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 Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)

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Ariel Landon
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Ariel Landon


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MessageSujet: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyVen 6 Juin - 1:38

Non. Dites-moi que je rêves. Dites-moi que ce n'est pas vrai. Quelqu'un, n'importe qui, sortez moi de ce cauchemar. Une silhouette se cogna la tête contre le mur à l'extérieur des toilettes, les yeux grands ouverts sur l'horreur de ce qu'elle venait de découvrir. Ses mains étaient à plat sur le mur froid, comme si elles espéraient que la température du mur les choqueraient assez pour le réveiller. Le coup que la silhouette venait de se porter à la tête ne semblait pas être assez, car elle se frappa de nouveau, plus brusquement. Son visage se crispa sous la douleur, mais malgré tout, elle ne parvint pas à oublier ce qu'elle venait de découvrir. C'était encré à l'encre indélébile sur son coeur. C'était gravé sur du diamant sur son âme. Rien ne pourrait l'effacer, rien ne pourrait le changer. Maintenant que la silhouette savait cela, elle se contentait de rester figée contre le mur, cherchant du support en sentant ses jambes trembler sous le choc de cette réalisation. Ses mains glissèrent sur le mur avec difficulté, car ses ongles voulaient y rester agrippé. Dans la salle de bain que l'ombre venait de quitter, un jeune homme aux cheveux blonds était assez sur le sol, les sourcils froncés. Quiconque auraient regardé de plus près aurait reconnu la frimousse de Dominic. Ils auraient sans doute été plus que surpris par le fait qu'il ne sautait pas partout ou qu'il arrivait à rester calme deux minutes sans crever sous le coup. Bref, c'était le poufsouffle et il n'agissait pas comme à son habitude. Il tourna la tête vers la sortie, où il devinait que la silhouette se tenait toujours et un sourire un peu triste se posa sur ses lèvres, rendant son visage plus sérieux que jamais. Personne n'avait vu ce sourire. Seule la silhouette aurait le privilège de se le voir attribuer. Car cette personne était spéciale pour Dominic. C'était celle de son meilleur ami, celle de la personne qu'il admirait. Celle de la personne qu'il voulait voir sourire et heureux. Celle d'Ariel Landon, le serpentard grincheux. Car c'était bien le mec aux cheveux roses qui se trouvait là, contre le mur froid, incapable de bouger. Dominic finit par perdre son sourire et soupirer. Il se leva, lentement. Le poufsouffle quitta ensuite la salle de bain, ses pas se répercutant en échos dans la salle vide. La silhouette ne réagit pas au soudain bruit. Dominic s'arrêta une fois à l'extérieur... Et sans regarder Ariel, il dit d'un ton calme qui ne lui allait pas du tout :

"Fais ce que tu veux Ariel... Mais si tu veux mon avis, tu devrais juste accepter le fais que tu l'aimes. Surtout si ce baiser... T'as rien fait ressentir du tout."

Sur ce, le jeune homme tourna les talons et quitta l'endroit par un corridor. Ses pas furent longtemps là, seul bruit dans le silence des environs. Ariel continuait de rester plaqué contre le mur... Mais il ne tremblait plus. Quand le bruit de pas fut enfin silencieux, le serpentard souleva un poing et donna un violent coup dans le mur avant de ne plus bouger de nouveau. Un nouveau coup retentit à la suite du premier, puis un autre et un autre, jusqu'à ce qu'il puisse sentir la douleur lui lascérer les jointures. Il arrêta par manque de force quelques temps plus tard et se contenta de laisser ses bras pendre le long de son corps, ses jointures rouges et ses poings criant de douleur. Son visage était indéchiffrable, mort. Ses yeux bleus-gris étaient grands ouverts et ses paupières ne clignaient pas. Ses lèvres tremblaient de temps à autre sous la pression de sa mâchoire serrés. Et ses joues étaient aussi blanches que la craie. Les cernes sous ses yeux démontraient facilement qu'il n'avait pas eut des nuits de sommeil très calmes... Le jeune homme finit par fermer les yeux et lever la main pour donner un autre coup avant de laisser tomber à la dernière minute et se laisser glisser contre le mur. Il resta couché à plat sur le plancher un long moment, se sentant mort, pathétique, tandis que le tourbillon d'émotions qui étaient dans son coeur meurtrissait tout sur son passage. Merlin. Putain. merlin. Purée. Bordel. Dites-moi que c'est une blague. Dites-moi que quelqu'un se fiche de moi. Dites-moi que j'ai pas été assez con pour... Pour... L'adolescent arrivait pas à la dire. C'était si ridicule, si effrayant. Et puis, ça semblait si lointain, comme si ça ne pouvait pas arriver à lui. Rien d'aussi stupide ne pouvait lui arriver pas vrai? C'était juste une grosse blague, oui une grosse... Blague... Mais alors pourquoi...? Et est-ce que...? Alors, est-ce qu'il aurait si jamais...? Toutes ces questions sans fin, il en pouvait plus. Il aurait voulut trouver quelqu'un, n'importe qui, un minus... Comme ça il pourrait lui casser la gueule, se défouler. Il se fichait de tuer, il se fichait de se faire renvoyer. Il fallait qui évacue toutes ses émotions, il fallait qu'il... C'était trop en même temps, il fallait qu'il se calme. Putain de merlin, il fallait qu'il fasse un truc, n'importe quoi!! Mais dès qu'Ariel tentait de lever le bras ou la jambe, rien ne se produisait.

Et c'est là que les paroles de Dominic finirent pas rentrer. Aimer... Le baiser... Tout semblait si confus, comme si cette scène qui s'était produit en quelques minutes ne faisait pas vraiment partit de sa vie. Ariel finit par se relever lamentablement et s'asseoir contre le mur, plaçant sa nuque sur celui-ci et fixant le plafond, repensant à tout ce qui s'était produit depuis... Depuis combien de temps déjà? Ah oui... 1 semaine. 7 jours. Déjà? Cela passait si vite... Il semblait au serpentard que cela ne faisait qu'une journée. Oui, n'était-ce pas la veille qu'il entrait dans la chambre du serdaigle pendant la nuit pour aller se faire une petite baise innocente? Il aurait dut retenir ses fichues hormones. Cette simple petite baise... Avait finit par le détruire. IL se rappelait encore du lendemain, quand il s'était réveillé dans le lit de 'Lan... Déjà, des émotions étranges qu'il n'avait pas ressentit depuis un bail étaient revenues à la surface... Il avait tenté de les ignorer, mais rien à faire. Et ça n'avait fait qu'empirer les jours qui suivirent. Le serpentard ignora du mieux qu'il put l'aigle, se faisait bête et des plus sec dès que celui-ci lui adressait la parole, affichant une façade de totale indifférence. Mais en fait, c'était le contraire. Dès que le blond se montrait le bout du nez, on dirait que son corps entier perdait le Nord. Son coeur se mettait à battre comme un fou, il se mettait à transpirer et ses jambes devenaient aussi molles que du coton. La ridicule envie de traverser la pièce et de venir enlacer le serdaigle le prenait soudainement et il devenait quasi-impossible de se retenir de le faire. Ses hormones d'adolescent en chaleur ne réagissaient plus qu'à sa présence et il se retrouvait souvent en mauvaise posture dès qu'il apparaissait. Une chance que ses pantalons étaient larges! C'était pas juste ça, oh non! La nuit, fallait que 'Lan vienne le tourmenter dans ses rêves en plus! Il avait fallut qu'il nettoie ses draps chaque matin depuis une semaine, ça en devenait plus que gênant! Mais c'était pas que le sexe, oh non... Ariel sentait un sourire vouloir venir se montrer la fraise sur son visage dès que le bleu se pointait... Il se sentait léger en sa présence... Et toutes ces émotions lui rappelaient... Damien. Mais il avait quand même tenté d'Ignorer tout ça, se disant qu'avec le temps, ça partirait... Mais il avait eu tord.

Et cette journée là, il avait été au bout du gouffre. Ariel avait finit par aller se rafraîchir le visage dans la salle de bain, n'aillant pas le courage d'aller à son cours de métamorphose. Alan était dans ce cours. C'est là que Dominic était entré, le voyant en passant devant la salle. Au début, il avait agit normalement, jusqu'à remarquer qu'Ariel était pas dans son assiette. Puis, pendant plusieurs minutes, il achala le jeune serpy jusqu'à ce que celui-ci lui avoue tout. C'est donc assis contre un mur de salle de bain isolée que le jeune Ariel se vida le coeur. Il raconta au poufsouffle ce qui s'était passé avec l'aigle, ce qu'il ressentait et à quel point ça l'emmerdait parce qu'il arrivait pas à comprendre. Il lui parla pas de Damien, mais le pouffy devina tout seul qu'il y avait autre chose. Il posa pas de question par exemple et le laissa parler. Ariel finit par avouer qu'il savait pas trop s'il tenait vraiment au blond ou si s'était seulement pour le sexe et que ça le dérangeait. C'est là... Que Dominic fit un truc impensable. Il fit un sourire, se pencha vers son ami et... L'embrassa sur la bouche. Le serpentard en fut plus que surpris et le repoussa en s'essuya rageusement les lèvres, les yeux exhorbités en gueulant un 'NON MAIS ÇA VA PAS???'. Le poufsouffle avait alors dit que s'il voulait savoir s'il tenait à 'Lan plus que pour de la baise, il suffisait d'embrasser un autre et de voir s'il ressentait la même chose pour l'autre personne. Après un long moment, ce fut Ariel qui réembrassa le pouffy. Et c'est là qu'il découvrit un truc... Ce baiser... C'était pas pareil. Dominic lui dit alors qu'il devait être vachement amoureux d'Alan alors. Et le mot 'amour' avait mit Ariel dans son état de choc actuel. Et voilà où il en était. Est-ce que c'était ça? Est-ce qu'il était vraiment... Amoureux de... NON, IMPOSSIBLE! Il refusait de croire qu'après tant de précautions pour ne pas s'attacher à personne, une simple nuit allait tout chambouler! La panique prit place dans son coeur et Ariel finit par refuser catégoriquement cette éventualité. Il réouvrit les yeux et se leva avant de gueuler sur un air de défi :

"JE REFRAIS PAS LA MÊME ERREUR!!! JE... JE SUIS PAS AMOUREUX DE LUI P'TAIN DE merlin!"

Ariel déglutit et partit dans la direction opposée de celle de Dominic, ne marchant pas tout à fait droit et poussant de temps à autre des jurons bien placés. S'il avait rien ressentit dans ce baiser, c'était simplement parce que le poufsouffle l'attirait pas, voilà tout! Oui c'est ça, c'était son ami, c'était pas la même chose! Il... Il pouvait pas être amoureux à nouveau, pas après Damien!!! Il savait pourtant que l'amour ne ferait que le faire souffrir, alors pourquoi il s'infligerait ça? Non, il était pas amoureux, vous entendez tous? Ariel Landon ne serait plus jamais amoureux, JAMAIS, c'était juste... Une grosse connerie! Le jeune homme continua d'errer dans les corridors, se rapprochant de la tour des griffondors sans s'en rendre compte, perdu dans ses pensées.

(à toi Tomounet ^__^)
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Tom Streamin
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Tom Streamin


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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyMer 11 Juin - 19:54

Du vent. Pas grand-chose. Une légère brise. Qui s’accompagne d’une petite pluie. Qui tombe doucement sur la peau de Tom. Noir. Sombre. Il fait nuit. Une petite lumière rouge suit une ligne déstructurée, tressaute, s’illumine, s’éteint, se rallume, avance, tombe, saute, recule, retombe… Derrière la lumière, une cigarette allumée, derrière la cigarette allumée, pas dur, Tom. Tom qui avance, Tom qui dort, Tom qui marche, Tom qui rêve, qui rêve… qui rêve de foudres et de guerres… à faire et a refaire… (Pardon, pas pu m’empêcher xD). Tom qui a peur. Peur ? Oui… Tiens, me direz vous, c’est bien la première fois que l’on lit un tel mot dans un de mes posts. Je sais. Mais cette peur, d’où vient-elle ? Le jeune homme n’a aucune phobie, ca n’est pas son genre, il ne connait pas tout ca… La seule peur dont Tom est pourvu, ce sont les cauchemars… Ô, come, gentle night… Le beau gryffondor a eu une peur bleue, enfin… rouge, des cauchemars. Se retrouver pris au piège devant la réalité de son subconscient, quelle horreur. Ne pouvoir bouger devant quelque chose qui nous ennuie a un point inimaginable, la réalité de la vie. De sa vie. Une vie imagée que personne ne comprend, même pas vous. Se balader au milieu de monstres de toutes formes, ne pas savoir ce que cela représente, tomber dans un fossé infini… Ah si, Tomber, c’est être en manque de sexe. Bon…. Ca, ca n’arrivera surement jamais à Tom –‘ xD. Mais revenons donc à cette peur. Cette peur qui avait réussi à faire se lever notre préfet chéri. Un cauchemar. Always and toujours… Tom s’était couché sans réelle obsession dans le crane. Il s’était endormi très vite, se mettant, comme a son habitude, en position fœtus, avec son petit sourire énigmatique sur le visage, qui, souvent, lorsqu’il l’avait, ne présageait rien de bon pour la nuit. Et cette fois, encore, ce sourire avait eu raison de s’afficher innocemment sur les traits angéliques du beau démon Tom. Indomptable sourire révélateur des pires horreurs intérieures, voraces et gourmandes, tommyvores. Beau sourire hypocrite, atroce sourire qui l’on ne peut s’empêcher d’admirer, d’envier. Charmant sourire qui s’endort… qui s’endort…

