chose qui parvint à la réchauffer un peu après avoir connu l'air glacé de l'extérieur, parce que ce n'était certainement pas la présence du gamin qui y parviendrait.

"Tu te fiches de moi ?", demanda-t-elle finalement, se retenant de n'employer aucun vocabulaire plus familier, il était tout de même son élève, et, de plus, les Anglais avaient tendance à considérer très vite comme vulgaire tout ce qui, en Amérique, était parfaitement courant.

Elle compta jusqu'à... Pff, non, en fait, elle ne compta pas, mais elle marqua un arrêt quand même, histoire de bien organiser ce qu'elle allait dire, et de ne pas se laisser emporter par une espèce de rage sourde qui disait, qui disait... Qu'il avait raison, au fond. Qu'elle était particulièrement injuste avec lui. En même temps... Il était très facile d'être injuste avec lui. Ce n'était quand même pas le genre d'élève modèle avec lequel il fallait se creuser la tête pour trouver une raison de lui enlever des points.

"Ecoute, hon', qu'est-ce que tu crois ? Même si ce qui est arrivé n'était pas arrivé, et c'est pratiquement le cas, disons-le, étant donné que le seul souvenir que j'ai de ce soir-là, c'est de m'être réveillée en me disant que je devrais devenir prof ici, si j'avais su que tu y étais élève, j'aurais sûrement réfléchi à deux fois, mais passons, donc, imaginons une seconde que ça ne soit pas arrivé. Ca ne change pas le fait que tu ne fiches rien. Que tu essayes toujours d'inventer les prétextes les plus improbables pour jouer au petit casse-bonbons qui enfreint les réglements. Tu réponds mal en cours, tu tentes de faire des discours que tu crois intelligents mais qui ne sont que vides, uniquement là pour prouver à tes petits camarades, ou à toi-même, qu'est-ce que j'en sais, que tu es capable de tenir tête à une soi-disant autorité..."

Elle laissa échapper un sifflement de dédain, mettant dans celui-ci toute l'envie qu'elle avait de lui cracher encore plus d'ignominies à la figure, mais elle se tut. Enfin, elle se tut, histoire d'avaler sa salive et de calmer un peu son ton assez acide. Elle reprit donc, dans des intonations plus graves, en murmurant pour que ça ne s'entende pas.

"Ne me fais pas croire que je suis la seule à voir ce côté-là et la seule à t'enlever des points, on parle, entre profs, tu sais. Maintenant, si ce qui s'est passé influence ou non mon comportement... C'est à voir. Mais de mon point de vue, je ne peux que avoir honte de m'être un jour laissé aller de cette façon avec un gamin comme toi. Je ne dis pas, il y a certains de tes camarades avec qui je pourrais sans doute mieux le supporter, mais toi... Pff..."

Et qu'il n'aille pas pleurer, hein. C'était lui, qui l'avait poussée à lui dire tout ça, c'était lui, qui avait voulu une explcation. Elle se doutait bien que pour n'importe qui, ce n'était pas facile d'entendre ce genre de choses mais encore, lui... Elle se disait qu'il allait sans doute uniquement se dire qu'elle n'était qu'une pauvre pomme idéaliste qui n'y connaissait rien à la vie, ben oui, tiens, et puis lui, qui avait sûrement des parents vivants, riches, présents, qu'on avait jamais traité de tous les noms à cause de sa couleur de peau, qui n'avait pas subi les petits boulots mal payés, dont la soeur n'était pas devenue muette en plus d'être diminuée à cause d'une bande de types dans son genre, lui, donc, il allait lui apprendre ce que c'était, que d'être malheureux. Enfin bien sûr, elle ne savait rien de sa vie. Mais c'était l'image qu'elle s'en faisait. L'image qu'elle se faisait vaguement de tous les blancs, en fait : riches, heureux sans le voir, donneurs de leçons et égoïstes.

"Maintenant, si tu veux fréquenter une école qui ne soit pas injuste, comme tu dis, vas donc faire un tour du côté moldu du pays. Parce qu'ici, les profs ont le droit d'avoir des préférés, le droit d'être totalement arbitraires, et le droit de détester des élèves sans raison. C'est comme ça et il faudra t'y faire."

Eh oui, petit, le monde est loin d'être juste. C'est comme ça, et il faudra t'y faire. C'est ce que disait son patron, autrefois, lorsque, pendant une très courte période, elle avait été employée dans un hôtel comme femme de ménage et que ses collègues l'avaient cantonnée à l'entretien des lieux d'aisance pendant toute la durée de son contrat.