Breakfast.... Tardif.

Breakfast... Tardif. - Part 1
[x. Rien à dire .x]
Four Hundred and Sixty Five Words

Home : Ravenclaw
Year : Third

Je suis assise sur mon lit, entortillée je ne sais pas comment dans la couverture, mon oreiller jonchant lamentablement de l'autre côté de la pièce. J'ai la tête d'une fille encore endormie, des yeux rouges à peines ouverts, des cernes dignes de celles d'un insomniaque qui n'a pas fermé l'oeil depuis trois semaines, la bouche entrouverte - je perçois d'ailleurs une haleine douteuse. Je regarde autour de moi. C'est un peu flou. Mais je crois que les filles ne sont pas dans leur lit. Par l'entrebâillement de porte de la salle de bain, je crois apercevoir une forme bouger. Elles n'est pas humaine. Je me lève, non sans manquer de m'emmêler les pieds, et vais voir de plus près.

Une Elfe de maison s'active à nettoyer le lavabo. Je m'adosse à la porte et toussote doucement, lui indiquant ma présence. Il sursaute, se retourne vers moi et ouvre de grands yeux apeurés. Miss, Cheska est désolée, oh Miss ! Cheska voulait pas réveiller la jeune maîtresse ! Miss, Cheska s'en va, elle s'en va et repassera plus tard. Je rigole doucement. J'ai toujours trouvé ces créatures amusantes. D'une voie douce, je lui dis de rester, et de s'occuper de la chambre pendant que je me douche. Elle accepte, un grand sourire au lèvres. Décidément, je les comprendrais jamais, ces elfes. Plus y a de boulot, plus ils sont contents.

Rapidement, je me déshabille, et entre dans la douche. A l'eau froide, ça me fera du bien. Mais c'est dur... Une demi-heure plus tard, l'eau est à sa température maximum, et un épais nuage de vapeur d'eau remplit la salle de bain. Je retourne dans la chambre, des plaques rouges sur tout le corps. L'elfe est assise sur le lit d'une de mes camarades de chambre. Elle m'attendait, visiblement. Lorsque je sors, elle se précipite dans la salle de bain et, d'un claquement de doigts, fait disparaître la buée. Je m'habille vite-fait, et regarde enfin mon réveil. Je reste bloquée dessus quelques secondes. Onze heures moins le quart. Dans un quart d'heure, plus de petit déjeuner.
Cinq minutes plus tard, je suis entrain de dévaler les escalier en direction de la Grande Salle. Je bouscule deux trois élèves au passage. Je manque de tomber lorsque je me prends les pieds dans la marche cassée de l'escalier du quatrième étage. Les Serpentards passent par là, et n'oublient naturellement pas de me charrier quant à la délicatesse de ma situation. Je leur lance un regard noir, et, enfin, je parviens à me libérer. J'arrive le souffle court. Naturellement, la salle est vide. Tant pis. Je m'avance vers ma table, et m'assoie à côté de la cheminée. J'esquisse un sourire satisfait en ménagement, je me sers un peu de tout, avant que tout ne disparaisse pour redescendre dans les cuisines.