Un cri. Dans le genre « Hm… HM… AHHHHHHH ! » Vous voyez ? Ouais, le genre qui te frigorifie chaque globule rouge jusqu'à devenir bleu. Le genre qui te terrifie quand tu l’entends la nuit, a tel point que tu te suicides vite fait pour plus jamais avoir affaire a un tel son. Le genre de cri que tu n’imagines réalisable que dans les films comme Autant en emporte le vent. Le genre de cri que Tom poussa cette nuit, alors qu’il était en train de rêver. Pardon, de cauchemarder. Comme je n’ai rien d’autre à faire de ma soirée, a part dormir, je vais vous raconter ce délicieux cauchemar sauce grimace et boule de gomme. Imaginez-vous une pièce… Une pièce grise, sombre, les murs lisses, infinis, la salle est ronde, aucun coin, immense salle, vous avez du mal à respirer, il n’y pas assez d’air dans cette antichambre de l’horreur, pourtant trop grande, trop immense, trop incoercible. Le plafond est si haut que vous, minuscule détail dans un si vaste tout, vous ne le voyez pas. Le trou noir au dessus de votre insignifiante tête. Vous vous trouvez au milieu de cette pièce, étourdi, endormi, effrayé, intrigué, vous regardez autour de vous, cherchant quelque chose, n’importe quoi, quelque part ou se réfugier, se cacher, s’enfuir, se blottir. Vous apercevez, au loin, contre le mur, a plusieurs dizaines de mètres, un frigo, tout aussi gris et brillant que le blanc des yeux d’un ivrogne fini. Vos pieds ne sont plus à vous, vous ne les contrôlez plus. Ils avancent vers le réfrigérateur, pendant que vous, pauvre termite, vous mourrez d’angoisse, vous ne savez pas ce qu’il se passe. Vous avancez, vous transpirez, vous voulez crier, rien ne sort, ca vous rend anxieux, claustrophobe, vous voulez vous échapper de votre propre corps, vous êtes pris au piège. Après quelques minutes de marche, sans s’arrêter, de souffle coupé, de peur atroce, de pupilles dilatées d’anxiété, vous arrivez enfin devant l’objet de votre démence. Vous approchez sans le vouloir votre bras vers la poignée, vos doigts tremblent, votre souffle s’entend, fort, trop fort, trop maladroit, vous ne savez pas quoi faire pour stopper ce cauchemar, vous ne pouvez. Votre main enveloppe la poignée, elle est froide, elle vous glace encore plus le sang, si cela est possible. Un frisson vous envahit, vos jambes flanchent, vous ne tenez que par votre bras encore accroché au frigo. Vos doigts tirent, vous ouvrez le réfrigérateur. Vos yeux se glacent, la peur se lit sur votre visage blême, vous sentez une goutte de sueur perler au coin de votre cavité oculaire, ca n’est que ca, une cavité oculaire, rien d’autre. Il est ouvert, vous observez, cette lumière aveuglante qui sort de cet ogre glacial, cette lumière blanche, et pourtant si sombre, si intense, si aveuglante, si sadique. Votre visage se baisse, lentement, à rythmes saccadés, et la, vous voyez. Votre bouche s’entrouvre, vos yeux se font gros, ronds, figés par la terreur, votre figure défigurée de frayeur, livide, votre main lâche la poignée du frigo, tombe contre votre buste raide, froid, dur. Votre corps est léthargique, il devient lourd, vous sentez vos jambes lutter contre la chute, vous ne savez même pas comment vous êtes encore debout. Vous l’observez, encore, vous ne pouvez détacher votre regard de… ca, et pourtant, vous voudriez vous retourner, courir, crier jusqu'à vous étouffer, mais vous en êtes incapable, vous n’êtes pas apte a décider vous-même de vos actes. Vous clignez durement des yeux, vous avez du mal, vous n’y croyez pas. Devant vous, au milieu du réfrigérateur, couché sur une étagère, en boule, ses énormes yeux fermés, il dort, on dirait, ce fœtus d’extra terrestre. Oui, vous avez bien lu, n’allez pas vérifier vos lentilles, un fœtus d’extra terrestre. Gris bleu, des petits bras dans le genre souris, recroquevillés sur le buste plus plat qu’un œuf au plat (xD), des petites jambes dodues, un petit corps sans muscles ni rien, et une énorme tête recouvrant le tout, une figure pointue en haut, des yeux qui prennent les trois quart de son visage, deux minuscules trous en guise de nez, juste en dessous des yeux, et une fente qui sert surement de bouche. Tout est luisant, peut être même gluant ! Quelle horreur. Vous n’en croyez pas vos yeux. Que se passe-t-il ? Ou êtes-vous ? Vous sortez quelque peu de votre transe, et, malgré une peur démesurée, vous prenez doucement le fœtus, avec une méfiance immense. Vous le portez a bout de bras, il pourrait être dangereux, vous êtes terrifié, terrorisé, tétanisé. Vous déglutissez difficilement, vous avez mal a la gorge, tous vos muscles sont figés, vous sentez le vide vous envahir, le vent inexistant briser vos os, votre peau se défaire sur vos vêtements, le sol se désister sous vos pieds douloureux. Vos yeux sont tellement exorbités que vous craignez de voir le sol se rapprocher de plus en plus, et de sentir vos pupilles claquer le sol. Ces derniers considèrent, interdits, déconcertés, la petite bête, horrible, incroyable. Soudain, il ouvre les yeux, les énormes orbites s’ouvrent, laissent apparaitre des pupilles énormes, noires, brillantes, impassible et pourtant enfantines, épouvantablement atroces. Vous paniquez, vous levez la tête, le plafond tombe sur vous, de très haut, trop haut. Vous criez, laissez tomber le fœtus, il a pris en un millième de seconde un sourire diabolique. Le sol se dérobe sous vos pieds, vous criez, vous attendez que la mort vienne s’écraser sur vous. Vous patientez, cette attente est insupportable, cela ne cessera-t-il donc jamais ? Quand la mort est à deux mètres de votre tête, votre soulagement est tel que vous fermez les yeux, et que vous soufflez, pour la première fois de votre rêve. Et la, vous sentez que vous partez. Vous n’avez pas le temps de sentir la mort vous emporter et vous donner le sentiment de paix intérieur dont vous rêvez tant depuis d’interminables heures. La réalité vous vole cela. Vous disparaissez lentement, vous ne l’aurez pas. Vous vous réveillez. Vous criez. Vous comprenez ?

Tom avançait, encore en transe, complètement endormi, agonisant, il marchait, sans vraiment avoir conscience de ses pas. Il apportait sans grande conviction la cigarette a ses lèvres, c’était un mouvement habituel, Tom en avait besoin sans en être réellement dépendant. Tom avait besoin de plaisir. Il vit pour avoir du plaisir, c’est bien connu. Et la clope, c’était un plaisir viscéral, un plaisir délicieusement mortel, un plaisir qui vous prend a la gorge, qui remonte et vous donne un mal de tête orgasmique. Il avançait en trainant les pieds, ces derniers chaussés de van’s, énormes chaussures moldus dans lesquelles on flotte plus qu’autre chose. Il portait un jean baggy, bleu clair, très grand, trop, en fait, qui lui tombait très bas, dévoilant son boxer rouge. Une chemise noire ouverte recouvrait furtivement ses épaules, laissant apparaitre impunément son ventre, son buste, et ses bras. Cet accoutrement fait plus qu’a la va-vite, vu qu’il avait pris ce qu’il avait trouvé, et mis sur son dos sans y prêter aucune attention, était plus que sexy… Oui, Tom était sexy malgré lui, comme d’hab quoi. Il était sorti de sa chambre, puis de la salle commune, puis du château, et s’était rendu sans s’en rendre compte dans la forêt. La forêt interdite… Et quand il sortit de sa transe, il se rendit compte qu’il était perdu. Il sentait les feuilles craquer sous ses shoes, il entendait le silence s’imprégner dans ses oreilles, la brise glacial lui chauffer les muscles. Il faisait très froid, et pourtant, il mourrait de chaud. Etait-ce encore l’émotion du cauchemar ? Il n’en savait rien. Il fit un tour sur lui-même, assez lentement, pour observer sa position. Oui, il était complètement perdu. Cela lui rappelait la scène d’Alice au pays des merveilles, lorsqu’Alice est complètement perdue dans la forêt. Tous les alentours étaient noirs, sombres, les feuilles sous ses pieds paraissaient gris cendre, et les arbres autour de lui étaient marron foncé. Tom s’avança doucement vers un des troncs d’arbres. Il posa délicatement son dos sur l’écorce, et glissa jusqu'à ce que son postérieur touche les feuilles mortes par terre. Il resta un long moment immobile, écoutant son propre respiration, encore haletante, les yeux vitreux, endormis, et pétillants de vie à la fois. La jambe droite était repliée, de sorte a ce que le genou soit a hauteur du torse nu, et la jambe gauche était posé, droite, sur les feuilles. Ses bras tombaient sans relâche le long de son torse. Il repensait à son rêve, cet abominable rêve. Et il se disait qu’il avait vraiment besoin de quelque chose pour le réconforter, s’il ne voulait pas y penser pendant un mois, et ne plus vouloir dormir pour ne plus revivre cette horreur. Il sortit son paquet de cigarette de sa poche arrière, en se relevant quelque peu sur ses bras. Il prit son briquet dans sa poche avant gauche. Il sortit une clope, laissa tomber à coté de lui le paquet, et alluma le bout de la cigarette. Il tira une bouffée, fermant les yeux pour plus apprécier, la main tenant le briquet toujours levée vers son visage. Il souffla une fumée blanche, illuminant un petit peu son beau visage, tout en baissant ses deux bras en même temps, s’écrasant doucement l’un sur son genou, l’autre sur sa jambe. Il rouvrit les yeux, entendant des bruits se rapprochant de lui, peu à peu. Une silhouette aux couleurs sombres fendait l’obscurité qui s’offrait aux yeux de Tom, tout autour de lui. Elle s’approchait de lui, mais n’avait pas vu le jeune homme assis contre le tronc. Ce dernier tira sur sa clope, et souffla, enveloppant la silhouette de fumée, de son point de vue. Quand elle fut évaporée, il reconnut enfin le rose au sommet de la silhouette. Ariel. Un petit sourire amusé et satisfait se dessina sur les belles lèvres de Tom. Ariel avait été, pendant un temps, un certain temps, d’ailleurs, l’amant de Tom. Ils avaient tous deux un caractère si excentrique que dans la vie, ils ne s’entendaient pas plus que ca, leur rencontre créait souvent des conflits. Mais au lit, Ariel et Tom, c’était… un feu d’artifice. Enfin, du point de vue de Tom, en tout cas, et ce dernier se rappelait Ariel lui avoir avoué, une fois, dans son lit, qu’il ressentait la même chose. Sous une couette, les deux hommes créaient de magnifiques étincelles, et ils adoraient ca, tous deux. Pourtant, cela était fini, depuis quelque temps, déjà. Pourquoi ? Pour tout vous dire, Tom n’en savait rien. Il s’était éloigné avec le temps du lit d’Ariel et de son corps, et de même pour le serpentard. Et ainsi, toute relation entre les deux jeunes hommes fut détruite. En y repensant, Tom sentit une pointe de mélancolie s’avancer dans son cœur comme Ariel s’avançait vers lui. Comme celui-ci ne le voyait toujours pas, et que Tom se doutait, malgré lui, qu’Ariel allait devenir son objet de réconfort, il tira une bouffée de sa cigarette, et tout en soufflant lentement, il fit entendre sa voix endormie, doucement :


« Tard, pour une promenade interdite, darling… »

Tom savait qu’en employant ce surnom, Ariel allait le reconnaitre tout de suite. Il l’avait appelé comme ca depuis leur première fois ensemble, dès qu’ils se retrouvaient seuls, tous les deux. Une rencontre improbable, une rencontre joyeuse… ?
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Ariel Landon
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptySam 14 Juin - 2:00

Personne n'avait prit le temps de lui faire comprendre. Personne n'avait prit le temps de lui expliquer. Lui faire comprendre quoi? Lui expliquer quoi? Et bah... À quel point ça pourrait faire mal d'aimer. Non, pas d'aimer... De chérir... De désirer... De vouloir. De se dire 'je veux cette personne'. Mais de vouloir dire 'je veux cette personne, son corps et son âme.' Lui, il ne connaissait rien à ce sentiment. Il ne comprenait pas ce qui se passait dans sa tête. Pour lui, seul le sexe comptait... Seul ses tendances nymphomanes avaient le droit d'exister. Ce sentiment étrange qui l'envahissait à l'instant... N'était pas le bienvenue. Il avait rien à fouttre dans son putain de corps. Oui, personne n'avait prit le temps de lui expliquer ça, l'amour... Tout simplement parce que personne ne croyait qu'il pourrait un jour aimer. Les gens le croyaient méchant et cruel... Un serpentard pur. Une telle personne ne pouvait pas vouloir en protéger une autre, vouloir la tenir dans ses bras, lui caresser les cheveux... Une telle personne voudrait seulement faire du mal à l'autre et si elle était gentille, c'était simplement pour son profit à elle. Voilà ce que les gens pensaient d'Ariel. Mais est-ce qu'il était vraiment différent de ça? Cette question le tourmentait depuis un moment. Elle le tourmentait depuis Damien. Ce fichu Damien. Cet être qui lui avait mit des idées étranges dans la tête, des idées nouvelles. Des idées qui, malgré tout ses efforts pour les oublier, s'étaient fait des racines dans son être. Et ensuite étaient venues les questions. Le méchant Ariel se demandait maintenant pourquoi il était si méchant, pourquoi il agissait comme ça. Il se rendait compte de l'existance d'un côté de lui-même qui le dégoûtait au plus haut point : un côté en manque de tendresse. Ariel ne comprenait plus rien à lui-même, il ne se reconnaissait plus. Si avant ça avait été si facile de maltraiter, de manipuler, maintenant il ne comprenait plus la raison derrière le geste. Il voulait changer, apprendre à sourire, à écouter les gens... À aimer. Mais c'était trop tard. Il avait une réputation. Il était habitué à son nouveau mode de vie. Ariel... Avait peur du changement. Et donc, terrifié par ses nouvelles idées qui naissaient dans son esprit, il refusa d'accepter qu'il changeait. Voilà pourquoi il se convainquit lui-même qu'il se fichait de la mort de Damien, voilà pourquoi il finit par arrêter d'avoir des amants.

Mais ça n'avait fait qu'empirer les choses. Maintenant, Ariel était amoureux. Mais le vrai amour. Pas celui que l'on s'inventait quand on était en manque de sexe et qu'on était surpris par nos sentiments au lit... Pas celui que l'on ressentait envers un frère ou une mère... Le vrai amour. Le genre qu'on lisait dans des livres, qu'on voyait au cinéma... Le genre d'amour que l'on ne croit jamais trouver, que l'on imagine seulement dans des contes de fée, des histoires de Cendrillon et de princes charmants. Le genre d'amour que tout le monde recherche inconsciemment. Tout le monde, sauf Ariel. C'est exactement contre cette émotion qu'il voulait se protéger. Pourquoi ça devait tomber sur lui? Pourquoi? Pourquoi? POURQUOI BORDEL!!! Évidemment pas de réponses, c'est bien connu, dieu est un chieur et il répond à aucune de nos questions. Ariel avait pas besoin d'être un moine pour se rendre compte qu'il existait pas... Y'avait qu'à regarder ce p'tain de ciel étoilé au dehors, en se disant qu'avec tous ces nuages y'aurait jamais de place pour un mec. Les nuages? Depuis quand était-il dehors? Ariel avait un blanc de mémoire... Il se souvenait de s'être trouvé dans la salle de bain, avec Dominic... Il se souvenait du baiser... Et de sa rage ensuite. Il se souvenait vaguement d'avoir erré longtemps dans les corridors et d'avoir engueulé un préfet... D'ailleurs, il avait pas tenté de le rammener par loreille jusqu'à son cours lui? Ouais... D'ailleurs, Ariel avait vraiment mal au poing... merlin. Il avait pas...? Bah si, il se rappellerait distinctement avoir fichu son poing dans la gueule de ce con. Il fallait vraiment qu'il se contrôle là, ou il allait finir par se faire renvoyer. Renvoyer? ... C'est pas une mauvaise idée... Et si-- Non. Il devait pas penser à ça. Le serpentard devait finir son année, ce stupide truc de sentiments bizarre allait pas l'empêcher de vivre sa vie, ooooh que non!!! Ariel tenta de se redresser et de se secouer vigoureusement, quand il réalisa qu'il était sur le sol, à genoux. Mais qu'est-ce qu'il fichait comme ça putain?!???? Et depuis quand!!!???? Le jeune homme se releva avec hâte et s'appuya contre le mur de l'école, respirant rapidement. Il sentit bientôt quelque chose couler le long de sa joue... Le jeune homme passa un doigt sur celle-ci et y découvrit avec horreur... Une larme. Il avait pas pleuré depuis... Depuis la mort de Damien.

Et tout ça... À cause de l'amour. Ariel serra le poing et serra la mâchoire. Il leva le regard vers le ciel dans un air de défi et hurla dans le vide :

"TU M'AURAS PAS DE NOUVEAU SALETÉ DE SENTIMENT À LA NOIX!!! JE... JE TE LAISSERAIS PAS ME FAIRE ENCORE DU MAL, T'ENTEND???"

Évidemment, toujours pas de réponse. Non mais merlin, il s'attendait à quoi? Qu'une femme géante apparaisse dans le ciel avec un air mesquin et se mette à rire de sa tronche en le pointant du doigt??? IL devenait complètement dingue!!! Et juste au moment ou Ariel pensait que rien ne pouvait tourner plus mal, son esprit se remémora le visage de 'Lan... Son doux visage... Ses cheveux blonds... Ses yeux turquoises... Si profonds... Son odeur... Sa peau... Un frisson parcourut son corps tandis qu'il se remémorait cette nuit. Cette fameuse nuit. Cette nuit qui nourrissait ses fantasmes, ses envies... Cette nuit qui en si peu de temps avait réussit à prendre tant de place dans son coeur. Alan. Ariel poussa un cri de rage et se retourna contre le mur, tremblant et faible. C'était la première fois de sa vie qu'il se sentait si faible, si vulnérable... Il avait l'impression d'être nu sous les yeux de tous, de s'offrir en spectacle. Le serpentard détestait vraiment ce sentiment. C'est donc dans un désespoir infini qu'il se retourna brusquement et qu'il se mit à courrir. Il se fichait de savoir où, il voulait juste... Courir. Courir pour oublier, courir pour effacer. Il ne voulait pas admettre qu'Il était amoureux, il ne voulait pas avouer qu'il voulait serrer Alan dans ses bras, le garder juste pour lui. Ariel ne voulait pas accepter que l'amour ait gagné. C'était innaceptable, il ne pouvait pas perdre, pas après tant de mois d'acharnement... Non, il ne pouvait pas, il ne voulait pas. Alors il courait. Les paroles de Dominic lui revenaient en tête par bribes. 'Si tu ne ressens rien, c'est que tu l'aimes...'.'Je suis désolé pour Miguel... Mais je ne crois pas que tu devrais faire comme lui avec Alan... Il est spécial...'. 'Fait pas le con Ariel, dit lui que tu l'aimes avant qu'il choisisse quelqu'un d'autre'. Non. Non. NON. T'entend putain de poufsouffle, je l'aime pas, je l'aime pas, JE L'AIME PAS!!! 'Arrête de te mentir Ariel...' JE ME MENS PAAAAAAS MERLIN!!! Ariel s'arrêta de courir. Il se cramponna à la première chose qui lui tomba sous la main, sans remarquer qu'il s'agissait d'un arbre. S'il l'avait su, il aurait sûrement fait une attaque cardiaque. Ariel se mit alors à marcher, les mains dans ses poches de jeans. Ceux-ci étaient bleu poudre et très ajustés... Son chandail était blanc avec un dessin d'échiquier rose et jaune dessus. Il portait aussi un bracelet rose et ses éternelles convers. Mais il n'avait pas l'air d'Ariel.

Il avait l'air... D'une autre personne. Ses yeux étaient un peu rouges sous les pleurs. Jamais on avait vu Ariel Landon pleurer. Tout en marchant, le serpentard se battait pour se retenir de se laisser tomber et de s'arracher les cheveux. Les larmes coulaient toujours de temps à autre et la sensation de mouillé sur ses joues l'énervait. C'est d'ailleurs en s'essuyant rageusement les yeux d'un revers de main qu'il entendit une voix. « Tard, pour une promenade interdite, darling… » Aussitôt, il se figea, la main sur sa joue. Tom. Ce ne pouvait être que lui. Si quelqu'un d'autre tentait de l'appeler darling, il se verrait choyé d'un coup de poing dans la tronche. Les souvenirs revinrent en rafale dans la tête du serpentard... Leur premier baiser, cette passion qui les avait allumés tous les deux dès le début... La première fois qu'ils avaient couchés ensemble... Cette sensation de jouissance extrême qu'il avait ressentit entre les bras du griffondor expérimenté et trop sexy pour son propre bien... Ils avaient couchés ensemble de nombreuses fois et à peu près partout. Pourtant dans la vraie vie, c'était malaisé comme relation. Ils arrivaient pas à aligner deux mots sans s'énerver... Ou presque. Tom était trop semblable à lui... Un nymphomane, quelqu'un qui ne pouvait s'attacher. Tom... Était comme une tentation vivante. Le moindre regard enflammé attirerait n'importe qui dans ses filets. Ariel avait été longtemps fasciné par cette capacitée qu'il avait d'attirer les gens. Mais en réalisant qu'il s'attachait trop à ses amants, Ariel avait eut peur de tomber amoureux de Tom, parce qu'il l'intriguait. Voilà pourquoi il s'était écarté. Il lui était arrivé souvent de s'ennuyer de sa présence... Tom. Cet être rappelait tant de souvenirs à Ariel. Souvenirs qui normalement, auraient peut-être réussis à le faire sourire. Avec Tom, Ariel ne se retenait pas au lit. Il se laissait complètement aller. Ils avaient fait tant de choses qui en traumatiseraient certains qu'il ne pouvait même plus les compter... Une fois la vague de souvenir partie, Ariel leva la tête et fixa ses yeux gris dans ceux de Tom, reconnaissant instentanément ces iris qu'il avait tant de fois croisé dans les corridors. Et dès qu'Ariel vit cette étincelle de désir dans les yeux du griffondor, une idée germa dans son esprit. Il avait toujours été attiré par le griffondor, même quand il était déjà avec un autre amant... Et ils étaient pas copains... Les paroles de Dominic lui revinrent de nouveau en tête. 'Si tu ne ressens rien en embrassant une autre personne, c'est que tu es amoureux d'Alan. Si par contre tu ressens la même chose, alors c'est que pour le sexe.' Et si...? Avec Dominic, cela ne marchait pas parce qu'il avait jamais pensé au blond sous cet angle là... Mais... Tom...

Le regard du jeune homme se ferma. Et soudain, il afficha un air plus normal, refoulant ses émotions qui le troublaient tant avant. Le serpentard se passa une main dans les cheveux et haussa un sourcil tout en regardant lentement Tom de haut en bas.

"J'pourrais te dire la même chose... Le lion."

Ariel avait utilisé lui aussi son surnom amical pour le griffondor. Il avait aussi utilisé un ton un peu séduisant, histoire que Tom comprenne tout de suite ses intentions. Ariel se fichait de savoir si Tom en avait envie ou non... Il finissait toujours par arriver à le convaincre par le passé, alors pourquoi pas maintenant? Ariel s'avança lentement jusqu'à être assez près de Tom. Il se pencha et posa les mains de chaque côté de son corps, le fixant longuement dans les yeux. Puis, sans crier gare, sa main vint chercher la cigarette et la lança au loin. Heureusement, le sol humide l'éteignit et évita que la forêt ne flambe. Ariel rapprocha son visage impossiblement près et dit en le fixant dans les yeux:

"... Toujours la clope en bouche le lion... Quel dommage, quand elle pourrait servir à quelque chose de beaucoup plus utile..."

Voilà, la perche était lancée... Mais est-ce que Tom allait la prendre?
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Tom Streamin
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyLun 23 Juin - 17:37

Tom avait bien fait de se faire remarquer par la voix, car vu la surprise d’Ariel de le trouver la, il ne l’aurait sans doute jamais trouvé tout seul. Un temps se passa entre le moment ou Tom dévoila sa présence, et le moment ou Ariel se retourna vers lui. Sans doute était-il fatigué, ou trop surpris pour comprendre vite ce qu’il se passait. Ou bien avait-il quelque chose dans la tête, peut-être réfléchissait-il intensément… En attendant
une quelconque réaction de la part du beau serpentard, Tom tirait sur sa clope, lentement, éclairant son visage d’une lueur rougeâtre, qui le rendait mystérieux, et incroyablement attirant… Il recrachait doucement la fumée devant lui, embaumant la lourdeur de la forêt d’un nuage fluide, blanc, poignardant délicieusement le silence étouffant de la nuit de son souffle aiguisé, tranchant et orgasmique… (Désolé, pas pu m’empêcher xD).
Enfin, Ariel se retourna vers le beau gryffy. Lorsque Tom aperçut les magnifiques yeux du jeune homme, une puissante envie lui vint. Il se rappela tout le plaisir qu’Ariel était capable de lui procurer, et ce souvenir lui monta a la tête. Il était pratiquement sur que le désir pouvait se lire dans ses yeux. Il ignorait si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Il lui sourit du coin des lèvres lorsqu’il répliqua. C’est vrai que cette réponse était légitime. De toute façon, de toutes les raisons du monde, aucune ne pourrait être considérée comme suffisante pour excuser une promenade nocturne dans la forêt interdite. Mais revenons à nos poudlardiens. Tom avait une raison qui, selon lui, était bonne, bien que mêle s’il ne s’était rien passé de la nuit et qu’il ait juste eu envie de se balader, il serait venu quand même. Et Ariel, vu sa tête, devait avoir une très bonne raison d’être ici, peut être même meilleure que celle du gryffondor. Il était peut être venu ici a la rechercher de solitude et de silence, et bien c’était raté. Mais qu’importe, les interrogations de Tom stoppèrent la, son instinct de blasé et de jemenfouscompletiste reprenant le dessus. Ben oui, c’est Tom quand même, ne l’oublions pas. Il baissa les yeux, son petit sourire malicieux toujours ancré a la commissure de ses lèvres, leva lentement son bras vers sa tête penchée, et tira sur sa cigarette déjà a moitié consumée. Il releva le cou, les yeux fermés, recracha la fumée. Son souffle était a la limite du soupir d’aise, presque de désir et d’envie. Lorsque la fumée accumulée devant ses yeux fut dissipée, Tom remarqua qu’Ariel s’était considérablement rapproché de lui. D’ailleurs, s’il se baissait, ils seraient peut être même trop proches. Certes, plus le préfet regardait, que dis-je observait ce magnifique serpent, plus les souvenirs, les sensations de plaisir physique et moral et, surtout, le désir montaient, mais l’aventure du serpentard avec Alan, le serdaigle tumultueux, était bien connue dans le château. Bon, vous allez me dire qu’en temps normal, cela ne dérange jamais en rien le gryffondor nympho, mais cela était sans compter le fait qu’Alan détestait au plus haut point Tom, déjà parce qu’il était au courant que Tom et Ariel avait été « très » proches durant un temps, et, de plus, le bleu savait qu’Ariel avait particulièrement aimé son aventure avec le beau brun, au point de devoir s’en éloigner pour ne pas tomber amoureux de lui. C’est donc pour cela, pour sauver sa peau, que Tom ne fait rien devant Ariel, du moins, pour l’instant, il attendait que ce soit lui qui fasse le premier pas, s’il en décidait ainsi. Et vu sa dégaine de plus en plus féline et ses yeux charmeurs, Tom ne doutait pas des intentions de son ex et peut être futur amant… Mais Dieu, que c’était dur de ne pas se jeter sur lui… C’était un supplice de devoir désobéir a ses envies…

Soudain, Ariel se baissa. La tête de Tom suivit son mouvement, tandis que lui-même appréciait envieusement le contact de l’air procuré par les mouvements d’Ariel sur son corps en éveil à toutes les sensations possibles, comme a chaque fois qu’il se retrouvait avec le vert. D’un coup, Tom prit conscience de la situation, et ceci l’égaya. Il émit un petit rire ayant une ressemblance avec un soupir amusé. Il baissa la tête tout en souriant d’une façon terriblement sexy malgré lui, avec pour but finir sa clope. Malheureusement, la route de sa main vers sa bouche se termina trop tôt. Effectivement, la main d’Ariel chopa le mégot en chemin. Cette dernière le balança loin, très loin derrière les jeunes hommes, et Tom observa, blasé, la petite lumière rouge s’affaiblir lentement et périr silencieusement. Ceci fait, il releva quelque peu le cou et regarda Ariel s’approcher dangereusement de lui.


"... Toujours la clope en bouche le lion... Quel dommage, quand elle pourrait servir à quelque chose de beaucoup plus utile..."

Une perche. Oui, Ariel lui tendait une perche. Que devait-il faire ? Nan nan, détrompez vous, Tom n’est pas en train d’hésiter s’il allait répondre a cette réplique ou pas, vous êtes fous ! Tom se demandait s’il passait à l’attaque maintenant, ou s’il laissait attendre Ariel, sadiquement. Tom adorait ca, surtout avec Ariel, laisser trainer les choses, c’était son jeu préféré, et celui auquel il était toujours le plus fort. Il sourit d’une façon étrangement envoutante, avec une pointe de sadisme, en admirant de haut en bas le corps qui s’offrait a lui. Il s’arrêta au bout d’un petit moment sur les yeux d’Ariel, qui le fixaient étrangement, et d’un air qui faisait fondre intérieurement le jeune gryffondor. Bizarrement, Tom trouvait quelque chose d’inhabituel au fond des iris gris du beau blond et rose. Il avait l’impression qu’une ombre de tristesse voilait quelque peu la lumière pétillante qu’il avait l’habitude de lire dans le regard d’Ariel. Que se passait-il ? Normalement, Tom se fichait complètement des autres, a part ses amis, et même, ses amis devaient vraiment venir chercher Tom pour lui parler, ca n’était pas lui qui allait aller les réconforter de son plein gré. Cependant, malgré lui, Tom s’était incroyablement attaché a ce petit (grand) serpentard. Enfin, incroyablement… façon de parler, Tom ne s’attache vraiment a personne, mais l’attachement que le préfet avait développé envers Ariel était déjà énorme pour lui. Et cette ombre de désespoir que Tom lisait dans les yeux de son compagnon le poussait presque a s’inquiéter. Soudain épris d’une pointe de tendresse, le gryffondor avait envie de poser sa main sur la joue du jeune homme, de lui offrir le plus beau sourire possible et de lui donner un regard amoureux, de lui demander ce qui le préoccupait. Mais au lieu de ca, le bas ventre de Tom le rappela à l’ordre. En effet, maintenant, celui-ci brulait presque, sous l’effet du charme grandissant d’Ariel. Le beau brun décida donc de ne pas s’inquiéter pour le serpentard, il savait bien ce qu’il faisait, et ca n’était pas les affaires de Tom. Non, ca devait être l’obscurité et le désir qui le faisaient dérailler. Non, au lieu de ca, il rit, baissa les paupières, puis son genou pour avoir ses deux jambes a terre, sans gêner Ariel. Il posa ses mains par terre, des deux cotés de son buste droit, collé au tronc. Il poussa quelque peu sur ses doigts, et approcha son visage de celui d’Ariel, près, encore plus près, toujours plus près… Ce geste fut très long, très doux, comme au ralenti. Comme en réponse a son geste, sa chemise noire, complètement déboutonnée, tomba d’un coté, laissant apparaitre l’épaule et partiellement l’avant-bras du beau mâle ( x’) ), et, ainsi, l’on voyait encore mieux son torse. Les paupières de Tom étaient baissées, mais pas complètement fermés, son visage quelque peu relevé pour que les yeux endormis mais emplis de désir du préfet voient encore le beau visage du jeune serpentard, et sa bouche était légèrement entr’ouverte, un sourire presque invisible sur les lèvres, laissant apparaitre discrètement ses dents de devant, blanches, éclatantes, alléchantes… Encore un infime geste de Tom, et les deux jeunes hommes s’embrassaient. Mais Tom avait pris son choix, il n’hésitait plus. Au lieu de se rapprocher encore, au lieu de faire ce dont il rêvait depuis quelques longues et délicieuses minutes, il détourna la tête, et approcha sa bouche vers l’oreille droite d’Ariel. Il se tut quelques petites secondes, content de son action, laissant au beau blond le temps d’être dégouté. Puis, d’une voix suave, charmeuse, désirante et satisfaite, il lui susurra :

« Je te laisse l’opportunité de me dire ce que je pourrais en faire, alors, tu as l’air inspiré… »


Là, Tom afficha un sourire plus que content, mais on pouvait facilement déceler son impatience, a lui aussi. Il recula, pour admirer son œuvre sur le visage d’Ariel. Il lui lança un regard qui en disait long, relevant un sourcil plein de sens. Il savourait son geste. Cependant, il avait toujours l’impression que quelque chose n’allait pas. Tout n’était pas pareil. Tout n’était pas… comme avant. Tom sentait un malaise bercer entre les deux corps des jeunes hommes, et ce malaise provenait inévitablement d’Ariel, vu que lui n’attendait que ca, pouvoir se faire Ariel ‘comme avant’. Il ne savait pas quoi faire… Il avait terriblement envie de faire comme si de rien n’était, et de passer un ‘très’ bon moment, mais d’un autre coté, il avait un mauvais pressentiment… Mais finalement, Tom décida de faire comme si de rien n’était, de toute façon, il ne pouvait pas s’empêcher, c’était impossible physiquement pour lui de résister a Ariel… Et puis on l’a dit, il a besoin de réconfort, on lui en sert sur un plateau, pourquoi refuser ? Cela serait contre nature…

Tom leva doucement sa main droite, tout en douceur et sensualité, et la posa sur le torse d’Ariel, de façon a ce seuls le bas de sa paume, et le bout de ses doigts touchent le tissu qui recouvrait malheureusement le corps du beau serpentard. Oui, tous les gestes de Tom, dans ces moments la, étaient étudiés, recherchés, réfléchis, pour rendre l’instant encore plus sensuel, et pour se rendre lui-même plus désiré que possible, bien qu’avec l’expérience, maintenant, il fasse tout cela assez instinctivement. Par ce geste, le bras de la chemise glissa encore un peu sur sa peau, dévoilant de plus en plus son corps qui commençait sérieusement à s’échauffer. Cependant, ne vous imaginez pas trop de choses, vous seriez déçus. Bien sur, le plus grand souhait de Tom, a cet instant précis, était de tirer Ariel vers lui et de l’embrasser, mais il ne le fit. Au contraire, il poussa légèrement sur sa main, de façon a faire reculer son face a face. Ainsi, il se leva en s’appuyant sur sa main gauche, toujours à terre, et se mit sur ses jambes en quelques secondes. Il considéra Ariel un temps. Dieu qu’il était sexy, ce mec… Il laissa sa chemise tomber sur son bras, il ne la remonta pas. Il avait déjà trop chaud, il n’allait pas se recouvrir… Il sourit gentiment à Ariel. Pour une fois, son sourire n’était ni sous-entendu, ni rien. Juste un beau sourire, pour exprimer sa joie d’être ici, avec lui. Il tourna ensuite les talons de quelques degrés vers la gauche, et avança lentement, jusqu'à dépasser Ariel, puis continua quelques secondes, jusqu'à être a peu près à 2 trois mètres d’Ariel. Il s’arrêta, baissa la tête. Tiens, il s’était arrêté juste devant son mégot. Cela lui donna envie de fumer. Il s’apprêtait a sortir son paquet de la poche arrière de son baggy, alors que sa main gauche était déjà dans sa poche avant et sortait lentement son briquet. Mais il se rappela alors qu’Ariel n’aimait pas ca. Il s’arrêta donc, sa main droite revint devant lui, et sa main gauche laissa retomber le briquet dans l’immense poche. Il releva la tête, et se retourna vivement vers Ariel, toujours posté devant le tronc. Son geste brusque termina la descente de la chemise. Elle glissa, et vint se poser doucement sur les feuilles mortes, derrière Tom, maintenant torse nu. Il ne prêta aucune attention à son vêtement, ses pensées et son regard complètement fixés sur Ariel. Ses yeux brillaient dans la nuit. Déjà sombres, ils avaient encore plus foncé de désir. Son sourire gentil avait disparu, laissant place a un rictus atrocement sexy… Comment ce mec faisait-il pour avoir autant d’emprise sur le gryffondor ? Avec quelqu’un d’autre, jamais Tom n’aurait ressenti autant d’envie et de désir en si peu de temps, et si peu d’action, surtout ! Il le tuait… Et Tom adorait ca…



« Mais dis moi, Darling… »


A ces mots, Tom se rapprocha d’Ariel, d’une démarche lente, féline, tout en charme et sensualité. Il avançait, avançait, jusqu'à ce qu’Ariel ne puisse que reculer. Tom voulait le coller contre l’arbre. Ceci fait, ce fut Tom qui colla son corps a celui d’Ariel. Pas complètement, non, il faisait en sorte que leurs jambes s’entrelacent, et que son torse nu frôle celui du serpentard. Son bras resta le long de son buste, tandis que sa main droite venait se poser sur le tronc, à la hauteur de la tête d’Ariel. Il faisait attention a ce que ce dernier ne sente pas son début d’érection, cela aurait tout gâché. Son visage était incroyablement près de celui du blond, il avait plongé son magnifique regard dans celui de son comparse. Après quelques secondes de charme intense et silencieux, il murmura :

« … Comment va Alan ? »

Tom savait que cette question allait faire réagir le serpent au quart de tour. Ou bien il allait vider son sac, comme il faisait auparavant, lorsqu’il n’allait pas bien, dans le lit de Tom. Ou bien il allait exploser. Soit de colère, soit de la façon dont Tom voulait, c'est-à-dire d’une façon beaucoup plus… sensuelle…
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Ariel Landon
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyLun 7 Juil - 0:18

Ariel aurait put se dire franchement qu'il aimait Tom en ce moment. Attention, pas le genre d'amour qu'il entretenait pour Alan! Déjà qu'il avait du mal avec une seule personne qui aurait réussit à entrer dans son coeur, imaginez deux en même temps??? Il finirait par mettre fin à ses jours sur le champs! Non, c'était plutôt parce que Tom était quelqu'un qui ne se posait jamais trop de questions, qui acceptait chaque situation comme elle l'était et qui se foutait d'à peu près tout, voilà pourquoi Ariel pouvait dire en ce moment qu'il 'l'aimait'. Parce qu'étant ainsi, le griffondor ne posait pas de question vraiment précise sur la raison de sa présence en ce lieu interdit. Il se fouttait aussi éperduement du fait qu'Ariel avait les yeux rougit, qu'il avait l'air d'un homme hanté par de puissantes réalisations et qu'il ne se ressemblait pas du tout. N'importe qui d'autre que lui aurait sans doute haussé un sourcil et lui aurait tout de suite demandé de passer à table sans aucun égard pour sa vie privée. Oui, les gens étaient trop curieux... Des p'tains de fouineurs. Ils voulaient toujours fouttre leur nez dans les affaires des autres, sans jamais se demander ce qu'ils ressentiraient si c'étaient eux qui auraient leurs affaires fichues en l'air. Aujourd'hui, Ariel détestait les humains. Il ne voulait parler à personne, il ne voulait voir personne... Il voulait juste disparaître dans ce monde troublé et blessé qui était le sien et celui de son coeur sans questions, sans regards curieux. Voilà pourquoi Tom était une bénédiction. Certains trouvaient ça troublant, que le beau griffondor soit si impassible et si 'je-me-fou-de-tout'... Mais le serpentard avait toujours trouvé ça interessant et quelques fois même, excitant. Ça faisait un défi... Aujourd'hui, il remerciait quiconque contrôlait la putain de chance et la naze de destinée d'avoir fichu Tom sur son chemin... Car maintenant, Ariel savait ce qu'il devait faire pour sortir Alan de son esprit : Baiser Tom. C'était crude comme façon de le dire, vulgaire. Et Ariel adorait ça. C'était pourtant si simple... Pour effacer cette nuit qui semblait avoir brouillé tout son sens de lui-même, il fallait simplement la remplacer par une autre, changer l'odeur de cette peau onctueuse par une autre, changer les couleurs par celles d'un autre. Jeter Alan comme une vieille chaussette puante. Oui, c'était si simple... Et si en même temps il testait la théorie de Dominique, pourquoi se plaindre? Il allait juste pas se l'admettre. Parce que sinon, ça voudrait dire qu'il tentait de voir si le poufsouffle n'avait pas eu raison. Ça voudrait dire qu'il considérait vraiment le fait qu'il était tombé amoureux. Et ça voudrait aussi dire qu'Ariel était une contradiction sur pattes... Tom était vraiment une bénédiction. Parce qu'en cet instant, si c'était un autre mec qui se serait trouvé là, celui-ci aurait sans doute gâché le moment en lançant un 'ça va vieux? T'as pas l'air dans ton assiette...' Mais pas Tom. Tom se fichait de son assiette et de ses sentiments. Tom voulait que du sexe. Tom était ce qu'Ariel avait presque faillit se convaincre que c'était ce qu'il était aussi.

Tom était beau. C'étaint indéniable, alors pourquoi mentir? On aurait dit un véritable chef d'oeuvre sur pattes, créé pour être admiré,créé pour qu'en naisse des fantasmes... Bref, pas créé pour être touché, mannipulé, abîmé. C'est exactement ce qu'avait pensé Ariel la première fois qu'il l'avait vu... Et il le pensait encore aujourd'hui. Quoi que la partie sur le fait qu'il ne devrait pas être touché avait un peu pris le bord... Le serpentard avait toujours été charmé par le beau lion, incapable de résister à ses avances et à ses petits sous-entendus plus que suggestifs. Il avait toujours aimé ce côté cru et fier de Tom, ce côté qui lui permettait de continuer à agir en félin en manque de sexe sans honte, à coucher avec le sujet de ses envies du moment sans penser au lendemain, sans se soucier de ce qui se passerait ensuite. Oui, Tom était une étrange créature... Créature qu'Ariel aurait adoré suivre dans son sillon, considérer comme mentor et l'Observer tandis qu'elle agissait dans sa routine quotidienne. Mais cette vie n'était pas pour lui. Le serpentard n'était pas comme Tom. Son corps voulait n'appartenir qu'à une seule personne. Il voulait de la tendresse, de l'amour... Son corps désirait arrêter de passer de main en main dans des séances de baise sans sens, sans émotion... Sans amour. Et maintenant, si seulement son esprit pourrait se mettre d'accord avec lui... Mais il serait difficile à convaincre. Bref, Tom et Ariel étaient presque le jour et la nuit. Un serpent et un lion, l'un froid, l'autre chaud. Cheveux blonds yeux bleus, cheveux foncés, yeux bruns. Tout d'eux était différent... On dit parfois que les contraires s'attirent et c'est sans doute ce qui les poussa à tenter le coup et à adorer ça, le temps que ça dura... Mais les contraires finissent toujours par se lasser, parce qu'ils n'ont rien de commun entre eux, parce qu'ils ne se comprennent pas, ne pensent pas les mêmes choses. Ariel aurait adoré suivre Tom, être son amant, sourire en le voyant séduire d'autres mecs plus naïf que lui... Explorer des domaines du sexe qu'il n'avait encore jamais osé explorer. Mais cette vie n'était pas pour lui. Il n'arrivait pas à s'y faire, à l'accepter... Et voilà pourquoi il voulait faire ce test ultime. Pour lui, consciemment, c'était seulement pour oublier parce qu'il était convaincu qu'une nuit avec Tom effacerait tout. Mais inconsciemment, c'était un aurevoir à son ancienne vie parce qu'il savait au fond qu'il avait trop changé pour rester le même. S'il avait eut des sentiments, il aurait sans doute pu se sentir mal d'utiliser ainsi Tom comme un objet... Mais il savait aussi d'un autre côté que le griffondor faisait au fond la même chose avec lui. Il l'utilisait, il utilisait son corps pour satisfaire le sien. N'était-ce pas la même chose? En regardant son visage qui faisait ce sourire séducteur, c'est à tout cela à la fois qu'il réfléchissait sans le montrer. Il continuait de le dévorer des yeux. Parce qu'il le désirait, toujours. Il était impossible de résister à Tom. En tant que nymphomane, Ariel savait l'admettre et en était fier... Mais ce n'était plus assez et c'est de ça qu'il essayait de se dissuader.

Tom le regardait de haut en bas. Ariel avait l'impression qu'il le déshabillait des yeux. Sa bouche devint soudain sèche... et il se mordit la lèvre. Tout était normal jusqu'à maintenant... Quand le serpentard sentit son bas-ventre se réchauffer sous ce regard qui lui rappelait tant de bons souvenirs, il se permit un léger sourire de soulagement. Oui, tout était normal... Le regard se fondit au sien et pendant un moment, Ariel arrêta de respirer. Il voyait un truc dans les iris du griffondor qu'il n'aimait pas. Il voulait la chasser, cette chose qui gâchait le moment, cette peste d'hésitation... Tom n'était pas censé hésiter, il était censé se ficher de son état anormal. Pourquoi changeait-il comme ça si soudainement?! Ariel sentit son regard s'assombrir. Bientôt, les iris du Griffondor furent trop intenses pour lui et il détourna le regard, refusant d'accepter les questions dans les iris. Ce qui le fit regarder Tom, fut en fait le fait que celui-ci s'était mit à rire. Ce rire, incongru dans la situation, s'atira des iris gris troublés par des émotions contradictoire... Et aussitôt, Ariel se figea. Enfin, Tom était redevenu lui même. Le serpentard continua de le fixer dans les yeux tandis qu'il se mettait plus confortable. Il arrêta un moment de respirer en sentant les mains sur son visage, le rapprochant si lentement que ça en devenait une torture certaine... Les yeux d'Ariel se perdirent dans la contemplation d'une épaule dénudée et des réactions corporelle de celui qui avait tant de fois été son amant. Il était parfaitement dans son élément ici comme ça... À tenter de séduire le serpentard. Ariel sentait son corps se réchauffer rapidement à cause de leur proximitée et des délicieux souvenirs qui parcouraient son esprit... Il attendait patiemment que Tom l'embrasse, un peu énervé qu'il prenne tant de temps. Alors quand celui-ci renonça pour aller à son oreille, il laissa passer un grognement de déception. Tom avait toujours aimé jouer avec lui... Normallement, il le laissait faire et trouvait même ça plus excitant encore... Mais aujourd'hui, il ne voulait pas jouer. Non, il voulait juste embrasser le griffy le plus vite possible que ça soit finit. Il n'en pouvait plus de toute cette pression et de toutes ces questions qui trottinaient librement dans sa tête... Il voulait qu'elles disparaissent. Ariel écouta les paroles susurées à son oreille et sentit un frisson lui parcourir le corps. Quand Tom se recula pour fixer son visage d'un regard langoureux qui en disait long sur son impatience, Ariel fut tenté de le pousser contre le tronc d'arbre derrière lui et de le forcer à l'embrasser sans lui demander son avis. Il voulait être agressif et rapide et il en avait marre d'attendre... Mais quelque chose le faisait hésiter, sans doute l'habitude. Il avait jamais été agressif comme il voulait l'être maintenant avec le griffondor et ça lui fichait un peu la trouille. Il eu la soudaine envie de faire un peu de sarcasme comme avant et afficha un petit sourire amusé avant de dire sur un ton joueur :

"T'as pas changé toi... Toujours aussi déterminé à m'faire craquer le premier..."

Ariel lui échangea un regard enflammé et le laissa se relever, sentant sa peau le brûler à l'endroit où la main du griffy se trouvait sur son torse. Le regard du serpy glissa sur la peau du torse maintenant presque découvert au complet, appréciant la vue de cette peau de miel un peu hazalée et sans imperfection. Comme dans une transe, il posa des doigts timides sur la peau, suivant les lignes des muscles de gestes lents et de frôlements. Son regard revint sur le visage du lion et sa main se posa à plat sur le torse. Ariel laissa sa main retomber quand Tom se déplaça pour le dépasser. Il se retourna assez rapidement et laissa ses yeux détailler le derrière si attichant de Tom. Le serpy se passa la langue sur ses lèvres sèches, de plus en plus impatient. Il avait très envie de pousser Tom sur le sol et de l'empêcher de le tourmenter d'avantage... Le serpent observa son visage armé d'un rictus trop sexy pour être réel. Il écouta à peine les paroles, occupé à tenter de le clouer sur place par son regard enflammé qui criait le 'Je te veux'. Ariel laissa la bête féline et en manque se rapprocher de sa personne, ne se rendant compte qu'il reculait que quand il fut acculé contre un arbre. Naturellement, il n'avait encore pas remarqué qu'il était dans la forêt, sinon ce moment serait définitivement gâché. Ariel sentit son corps réagir à la nouvelle proximitée et se perdit un moment dans la contemplation de cet être magnifique. Ce qui arriva ensuite, gâcha totalement le moment. Le simple mot 'Alan' fit figer Ariel d'un sol coup, comme si Tom venait de le brûler. Son regard se détourna du sien un moment et sa mâchoire se serra. Puis, sous le coup de l'impulsion, il se saisit brusquement des poignets de Tom et échangea leurs positions. Sans plus de gêne, il plaqua violemment le griffondor contre le tronc, collant son corps complètement sur celui de Tom. Il se fichait que le jeune lion puisse parfaitement sentir son membre gonflé contre le sien. Il se fichait de tout. Il voulait juste effacer ce nom de sa mémoire. Ses iris emplis de colère et de désir clouèrent Tom sur place et il dit sur un ton agressif qui montrait bien sa souffrance :

"Me dit plus jamais ce prénom, Tom. Me le dit plus jamais."

Et après ça, sans plus attendre, le serpy plaqua ses lèvres sur celles de Tom et lui offrit un baiser passionné comme il n'en avait pas donné depuis très, très longtemps.
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Tom Streamin
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyMar 15 Juil - 0:44

Tom eut Frisson à l’entente de son nom. Il est satisfait. Son regard, l’expression de son visage n’avaient en aucun cas changé au choc ressenti lorsque son dos claqua contre le tronc. Son petit sourire était toujours la, déformant sensuellement ses lèvres vers le coté, ses côtes avançaient et reculaient lentement, suivant sa respiration de plus en plus forte, avec une légère accélération quand l’entrejambe d’Ariel vint se coller a celle du gryffondor. Il fut un petit peu surpris au baiser que lui offrit Ariel. On aurait dit que ce dernier n’attendait que ce moment précis, depuis des mois. Mais cette surprise disparut bien vite, terrassée par l’envie qui prenait Tom de la tête aux pieds, devant une fougue pareille de la part du serpentard. Enfin, il retrouvait celui qu’il avait connu auparavant, celui qui demandait du sexe, rien d’autre. Avec ce baiser, il en avait presque oublié la souffrance qu’il avait ressentie, quand Ariel avait prononcé ses derniers mots. Que s’était-il réellement passé ? Tom n’arrivait pas a croire qu’Ariel soit tombé amoureux. Ca n’était pas possible… Si ? Ariel, celui qui ressemblait tellement a Tom, niveau sentiments ? Celui qui ne pouvait s’attacher a quelqu’un ? Celui qui avait failli faire succomber un homme si insensible que Tom ? Celui qui l’intriguait tant, celui qui… Non… si ?

Mais toutes ces interrogations partirent en fumée, balayées par les lèvres rouges de désir d’Ariel. Ce mec avait vraiment l’art de tout faire oublier à Tom. Les ennuis, les questions qui se bousculent, les joies, les tristesses, les trucs inutiles, les étoiles, les feux d’artifice qui l’éblouissent… C’est peut être pour ca qu’a un moment, Ariel avait été la drogue de Tom. Il était l’un des rares a être assez… hm… Ariel, en fait… Oui, il était Ariel, il arrivait par sa personnalité, par ses gestes, par sa vie, à aider Tom a se sentir mieux dans sa lassitude, dans son cerveau embrouillé, trop embrouillé. Et la, ce baiser avait suffi a transporter Tom dans un monde tellement vaste que ses interrogations s’y perdaient, que sa nuit était tombée bien bas, tellement coloré et resplendissant que les feux d’artifices étaient fades, ternes, et les étoiles ne se voyaient même pas. Oui, ce baiser avait excité Tom a un point tel qu’il en perdait presque toute conscience terrestre. Un frisson parcourut son échine, un frisson tellement brulant qu’il cambra légèrement le dos. Ses mains étaient serrées sur le tronc, ses poignets immobilisés par les doigts d’Ariel. Après un soupir de désir, il força quelque peu sur ses bras, et fit céder Ariel. Ainsi, il posa ses mains sur les hanches du blond, les caressant légèrement, sensuellement… Il le tira vers lui brusquement, collant encore un peu plus leur corps, ne détachant sous aucun prétexte leurs bouches, qui s’enflammaient de plus en plus sous les soupirs de Tom…

Tom avait vu énormément de personnes défiler dans son lit… Enfin, dans son, lit, façon de parler, le beau brun n’était pas vraiment du genre conventionnel, il adorait faire l’amour dans des endroits insolites, il trouvait que cela rendait un coté beaucoup plus excitant a la situation… Bon, le lit, c’était bien aussi de temps en temps… Mais voila. Enfin retournons un peu plus haut. Tom avait vu beaucoup de personne défiler dans son lit (ou autre part …). Il aimait toujours le sexe, il adorait même cela… mais il était très compliqué de l’impressionner, de l’échauffer comme s’il était encore novice… Il en avait vu, des bizarres et des étranges. Cependant, Ariel, lui, arrivait toujours à exciter Tom comme si ce dernier apprenait encore les plaisirs des jeux sexuels. Il adorait exciter ses compagnons au plus haut point, pour qu’ils craquent ; son sadisme naturel faisait qu’il se plaisait atrocement a jouer aux prolongements de préliminaires, c’était ce qui l’excitait le plus… Ariel n’échappait pas a la règle… C’était en jouant à ce jeu qu’Ariel avait fini par l’embrasser fougueusement, quelques minutes avant. Cependant, Tom avait beaucoup plus de mal à être le meilleur joueur, avec Ariel. Il avait terriblement envie de craquer le premier, lorsqu’il était a ses cotés… Le préfet se demandait toujours comment il faisait pour le faire fondre a ce point, à chaque fois qu’ils avaient couché ensemble, juste au moment où il perdait tout contrôle. Au moment où IL prenait les rênes. Au moment ou un flash blanc venait l’aveugler dans son excitation. Et juste la, quand il avait posé ses mains sur les hanches d’Ariel, il avait senti le flash blanc passer devant ses paupières fermées, et la question fatidique, qui venait lui occuper une partie infime du cerveau. Comment faisait-il…

Tom leva un pied. Lentement, doucement, de manière à ce qu’Ariel ne sente rien. Il enroula alors sa jambe autour de celle gauche du blond. Il tira légèrement vers lui, et réussit ainsi à faire céder Ariel. Le beau brun allongea alors son comparse par terre, et se posa sur lui, collant son torse brulant contre le sien, malheureusement encore habillé. Les corps émirent quelques bruissements de feuilles, brisant les soupirs solitaires d’Ariel et Tom. Cependant, le préfet avait fait tout cela en continuant à embrasser langoureusement les lèvres d’Ariel. Il ne voulait en aucun cas que ce baiser cesse. Ses lèvres étaient brulantes, incendiées. Mais il n’avait pas ressenti un désir aussi fort depuis longtemps, et qui plus est en ayant reçu un simple baiser. Il n’avait plus conscience de ses gestes, il ne se demandait même pas si Ariel approuvait ses agissements. Il s’en fichait. Il ne pensait plus à rien. A rien, sauf le fait qu’il n’en pouvait plus d’excitation, et qu’il avait un canon sous lui… Ses mains se baladaient sur son torse, par-dessus le chandail, qu’il commençait réellement à ne plus supporter. Voulant faire avancer cette situation des plus envieuses, il stoppa, a grand regret, leur baiser. Ses lèvres étaient rougies de désir, ses yeux foncés d’envie. Il admira quelques secondes le visage d’Ariel, ne le voyant pas, en même temps. Il ne cherchait aucune expression, il regardait juste la beauté de ses traits, ses traits si excitants… Tom se mordit la lèvre d’envie, se retenant de ne pas lui arracher tout de suite ses vêtements. Il enfouit brusquement son visage dans le cou d’Ariel. Il laissa d’abord quelques secondes ses lèvres a deux millimètres de l’épiderme d’Ariel, pour que ce dernier sente son souffle brulant se répercuter dessus, et pour qu’il entende ses gémissement étouffés… D’un coup, il attrapa de ses lèvres la peau douce du beau blond, et la gratifia de baisers doux, et fougueux à la fois, puis d’un suçon, beaucoup plus excitant, déjà… Il ne put s’empêcher de passer une main sous le chandail d’Ariel, pour aller caresser sa peau onctueuse, tandis que son autre main était remontée dans les cheveux du serpentard, pour les caresser, descendant quelque fois sur la nuque, pour sentir son dos se cambrer d’envie… Il mit sa jambe droite entre celles d’Ariel, et la remonta quelque peu, compressant ainsi le bas de sa cuisse contre l’entrejambe très éveillée d’Ariel, afin de voir a quel point le beau blond était excité, et surtout pour l’échauffer encore plus… En constatant qu’il était plus en ébullition que jamais, Tom ne put s’empêcher de lâcher un petit gémissement rauque au creux de son oreille.

Il regarda le suçon qu’il venait de faire sur la peau blanche d’Ariel. Un petit sourire vint déformer sa bouche. Quelques mèches brunes tombaient sur son front, collant quelque peu à la sueur qui commençait à perler sur son visage et sur son torse. Il posa un coude sur les feuilles mortes, et releva son buste au dessus d’Ariel. Il observa ce dernier, d’abord son visage, descendant sur son torse, s’égarant quelques secondes sur le pli que faisait son pantalon, juste en dessous de la ceinture… Il se mordit la lèvre inférieure, se retenant de ne pas lui arracher ce pantalon… Son regard était complètement absent, et si présent a la fois… Ses pupilles étaient dilatées, ses iris noirs de désir. Il repassa sa jambe sur le coté, et ses mains descendirent lentement, pour attraper le bord du chandail. Et sans demander l’avis d’Ariel, il le lui retira. Il balança le t-shirt derrière lui, l’entendant s’étaler sur les feuilles mortes dans un bruit sourd. Il observa alors longuement le torse nu qui était maintenant a sa merci. Il passa sa langue furtivement sur ses lèvres, comme pour les humecter avant de passer a table… Passant légèrement ses doigts sur sa peau onctueuse, frémissant en sentant ses tétons fermes, les yeux de Tom étaient comme dans un autre monde. Un monde ou le centre de la terre serait le torse d’Ariel, un monde ou le dieu unique serait Ariel, et ou il serait le pape, un monde ou Ariel et lui ne faisaient qu’un…

Brusquement, le coude de Tom lâcha, et son buste se retrouva collé a celui du magnifique serpentard. Il enfouit une nouvelle fois son visage dans le cou de ce dernier, du coté droit, et, avant toute chose, alla murmurer quelques mots a l’oreille de son comparse :


« Hm, Darling, t’es vraiment excitant quand tu t’y mets… Tu fais comment ? »

Ceci fait, il mordit furtivement le lobe d’Ariel, en poussant un gémissement qui disait très, très, vraiment très long. Il posa un délicieux baiser sur le suçon, et commença à descendre, de plus en plus, sa bouche… Il embrassait son torse, descendant sur son ventre, dessinant avec ses lèvres ses abdos, d’abord avec des baisers doux, et timides, puis de plus en plus fougueux. Il posa sa main gauche sur l’épaule du beau blond, et la lui caressa doucement, dérapant quelque fois sur ses seins, des fois sur le début de ses hanches… tandis que son autre main s’égarait (volontairement) sur sa cuisse, frôlant son entrejambe gonflée, par-dessus son pantalon… Bordel, que ce mec était sexy et bandant…
Définitivement, Tom avait trouvé comment se changer les idées, ce soir…
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Ariel Landon
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyMar 15 Juil - 7:10

Dieu soit loué. Oui, que le putain de connard qui leur servait tous de dieu qui ne semblait jamais vouloir se montrer le bout du nez soit loué. Personne n'aurait jamais cru qu'un jour il serait possible que cette phrase pourtant si simple et d'apparence innofensive puisse un jour parcourir librement les pensées d'Ariel Landon. Du moins, pas sans un juron glissé peu subtilement entre deux mots. Mais pourtant, contre toute attente et toute logique, elle l'avait fait. Et elle le faisait encore. Dieu soit loué. merlin que DIEU soit LOUÉ!!! L'esprit d'Ariel était en pleurs et ne semblait pas être sur le point de s'arrêter. Un véritable déluge, que dis-je, un torrant de larme coulait en ce moment dans la tête de la sirène sans qu'aucune barrière ne la retienne. Des larmes de joie. Après tout, quand on pense 'dieu soit loué, on ne doit pas être très malheureux... Ce ne serait pas très logique. À moins bien entendu que la personne ait de sérieux problèmes de compréhension... Mais en pensant à Ariel? Non, c'était bien des larmes de joie. Mais qu'est-ce qui avait provoqué cette soudaine vague de joie non effaçable? C'est parce que tout était redevenu normal dans le pauvre esprit confu du serpentard. Que ça faisait du bien de retrouver ses bonnes vieilles habitudes, de ne plus se poser toutes sortes de questions sur tous ses faits et gestes, de devoir constamment se demander si ce qu'il faisait était bien ou pas... De ne pas avoir à penser à UNE CERTAINE PERSONNE qui avait tout bousillé son horloge biologique et tout les organismes qui faisaient fonctionner son p'tain de cor-- STOP, il allait pas se remettre à penser à l'aigle maintenant, pas quand enfin tout semblait rentrer dans l'ordre. Non, il allait ignorer cette pensée et continuer à laisser la normalitée reprendre contrôle de sa personne. Rien de plus simple, puisqu'il était dans une situation totalement normale qu'il avait l'habitude et que son corps y réagissait également normallement. C'est fou ce qu'il ADORAIT mettre le mot 'normal' partout dans chacune de ses phrases... Ça lui donnait envie de sourire stupidement et de se laisser choir sur le sol sans bouger avec ce sourire aux yeux de tous, se fichant des rumeurs qui en résulteraient. Bien entendu, il ferait jamais ça... D'une part parce que même s'il était super heureux que sa vie ait retrouvé un sens, il avait encore une réputation à tenir et de l'autre parce qu'il était trop occupé en ce moment pour se soucier de ce genre de détails annodins... En effet, quand on était en train d'embrasser un dieu du sexe aussi passionnément, en le collant contre un tronc d'arbre, on ne se creusait pas l'esprit pour comprendre des trucs aussi inutiles.

C'est justement ce qu'il était en train de faire... Embrasser passionnément un dieu du sexe sans se retenir, lui laissant voir l'étendue de son désir et de sa passion. Il se fichait éperduement d'avoir surpris Tom de la franchise et de l'abandon de son baiser... Tout ce qui importait, c'est que le désir enflammait maintenant ses lèvres et qu'il n'avait envie que d'une chose à l'instant : Baiser Tom. Baiser Tom jusqu'à en crever. Redécouvrir ce corps qui arrivait à lui procurer autant de plaisir aussi facilement... Tenter de percer les mystères du griffondor si diablement sexy. Il pouvait enfin ressentir les lèvres du lion sur les siennes de nouveau, sans que sa conscience lui gueule de tout arrêter de peur qu'il s'attache trop... Oui, c'était parfait. Et ça faisait si longtemps qu'il voulait ça... Si longtemps qu'il retenait ses hormones de nymphomane plus qu'il n'aurait jamais dut... Il voulait du sexe, maintenant et ici. Préférablement avec cette homme délicieux qui se cambrait contre son corps excité et pas la première fougère venue... Il se fichait des serdaigles, il se fichait des blonds et pour la première fois depuis quelques jours, il ne pensait à personne d'autre que Tom à cet instant. Son corps contre le sien. Son torse nu si désirable. Ses lèvres si délicieuses collées avec passion au siennes... Tom. Il prenait de grandes bouffées d'air, tout pour se remémorer tout du griffondor, ne souhaitant laisser passer aucun détail, si annodin pouvait-il sembler. Ariel se fichait de ce qui se tramait dans l'esprit du lion. Il se fichait de tout et si Tom ne voulait pas de ça en ce moment, il l'aurait sans doute forcé dans son aviditée. Il se fichait des sentiments, il voulait juste ressentir un peu plus ce sentiment intense de liberté qui résultait du fait qu'il n'avait pas besoin d'A... Du bleu pour occuper son esprit ennuyé. Oui, il en avait besoin. Il en avait tellement besoin que juste ce détail aurait du lui faire comprendre que contrairement à ce qu'il tentait si désespérément de se convaincre, les choses n'étaient pas normales. Elles n'étaient pas comme avant. Elles ne pourraient plus jamais être comme avant. Oui, Ariel faisait la sourde oreille. Il continuait d'embrasser Tom, ignorant la vérité, refusant de lui faire face, se concentrant sur le désir qu'il ressentait envers le griffondor et sur l'extase qu'il arrivait à obtenir en retour. À un moment, le corps trop délectable du lion excité se cambra contre celui dominateur du serpent, provoquant maints frissons et chaleurs dans le bas-ventre d'Ariel qui se faisait de plus en plus présent de minute en minute. Il en profita pour mordiller la lèvre inférieur, hésitant au dernier moment d'aller jusqu'au sang. Le serpentard avait tellement besoin du griffondor et du sentiment de normalité, de soulagement qu'il lui donnait, qu'il avait presque envie de lui faire mal. Ce sentiment était étrange, aveuglant... Et il refusait de l'avouer, mais un peu fou. 'Tiens Dominique, tu vois, je ressens rien pour ce con d'Alan puisque Tom aussi me fait un effet monstre, DANS TA SALLE TRONCHE DE POUFSOUFFLE!!!!' voilà tout ce qui occupait ses pensées à cet instant.

Il était tellement aveuglé par sa jouissance, qu'il ne sut résister aux efforts de Tom pour dégager ses mains des siennes qui les maintenaient sur la surface rugue du tronc d'arbre. Quand les mains réussirent à lui échapper, ses propres mains claquèrent contre le bois sans redescendre, se crispant contre l'écorce et en détachant rudement quelques morceaux sous leur poigne de fer. Les émotions qui tenaillaient le coeur d'Ariel était trop fortes, trop terrassantes... Mais quand Tom posa ses mains sur ses hanches et attira leurs corps encore plus près, Ariel poussa une sorte de grognement animal et descendit aussitôt ses mains sur la nuque du griffondor, enroulant ses doigts dans les mèches sombres et rebelles, se fichant se savoir si sa poigne était assez puissante pour faire mal. Il voulait se noyer dans ce désir et oublier tout le reste, se ficher de la vie, du mal, d'Alan. De Damien. Oui, il voulait tout oublier. 'Fait moi tout perdre Tom, fait moi tout oublier, fait moi basculer dans ce monde fou que tu connais si bien... Montre-moi comment ne pas être capable d'aimer, parce que ça fait trop mal, trop peur.' Il voulait fuir avec le Griffondor, fuir à jamais cette vie qui avait avant été la sienne, fuir et se lancer un sortillège d'oubliette tient. Tout pour ne pas avoir à faire face à la dure réalitée. Il se fichait de savoir si cela faisait de lui une poule mouillée. Ariel était tellement occupé à dévorer vivant Tom, à attaquer sa bouche de ses lèvres et de sa langue, qu'il ne sentit même pas la jambe taquine venir faire plier son genoux. Il se rendit compte de son stratagème une fois étendu sur le sol, ignorant le bruit des feuilles mortes. Les seuls sons qui parvenaient à son esprit à présent étaient ceux de leurs gémissements, de leurs souffles et de leurs battements de coeur. Ça lui suffisait, il ne voulait entendre rien d'autre, il voulait devenir sourd, se perdre dans cette étreinte, oublier son aigle, oublier cette bordel de nuit. Cette nuit qui avait transformé sa vie. Cette nuit qui refusait cathégoriquement de quitter ses pensées. Ariel avait tout essayer, mais elle semblait encline à continuer à le narguer... Tout ce qui restait pour essayer de la faire dégager, c'était une nuit de thérapie avec un lion sauvage et trop sexy pour son propre bien. Ariel poussa un autre gémissement animal en sentant le torse brûlant de Tom contre le sien, encore recouvert d'un chandail maintenant humide de sueur. C'était si bon... Meilleur qu'il ne se rappelait... Et Ariel voulait plus. Son intimitée en demandait déjà plus et commençait à serrer son pantalon plus qu'il n'était confortable. Ses yeux gris emplis de désir cherchaient ceux de Tom, puis se refermaient pour mieux laisser le soin à son corps d'apprécier les caresses et le baiser. Celui-ci prit bientôt fin, à la grande déception du serpentard qui ouvrit aussitôt les yeux, affichant un étrange regard furieux, refusant que Tom cesse ce baiser sans lui demander la permission. Il était évident à regarder son visage et les cernes sous ses yeux, les traits, qu'il n'était pas dans son état normal... Tout le monde arrivait facilement à le deviner... Mais le serpent refusait de se rendre à l'évidence. Il fixait les iris enflammés de Tom, lui ordonnant de recommencer à l'embrasser sur le champs, ne supportant pas son regard scrutateur. POurquoi est-ce que le griffondor ressentait le besoin de le fixer hein??? Où était passé cet homme obsédé du sexe??? REVIENT BORDEL, LA NORMALITÉE COMMENCE À SE DISSIPER!

Soudain, le lion baissa la tête. Pensant qu'il avait compris le message, Ariel entrouvrit les lèvres et tenta d'aller le rejoindre à mi-chemin, mais se figea en sentant la tête chaude de Tom contre son cou. Il ne dit rien, fixant le ciel, mal à l'aise. Il ne voulait pas de ce genre de chose. Il voulait des baisers, du sexe violent qui l'empêcherait de penser. Puis, Ariel se souvint. Tom adorait le faire languir, aller lentement, lui laisser le temps d'agoniser de désir avant de passer à l'acte. Ariel serra la mâchoire et fermit les yeux, serrant les poings qui se trouvaient sur le dos du griffondor. Il ne voulait pas de ce genre de chose aujourd'hui. Non, il voulait que Tom arrête ses conneries et le prenne, qu'ils en finissent bordel! Ariel avait envie de repousser le griffondor, de lui lancer un ultimatum, que si celui-ci ne faisait pas ce qu'il voulait, il le laisserait pas le toucher... Mais Tom se remit en action, suçant avidement la peau de son cou comme si sa vie en dépendait. Surpris par le geste, Ariel poussa un gémissement et fermit les yeux, tournant la tête sur le côté pour lui donner un meilleur accès. Il se perdit dans les sensations exquises que Tom procurait à son cou, se laissant aller à ses idées, à ses fantasmes. Il sentit les mains chaudes, non bouillantes du Griffondor parcourir sa peau excitée et sentit son corps frissoner sous chaque contact, répondre à chaque caresse... Quand une des main heurta l'une de ses bille de chair dressée, il se mordit la lèvre. Ariel voulait plus, vite. 'Tue-moi Tom, Tue-moi de ton désir... Force-moi à t'appartenir, efface-le de ma mémoire. Efface-le... EFFACE-LE!' Les mains d'Ariel descendirent en ligne droite sur les fesses de Tom et il les serra en tremblant un peu, se perdant dans les sensations, se fichant d'avec qui il était, se fichant de tout. Soudain, ce ne fut plus le griffondor qui était avec lui, c'était une personne sans visage, une personne bénéfique et magnifique qui lui faisait tout oublier, tout perdre. Le serpentard voulait continuer à se laisser aller, perdre la raison. Il céda peu à peu, se laissant faire totalement. C'était si inhabituel... Lui qui prenait toujours les devants d'habitude... Et le voir comme ça, sous le griffondor, les yeux fermés, poussant des gémissements rauques et excitants en se laissant totalement faire, on l'aurait presque pas reconnu. Ariel aimait prendre le dessus lors de l'acte. Il aimait torturer, donner du plaisir. Mais que faisait-il en ce moment? Il se laissait posséder, il se laissait faire. Le serpentard n'était plus le même, Tom allait si vite le deviner... Mais Ariel se fichait de Tom. Il voulait juste se perdre... Oui, c'était si bon de perdre les pédales, de sentir son membre gonflé de désir tressaillir sous les assauts d'un inconnu... Ariel entendit un gémissement en sentant une main sur son membre et se mordit la lèvre. Que c'était bon. Bon de se laisser aller, bon de ne plus être Ariel. Le serpentard sentit des mains retirer son chandail et les aida un peu sans montrer de résistence, les yeux toujours fermés.

Il sentait les regards brûlant de son 'agresseur' sur son corps et en frissonnait d'envie. Bientôt, les regard, le parfum et le corps de Tom devant lui se métamorphosait en une personne qu'il connaissait si bien, qu'il tentait veinement d'oublier. Elle était encore floue dans ses fantasmes, mais il était clair qu'il ne voyait plus vraiment qu'il s'agissait de Tom. Ce n'était pas de la faute du griffondor... Non, il était parfait. Mais Ariel n'était plus le même et c'était le seul moyen qu'il arriverait enfin à le comprendre. Et quand deux mains vinrent caresser son corps, il se souvint d'une nuit inoubliable. Il se souvint d'une peau blafarde, de magnifiques yeux bleus, si bleus... Deux saphires brûlants d'une flamme qui s'était reflétée dans l'argent liquide de ses yeux ce soir là. Des cheveux blonds. De magnifiques cheveux blonds... Ariel se souvint en flash des regards enflammés échangés dans les corridors, de toutes ses nuits passéesà se faire plaisir à lui-même, frustré de ne pas pouvoir sauter sur ce magnifique spécimen... Il se souvint de tant de choses... Et c'est pourquoi, ce ne fut pas Tom qu'il sentit coller son torse délicieusement nu sur le sien, ce fut... Alan. Ariel ouvrit subitement les yeux et devint aussi raide qu'une statue. Il venait de comprendre, de réaliser. Que venait-il de faire? Le serpentard avait comparé Tom et Alan. Mais pas en terme de sex appeal... En terme... D'affection??? Et aussitôt, Ariel revit Dominique. Et ses paroles. Il comprenait. Oui, il comprenait ce qu'il avait voulut dire. Car bien que quand il embrassait le griffondor, il ressentait un puissant désir corporel, c'est tout ce qu'il y avait. Du désir. Mais quand il avait embrassé Alan... Il y avait eut autre chose aussi, comme si... Comme si son esprit aussi avait ressentit un plaisir immense. Son coeur s'était mit à battre, il... Il avait ressentit quelque chose de puissant. Quand Tom lui parla, Ariel n'entendit rien. Il était si en état de choc que son excitation disparue complètement. merlin. Putain de merlin. Ariel serra les poings. La pannique envahit son âme. Il était amoureux d'Alan, maintenant il le savait. Le serpentard poussa brusquement et violemment Tom sur le sol, le regard vide, panniqué et le visage livide.

"..."

Ariel observa ses mains, notant avec une certaine surprise qu'elles tremblaient. Il était amoureux d'Alan. Il était... Amoureux... Une curieuse goutte d'eau tomba sur la main qu'il observait. Le serpent passa une mains sous ses yeux. Et il découvrit qu'il pleurait. Le tout puissant Ariel qui n'avait jamais pleuré devant personne, qui n'avait jamais montré ses émotions à personne, pleurait maintenant devant Tom, tremblait même. Son regard se posa sur le griffondor, échangeant avec lui sa peur, sa souffrance et sa pannique. Il se leva d'un coup et cacha son visage. Il y eut un long moment de silence, puis Ariel dit simplement d'un ton fragile qui ne lui avait été jamais entendu :

"Merde."

Sur ce, il se mit à courrir, laissant le lion écrasé sur le sol.
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Alan Mackensy
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyLun 1 Sep - 20:16

    Tout était noir, tout ? Non, un doux rayon du clair de lune, était parvenu à entrée dans la pièce. Ce rayon semblait rappeler en vain au jeune Mackensy qu’il faisait , dehors, à présent nuit noir, et que le temps était pleinement venue de laisser le marchant de sable lui vendre sa précieuse poussière d’or. Mais malgré cela Alan n’arrivait pas à trouver le sommeil, comment ? Alors que dans sa tête, trop de questions prenaient le pas sur sa lucidité. Il semblait être totalement submergé par cette vague de questions sans réponse qui se heurté à un solide mur d’incompréhension. Certains, diront qu’il n’y à rien à comprendre. D’autres diront qu’il serait temps au jeune homme de se remettre en question, d’autres encor préféreront d’abstenir de toute suggestion de peur de voir d’un peu trop près le poing déjà abîmé par de nombreux coup du garçon. Mais pourtant les fais étaient là. Alan, oui Alan Mackensy, l’homme qui de sa vie entière n’avait jamais ne serait ce que poser le regard rien qu’un cours instant sur les fesse, la bouche, ou encor…. Bien d’autres choses, étaient maintenant omni bullé jour et nuit, par le corps tout entier du serpentard. Rien d’autre n’arrivait à s’incurver dans son esprit, que ce soit scolaire, quidditch ou même file, rien non Lan avait mis son cerveau en pause pour ne se fixer que sur l’objet le plus profond de son désir. L’objet… cet objet, cette source de plaisir qui avait était si intense. Rien que repenser à cette nuit, était un intense supplice pour le jeune homme. Repenser, savourer une nouvelle fois le goût des lèvres du serpent sur les sienne ne faisait naître en lui que de sombres pensées. Sombre ? Sombres par le clair de lune qui filtrée à travers la fenêtre entrouverte de cette pièce dégageant une atroce chaleur ? Ou encore sombre par la couleur des draps dans le quel un flot de plaisir était venu prendre place ce soir là…

    C’en était trop, il était impossible au jeune garçon de continuer à se morfondre encore comme ça toute la nuit. Les jeunes hommes qui partageaient le dortoir du blond avaient pris la bonne habitude de toujours trouver un autre endroit ou dormir, tel que dans les bras de leurs amies, mais cela faisait bien des nuits qu’Alan était seul à profiter d’un espace démesurément grand pour lui. Oui, les autre serdy qui avait le malheur de partager son dortoir en avait eu assez de la perpétuelle mauvaise humeur du garçon, du bruit incessant de ses draps frottant son corps et écrasé contre les murs, lassé de tout cela, ils avaient tout bonnement préféré partir… Seul, il l’était entièrement… et il en avait assez, marre de ces regards qui regardent le ciel comme si on pouvait y trouver quelque chose d’intéressant dedans dès que l’autre apparaît au coin d’un couloir. Assez de décocher des droites quiconque aurait oser parler de ce qu’il avait vu au petit matin de ce samedi… Alan n’en pouvait plus, il aurait préféré se dégonfler à la vue d’Ariel ce soir là dans sa chambre, plutôt que de devoir subir cela. Ne pas savoir, se poser des questions, se demander si cette première fois, car ne l’oublions pas c’était une première pour Lan, avait était satisfaisante ou non au yeux du concerné… C’était trop dur, merlin, il n’y à pas que le garçon qui fou des pains au premiers qui ose le regardait de travers chez Alan, il y a aussi celui qui … qui quoi ? Lui-même se le demande. Pourquoi réagit il comme ça ? Pourquoi n’oubli il pas simplement ce doux visage, ces magnifique yeux, et les sensations de ces cheveux filant entre ses doigts… Pour la simple et bonne raison que c’est absolument impossible, cette image, ces sensations revienne comme une vague sur le jeune homme, une douce vague pleine de plaisirs…

    Trop c’est trop, faisant comme à son habitude voler au loin le drap qui lui servait de cacher corps, le serdy sortit brusquement de son lit pour enfiler en vitesse le jean un peu baggy qui lui rabaissait les fesse au niveau du haut des genoux en un instant ainsi que son tee-shirt de a journée, noir, moulant. Involontairement Alan venait de mettre une panoplie de parfait séducteur extrêmement sexy. Alan se dirigeait vers la sortit quand un bouquin mal placé lui rappela douloureusement que pour sortir il fallait mettre une pair de chaussure. Sa paire de converse au pied, Alan était fin prêt pour se rendre… Pour se rendre ou ? Bonne question, le jeune homme descendait les escaliers les mains dans les poches en ronchonnant d’incompressibilité paroles, mais ne sachant pas une seule seconde ou il se dirigeait… Quand une bouffée d’air frai vint s’engouffrer dans ses narines, c’est là que le serdy se rendit compte, que de la petite balade dans le château, pour se dégourdir les jambes, il était passé au stade, d’excursion illégal dans le parc du château . Un pied devant l’autre, toujours les deux mains fiscé dans les poches Alan prenait sans s’en rendre compte la dangereuse direction de la forêt interdite. Un arbre, puis deux, puis trois puis [STOP], doucement, la verdure venait prendre le dessus sur les gravillons qui recouvrait le parc. Et quand Alan se rendit compte qu’il était allait trop loin, il avait beau regardé, à droit, à gauche, ou encore à droite, les arbres semblaient tous avoir, affreusement la même tête verdâtre et très touffue. merlin alors, le garçon venait bêtement de se rendre compte que, comme un con, il s’était perdu, dans l’immensité de la forêt interdite… Et que fallait il fair maintenant ? Lancer un sort de fusée magique et attendre en se ridiculisant que l’on vienne à son secours, et par la suite se prendre la punition du siècle pour avoir osé foulé le sol de la forêt interdite par une heure si tardive de la nuit, ou bien … tout simplement chercher la sortie la plus proche et retourner dormir la tête encor plus envahit de question ? des deux solutions, aucune ne paraissait très tentent, mais tant qu’à faire, quand on est un grand garçon de 18 ans avec une fierté démesuré, autant fallait il, essayer de trouver soit même le chemin le plus cours qui nous ramènerait vers son lit… Vide, seul et froid…
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Ariel Landon
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyLun 1 Sep - 21:40

Bordel de merlin. Non, c'était pas assez puissant comme insulte, fallait trouver un truc mieux, BIEN mieux. Mais tandis qu'il courrait comme un dingue à travers les arbres, réussissant à se frapper sur aucun miraculeusement, Ariel ne trouvait pas le temps de penser à un truc qui pourrait être assez bien pour qualifier cette situation de merlin. Le serpentard se serait bien arrêté de courrir, d'autant plus que ses poumons lui criaient qu'il allait manquer d'air... Mais il ne pouvait pas s'arrêter de courrir. S'arrêter voudrait dire qu'il devrait se mettre à réfléchir, qu'il ne pourrait plus profiter de ne rien penser. Qu'il ne pourrait pas se concentrer sur le fait qu'il courrait. Ariel ne voulait pas être envahit de nouveau par cette réalisation terrible qui l'avait fait arrêter d'embrasser Tom. Juste le souvenir de cette rencontre lui donnait la nausée. Il voulait mourir, maintenant. Comme ça il pourrait retourner dans les bras de Damien au ciel, ou rottir en enfer. Qu'importe, tout serait mieux que de devoir faire face à la réalisation qu'il... NON, il ne fallait pas y penser, il ne fallait même pas y songer une seule seconde. Ariel finit par s'arrêter de courir, incapable de maintenant son rythme. Il s'appuya contre un tronc d'arbre sans s'en rendre compte, trop dans son monde de traumatisme pour cliquer sur le fait qu'il se trouvait en ce moment dans la fôret, au milieu des arbres, ces êtres détestables qu'il aimerait tant écraser de son pouce. Bon, écraser des arbres avec son pouce était légèrement impossible, surtout vu sa taille... Mais bon, on se passera de commentaire tien. Bref, le serpentard était maintenant appuyé contre le tronc d'arbre et respirait difficilement, les jambes flageolantes. Il tentait vainement de reprendre sur lui, mais rien à faire, ses pensées commençaient déjà à lui revenir. Déterminé à ne pas repenser à ce genre de choses, Ariel releva son regard bleuté plein d'étincelles de panique et tenta de recommencer à courir, avant de s'écraser sur le sol de tout son long. L'odeur de terre lui monta au nez et lui donna un haut le coeur. Il tenta tant bien que mal de se relever, mais rien à faire. Ariel ferma les yeux et serra les mains sur des mottes de gazon, les membres tremblants. Il refusait de l'accepter. C'était inacceptable, impensable et impossible. Comment pouvait-il ressentir ça de nouveau après Damien? Comment pouvait-il seulement se permettre de laisser son coeur si fragile à la portée du premier venu? C'était ridicule et stupide, la plus parfaite connerie. Mais même s'il ne voulait pas l'accepter, Ariel se sentait déjà faiblir. Il en avait marre de toujours rester dans l'ombre, de se couvrir les yeux et d'attendre que tout lui passe sous le nez. Ariel voulait se lever dans la lumière et faire face à ses peurs... Mais c'était trop tôt pour l'amour, son coeur n'avait pas eut le temps de cicatriser.

Alors pourquoi le prenait-il de cour maintenant???? Le visage du blond vint lui flotter en tête et il fut éblouit par le souvenir de ses yeux turquoises si magnifiques, remplis d'un désir partagé... Non, pas cette fichue nuit, tout mais pas ça... C'est ce souvenir qui faisait le plus mal, parce que c'était le seul qu'il n'arrivait pas à s'expliquer autrement qu'en utilisant le contexte de l'amour. Le serpentard réouvrit les yeux pour les fixer sur ses mains tremblantes remplies d'herbe. Il pinça les lèvres et se releva difficilement, sentant encore l'adrénaline qu'avait causé sa course courir dans ses veines comme un feu ardent. Même si c'était complètement futile et inutile, Ariel voulait croire qu'il lui restait une petite chance de refuser la réalité. IL tenait à ce petit fil d'espoir, craignant que s'il osait seulement s'égarer de cet espoir, il allait sombrer dans un désespoir complet. S'il avait prit un peu de temps pour y penser, sans doute qu'il aurait pu réaliser qu'au fond, il avait peur. Et que c'était cette seule et unique raison qui l'empêcher d'accepter qu'il était amoureux d'Alan Mackensy. Il avait peur de se faire tromper ou jeter, peur de donner sa confiance à un autre homme. Peur d'appartenir à quelqu'un, de donner tellement son coeur que si jamais cette personne l'abandonnerait un jour même sans le vouloir, il aurait trop mal. Son pauvre coeur fragile ne supporterait plus le départ d'un autre être aimé... Et bien qu'il savait que s'il avait dit à Damien qu'il l'aimait au lieu d'attendre qu'Il soit trop tard, qu'au fond c'était de sa faute entièrement si sa mort lui avait fait si mal, il avait peur. Mais un serpentard n'avait jamais peur, surtout Ariel Landon. Son esprit ne supporterait pas de se trouver une deuxième faiblesse. Et si pour cela il devait ne plus jamais aimer et s'enfermer dans une coquille de mensonges, soit. Le serpentard se remit à courir d'un pas plus erratique, serrant la mâchoire, ignorant la douleur dans ses jambes. Il voulait tout oublier, se noyer dans cette impression de vivacité. Mais finalement, cela ne lui prit que quelques secondes et déjà il trébuchait sur une foutue bûche qui se trouvait dans son chemin. En tombant, Ariel ne prit même pas la peine de mettre ses mains devant lui. Il accueillait la douleur. Il voulait la sentir en dedans de lui, il voulait se faire défigurer par la chute. Malheureusement pour lui, les destins avaient encore une fois décidés d'être chiants avec lui. À croire que c'était le nouveau sport des dieux, faire suer les pauvres adolescents qui leurs avaient rien demandé... Parce que oui, Ariel Landon ne se défigura pas, heureusement pour ses admirateurs secrets et anonymes. Une curieuse plante molle amortie en fait sa chute et il se retrouva indemne.

Ariel ne réouvrit pas les yeux tout de suite, se sentant encore plus pathétique. Il avait une soudaine envie de pleurer. Bien sûr, il ne pleurerait pas. Ce serait crétin, ridicule... La sirène serra les poings et tenta de se relever, avant de se figer avec la réalisation que son bas-ventre réagissait fortement à la sitation. Cette réalisation lui ficha une surprise extrême. Il eut le réflexe de penser que c'était à cause de ce qui s'était passé avec Tom peu avant, mais effaça cette pensée, se disant que c'était impossible qu'il soit encore excité après toutes ces émotions dans son corps. Puis, soudain, la plante molle qui avait amortit sa chute bougea et il devint aussi livide qu'un fantôme. C'était pas une plante... Mais... Un être humain!!! Et à voir avec qu'elle insistance son membre semblait se réveiller, il s,agissait d'un homme. Ariel ouvrit les yeux avec un air sidéré, tentant de reprendre sur lui. Comment pouvait-il ressentir du désir à un moment pareil???? C'était ridicule merlin! Mais quand ses yeux tombèrent sur les cheveux de l'inconnu, il se figea et comprit tout de suite. Non... Pourquoi lui, pourquoi maintenant???? Pourquoi fallait-il que la personne qu'il avait le moins envie de voir au monde entier soit ici, en cet endroit? Pourquoi fallait-il qu'il lui soit tombé dessus comme ça??? Pourquoi est-ce que les destins seraient aussi cruels??? Comme à chaque fois qu'il voyait Alan Mackensy, le coeur d'Ariel se mit à courir le marathon dans son poitrail et ses souvenirs se remplirent des images du serdaigle, de son visage, de ses sourires amusés... Il sentit un désir qu'il ressentait si courrament s'emparer de son corps et il déglutit. Rapidement, le serpentard se dégagea maladroitement de 'Lan et retomba sur les fesses. Il passa plusieurs minutes à le fixer avec les yeux grands ouverts, la panique refaisant soudainement surface.

"... 'L... 'Lan???"

Ariel voulait mourir. Là et tout de suite. Tout pour ne pas être dans cette situation merdique. Mais par dessous tout, il refusait que 'Lan se retourne. Non, il ne voulait pas revoir ce magnifique regard. Non, si ses yeux tombaient encore dans les turquoises, il se savait perdu. La panique le fit regarder nerveusement autour de lui pour la première fois depuis qu'il était sortit du château. Il voulait absolument fixer n'importe quoi sauf la personne qui se trouvait devant lui. Ariel entendait le bruit du bruissement des herbes sous le serdaigle qui indiquait apparemment que celui-ci se redressait. Son coeur se prit dans son torse et avant qu'il ait le temps de comprendre ce qu'il faisait, son regard retournait aussi vite que l'éclair sur le visage de l'aigle. Quand ses yeux tombèrent dans les turquoises, il se sentit fondre. Sa panique devint alors gelée, sa peur empira et la réalisation qu'il aimait cette personne fit monter des frissons dans son corps qu'il n'avait connu qu'une seule fois. Mais cette fois, c'était bien plus puissant. Il détailla le visage si magnifique de ce blond qui avait su venir comme un voleur dans sa vie et kidnapper son coeur. Ses yeux se fixèrent un moment sur les lèvres pulpeuses et il sentit ses propres lèvres s'entrouvrir sous le désir de s'approcher pour les embrasser... Mais non, il ne fallait pas!!!! Ariel figea son regard sur un arbre de l'autre côté d'Alan, tout pour ne pas regarder son visage... Son si magnifique visa... Hein? Un arbre? Ici? Le coeur d'Ariel se figea soudain dans son poitrail et ses yeux s'écarquillèrent sous la peur. Un arbre... Un arbre gigantesque... Il grandissait à vue d'oeil... Ariel fixa un peu plus loin. Un autre. Puis un autre. Il était entouré d'arbres, de ces grands monstres à branches sombres qui aimaient tant le goût des humains. Son imagination fertile leur construisit des yeux mauvais et des voix sombres, des voix qui lui parlaient. Il vit le gazon ramper jusqu'à ses mains et les plantes s'agriper à ses vêtements et sa panique revint immédiatement. Avant qu'Il ne puisse comprendre ce qu'il faisait, Ariel s'était réfugié entre les bras du serdaigle, seul truc sur qui il pouvait se fier dans cette forêt. Car c'était bien dans ce qu'il se trouvait, une forêt.

"Des arbres... Pleins d'arbres... 'Lan... Emmène moi loin d'eux par pi... Pitié..."

Ariel tremblait comme une feuille et se cramponnait tellement au blond que celui-ci allait finir par creuver d'asphixie. Inconsciemment, Ariel s'était réfugié sur cet adolescent en qui il avait confiance, ignorant son amour refoulé et oubliant un instant qu'il ne voulait que personne ne soit au courant de sa peur de la végétation.
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Alan Mackensy
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptySam 6 Sep - 21:37

Des mots, des mots, doux, chaud et bon, qui se sont glisser vers une oreille, des mots qui font du bien, vous savez les mots, qu’on se répète à voix basse en se disant que peut être un jours c’est au creux de notre oreille qu’il viendraient trouver un nid douillé… Comment, comment imaginer rien qu’une seconde Alan, oui Le Ô combien grand, puissant et insensible Alan Mackensy tomber amoureux et de plus, qui l’aurait cru… d’un homme. Ho dieux non, voir le beau Alan, rester avec une fille plus d’une semaines et pour toute l’école un genre de miracle, alors l’imaginer un instant s’attacher à quelqu’un, ne vouloir que celui-ci ne le quitte sous aucun prétexte, sentir son cœur se serrer quand son doux regarde se heurte au sien sans ne pouvoir l’approcher de « peur » de se voir rabrouer… Depuis quand Alan à peur de quelqu’un d’autre ? Depuis quand le jeune homme se prive il de se qui lui fait envie par peur d’avoir honte, de se sentir, mal ou encor gêner. Oui, Alan à bien changer depuis le jour où il vit, un beau serpentard tomber fesses par terre du haut de son balai, essayant de réaliser une figure… Trop dur pour lui, ou bien simplement manquant d’entraînement ? Mais là n’était pas la question, là question, vrai véritable et que tout le monde se posait en ce moment dans Poudlard, la question qui était sujet de tout les râgot digne de se nom, la question qui faisait taire tout le monde quand Alan arrivait à moins de deux mettre d’un groupe d’élève, celle dont tout le monde rêvait de connaître la réponse était… Alan Mackensy était il vraiment tombé AMOUREUX d’Ariel London… ? Par ce que avouons nous le, London aussi c’était un cas… C’est vrai que si on y réfléchissait, les deux garçon avait tout pour s’entendre … Tout deux aussi chiant et détestable, tout en les haïssant il était impossible de ne pas vouloir entrer dans le cercle fermé qu’était celui d’être leur ami, car non les garçons n’était pas de ceux qui veulent prendre la grosse tête en créant leur propre bande d’andouille, je dirais plutôt en ne pensant pas me tromper, que le Serpent et L’aigle, avait involontairement était muni d’une classe naturel qui faisait littéralement fureur au seins de l’école, ce qui était totalement pour leur déplaire….

Donc pas après pas, le beau jeune homme (flatteuse ?) avait beau être complètement perdus dans l’immensité de cette forêt, pour l’instant la seul et unique chose qui le tracassait était cette horrible question qui semblait s’être matérialisé sous la forme d’une grosse boule douloureuse au creux de son estomac, comment savoir ce que l’on ressent lorsqu’on est amoureux si on à jamais était avant dans la dite situation… C’est comme demander à quelqu’un de reconnaître un orgasme s’il n’en a jamais eu un… c’est tout bonnement impossible, enfin, la comparaison est douteuse, mais pas tellement, car quand Alan, repense, et dieux sait qu’il y repense, à la nuit de folie qu’il à passé dans les bras de son beau blondinet, ce n’est pas qu’au sensation orgasmique qu’il repense. Rien que repenser à la chaleur de cette peau blanchâtre, à la douceur de se grain de peau… Tant de chose qui le ferait plus frémir qu’une nuit passé avec la plus elle des jeunes fille de son ancien lycée… aussi importante, Alan se demandait, comment il était possible de ressentir tant de sensation avec un homme. Et enfin, la chose qui lui faisait peur, était il homosexuelle ? Faisait il parti de ceux qui préfèrent le goût de la chair masculine à la tendresse féminine ? Rien que cette idée ne faisait que grossir cette douloureuse grosseur qui prenait doucement le pas sur son ventre. Pas qu’il soit homophobe, loin de là, l’idée qu’il puisse être gay ne ravissait pas Alan au plus haut point, mais pourtant, lorsqu’il avait était Jadis dans les bras d’une fille Alan prenait quand même un plaisir fou, ce n’est pas comme si il avait était dégoûté par les filles… Alors était-ce cela, qu’on appelait être bisexuelle ? Plus communément Bi ? Mais pourtant lorsque le visage d’Ariel venait trouver sa place dans les pensées les plus intimes de l’aigle, plus aucun doute ne semblait possible… Alan, savait qu’il ne réagissait pas normalement, dans un pareil moment et en l’annonce à sois même, car Lan venait de se le dire « officiellement dans sa tête » le jeune homme aurait du vouloir tout détruire sur son passage, il aurait du se sentir capable de déraciner un arbre par la force de ses bras, de mettre un pain dans la face à Huk et l’envoyer sur Mars… Mais c’était trop dur, trop … Le visage d’Ariel semblait avoir l’effet d’un baume apaisant sur le cœur d’Alan. Un baume qui passait quand même son temps à l’ignorer, à éviter son regard et à tout faire pour ne jamais emprunter le même chemin que lui. Il est dur de penser que sous la carapace de gros dur Alan pouvait ressentir autant de sentiments, il est dur de penser qu’il pouvait se sentir profondément blessé et attristé de la profonde ignorance que lui voué Ariel. Qu’il était dur de se rendre compte de l’amour qu’il nous semblait éprouver pour quelqu’un de se rendre compte peu à peu par la même occasion que la personne concerné, elle, ne semblait pas avoir pris le moindre plaisir à cette nuit qui fut pour vous, un feu d’artifice dont les braise encore chaud vous ronge peu à peu le cœur… Non il est vrai que jamais, de sa vie, autant d’émotions ne s’était heurter dans un si petit cœur, qui ne fut prévue pour accueillir la capacité émotionnelle d’une petite cuillère ( Hp Powaa…). Même à la mort de son père Alan n’avait jamais penser que ce serait aussi dur… Trop dur, seul dans cette immense forêt, le Serdaigle perdu et perturbé sentit comme un flot de colère, une vague de larmes lui montait avec une lenteur qui l’agaça profondément vers ses iris d’un profond bleu…

Mais avant même, que la moindre larme n’ai le temps de courir vers la sortie bleuté qu’était les yeux du jeunes homme, sans que Lan n’ai rien vu venir, un masse sombre vint brutalement s’abattre sur lui, le plaquant ainsi violemment le dos contre le sol. Une partie de plus de son corps endoloris, les larmes qui lui montaient au visage avait subitement renfloué de là ou elles étaient venues. Par réflexe, ses mains étaient venues se mettre devant son corps afin de le protéger de la chute imminente que son corps, bien plus intelligent que lui, avait senti venir. Ce fut en essayant de se relever, et en sentant ses poignées meurtries que le garçon se rendit compte que c’était une bien mauvaise idée, et que son corps n’était pas si intelligent que ça à bien y réfléchir. Mais, là la question que se posait le garçon, fut qu’elle était la chose qui venait de lui tomber dessus le positionnant ainsi d’une manière très gênante, sans crier gare… Quand enfin, il s’en sentit la force, le garçon se fit glisser sur le côté afin de pouvoir se mettre face à celui qui avait osé se mettre sur son passage dans un pareil moment !

Avant qu’il n’ai eu le temps de comprendre, se petit mots vint se glisser doucement à ses oreilles, le son de cette voix, le fit frémir de tout ses membres car rares étaient les gens qu’il autorisait à l’appeler de cette manière. Mais ça ce n’état pas grave, car cette voix, elle, ne laissait aucun doute sur le propriétaire, sur celui qui avait atterri sur lui… Pourquoi fallait il qu’au moment précis ou Lan se lamentait en lui-même sur la manière dont Ariel se comportait avec lui, celui-ci lui tombe dessus, et au sens propre du terme. Le regard ébahit, le garçon ne savait pas comment réagir, il ne pouvait pas lui sauter dans els bras et l’embrasser à pleine bouche, jusqu’à ce que mort par étouffement s’en suive, comme il l’aurait temps voulut… Mais il ne pouvait pas non plus prendre ses jambes à son cou et fuir comme un scroute à pétard, c’était la aussi hors de question. Mais le problème était là, pointé l’un devant l’autre comme deux piquet les deux jeunes homme semblait se perdre dans la profondeur du regard de chacun… Alan attendait que la bouche d’Ariel s’ouvre pour laisser échapper ne serait-ce qu’un son qui aurait une signification quelconque pour chacun d’entre eux. Le serdy aurait préféré un « Casse toi tu pus ! » clair et net plutôt que cette attente qui lui semblait plus qu’insupportable. C’était trop dur ! Et pour un garçon aussi impulsif et impatient…. Sa bouche semblait être sur le point de s’ouvrir quand Alan vit la panique prendre place sur le visage d’Ariel, refermant tout de suite les lèvres Alan se demandais ce qui pouvait bien se passer dans la tête de celui-ci quand enfin les mots jaillir comme un flot de paroles. Mais Alan ne comprenait pas… Il lui fallut quelques secondes de réflexions avant de se rendre compte que le blondinet se rué sur lui. Le garçon mit encor quelque instants avant de se demander si c’était des arbres que l’homme de sa vie avait peur. Ne cherchant pas plus loin…

Alan tentât dans un premier temps de faire marcher Ariel, mais celui-ci semblait avoir troqué ses jambes pour une paire de cotons tige. N’ayant plus d’autres solutions Alan souleva Ariel, comme on soulève un jeune enfant pour le ramener dans son lit quand celui-ci est endormi et qu’on ne veut pas le réveiller. Alan le tenait, comme il n’a jamais tenu personne, et sûrement comme il ne porterai jamais personne, il tenait Ariel comme le bien le plus précieux au monde, comme si il était extrêmement fragile et qu’il risqué à tout instant de le casser.

Ariel était lourd, ou du moins comme on peut être lourd quand on à 18 ans et qu’on est un garçon, et Alan avait beau être plutôt « fort » les pas qu’il fit par la suite lui semblèrent être de long kilomètre. A de nombreuse reprise il eu l’impression de repasser devant le même endroit, ce qui fut bien souvent le cas. Mais quand enfin une lumière qu’il lui sembla être aussi précieuse que le graal apparut au loin, il pressa le pas pour ramener au plus vite son être aimer loin de cette maudite forêt.

Enfin, il le déposa délicatement sur l’herbe fraîche de la nuit.
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Ariel Landon
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyDim 7 Sep - 0:54

Pourquoi faut-il que sa tombe toujours sur moi? That is the bloody question!!! Ouais, c'était exactement cette question qui tournait dans la pauvre tête du petit Ririel terrifié. Bon okya, petit c'est sans doute vite dit, faut pas oublier qu'Ariel n'est pas exactement un gamin de maternelle. On s'entend que 17 ans, c'est souvent considéré comme un jeune adulte. Mais bref, cette question ne cessait de tourmenter son esprit de fichus points d'interrogation qui ne voulaient plus lui ficher la paix. Et tandis que cette question explorait les confins de l'esprit de notre cher Ariel, la panique prenait tout ce qui restait de place, ne laissant pas la chance à ses émotions plus faibles de prendre le dessus. On aurait presque dit que son cerveau allait exploser sous le poids énorme de la dose de panique qui s'était développée dans sa tête. Maintenant qu'il se tenait après Alan et qu'il avait pondu une semie-explication à ses geste, on aurait dit que son corps avait décidé de se fermer à tout. Il n'arrivait plus à parler, à penser à entendre... Il arrivait carrément plus à rien. C'est exactement à cause de cette panique que Riri était nul en botanique et refusait catégoriquement de confier sa phobie secrète à tout le monde. Parce que sa phobie le rendait incroyablement vulnérable, beaucoup trop sensible et le faisait pleurer comme un bébé, trois trucs très dangereux pour le pauvre serpentard. En effet, celui-ci travaillait depuis trop de temps pour se cacher des autres pour gâcher cela à cause d'un secret stupide qui finirait par tout gâcher assurément. Il ne disait donc rien à personne, se mordant l'intérieur de la joue quand il marchait dans le parc pour ignorer son réflexe d'applatir les fleur et de fuir à toute jambes à la vue d'un arbre. Sans doute que cela pourrait être considéré comme une peur hilarante et assez honteuse, surtout pour Ariel qui était considéré comme un chieur dur à cuir... Mais quand on savait le pourquoi du comment, cela devenait totalement différent. Ariel se souvenait encore de ses 3 jours passés dans cette fichue forêt sombre, entouré d'arbre, criant pour sa mère et son père, mais ne recevant aucune réponse... Cet épisode de sa vie l'avait marqué à vie et ça n'allait pas changer de sitôt. Alors que faisait Ariel? Il se cramponnait comme un gamin à Alan, serrant sur fort le tissus de son chandail qu'il risquait probablement de le fendre s'il continuait comme ça. Sans doute qu'il devait faire mal à l'aigle aussi, avec ses ongles rentrant avec tant d'insistance dans son dos... Mais il était dans un état de choc trop avancé pour penser à ce genre de chose. C'était déjà un miracle qu'il ait pensé à se cramponner sur Alan, normalement il se serait recroquevillé sur lui-même en tremblant et en pleurant silencieusement, devenant aussi inanimé et stupide qu'un rocher. Heureusement d'ailleurs que c'était le serdaigle sur qui il avait finit par tomber à cet instant, car sans doute qu'il n'aurait jamais voulut confier sa survie à n'importe qui d'autre. Ariel n'osait même pas penser à ce qui serait arrivé s'il s'était rendu compte de sa location avec Tom. Le griffondor aurait sans doute profité de l'occasion pour se venger du fait qu'il avait tenté de s'enfuir en le laissant dans un tel état d'excitation. Le serpentard tremblait vraiment comme une feuille. Son visage était si livide que l'on aurait dit de la craie. Et si Alan avait prit le temps de l'observer, sans doute qu'il aurait pu se permettre d'être légèrement inquiet... Ariel n'était jamais dans un tel état avancé d'overdose d'émotion. Normalement, il conservait toujours un air un peu plus neutre et indéchiffrable, sauf quand il se frustrait ou qu'il avait une quelconque séance de sexe. Alors ce genre de réaction de sa part étaient un peu... Étrange.

Quand Alan se leva, Ariel poussa un couinement assez pathétique et enfouit prestement sa tête dans le cou du serdaigle, serrant encore plus si c'était possible son étreinte sur celui-ci. Ses jambes tremblaient tellement qu'il était impossible de leur ordonner de marcher. D'ailleurs, quand bien même il aurait réussit à avancer, elles semblaient être devenue aussi molles que du caoutchouc et n'arriverait jamais à soutenir son pauvre corps tremblant. Le serpentard n'arrivait même plus à se tenir debout... Il laissa donc le serdaigle le prendre comme un petit enfant et entoura ses hanches de ses jambes, refusant de le lâcher ou de laisser ne serait-ce qu'un millimètre d'air entre leurs deux corps. C'est que le bougre était convaincu qu'en faisant cela, les arbres et les plantes viendraient se glisser dans les minces petits espaces pour le dévorer! Si on regardait la forêt en Arielvision, on verrait facilement des monstres végétaux sombres et inquiétants qui lançaient des rires sadiques et des plantes qui grimpaient lentement jusqu'à nous avec une forme horrible. D'ailleurs, celons la Arielvision, le charme d'une rose se transformait très vite en plante carnivore vicieuse et vénéneuse. Toute plante était pour lui une horreur sans nom. Le serpentard ferma les yeux et se concentra sur cette doux odeur qui était celle d'Alan. Son coeur battait si fort sous la panique qu'il avait le vertige, trop d'oxygène dans son sang. Mais Ariel savait bien que même s'il essaierait de bouger, ne serait-ce qu'un peu, il n'arriverait jamais à faire un mouvement cohérent ou à simplement se calmer. Donc, il se contentait de laisser le serdaigle le quider, jurant mentalement et souhaitant plus que tout être ailleurs. Oh et Ariel passait aussi la majeur partie de son temps à crier des injures à mère nature d'avoir jamais inventé ces créatures répugnantes qu'étaient la végétation. D'ailleurs, Ariel crut longuement que si les plantes le détestaient à ce point, c'est que Dame Nature avait une furieuse dent contre sa personne. Le serpentard ignorait totalement le fait qu'Alan devait peiner pour marcher vers la sortie, d'autant plus qu'ils avaient marché plutôt loin dans cette forêt... Sans doute que quand il retrouverait ses esprits, il se sentait honteux, mais pour le moment il se contentait de se laisser guider, ses neurones à l'état de bouillie. Quand enfin le couple insolite fut hors des bois, Ariel ne le sut pas, puisqu'il refusait d'ouvrir les yeux. Il sentit Alan le déposer délicatement sur le sol, mais il ne fit que se cramponner encore plus au blond, paniquant à l'idée que celui-ci le laisserait au milieu de la forêt parce qu'il était trop lourd. Après quelques minutes, il risqua un coup d'oeil au dehors et pu aisément voir la forêt un peu plus loin. Un frisson lui parcourut l'échine et il referma les yeux pour ne pas voir ces arbres aux yeux horribles qui tentaient veinement de l'atteindre... Ariel finit quand même par relâcher le dos d'Alan et ses hanches. Il laissa glisser mollement ses mains le long du dos de l'adolescent, mais garda sa tête au creu de son cou, reniflant la douce odeur ennivrante qui semblait le calmer si facilement. Pendant plusieurs instants, le serpentard resta dans la même position, sentant les pulsions de son coeur retrouver leur rythme normal et sa panique se dissiper. Il finit par réussir à prendre conscience de ce qui l'entourait et des derniers événements. Presqu'aussitôt, il se souvint que c'était Alan qui se trouvait sous lui, Alan qui l'avait transporté hors des bois... Alan qui avait tout vu de sa phobie stupide. Aussitôt, Ariel se figea et se dégagea, comme brûlé par le contact du serdaigle.

Il laissa quelques centimètres de distance entre lui et l'aigle, l'observant avec un regard vitreu qui démontrait bien son état pathétique. Ses émotions étaient à fleur de peau et il avait l'impression qu'il allait exploser d'une minute à l'autre. Landon ne savait pas comment réagir... P'tain, Alan l'avait vu dans CET état là... Et en plus, il revenait au moment où Ariel se rendait compte qu'il... Qu'il... Ariel ferma les yeux et serra la mâchoire avant de dire sur un ton acide :

"... Pourquoi faut toujours que tu vois mes fichues faiblesses..."

Son ton avait été un peu agressif, parce qu'Ariel n'aimait pas le fait que l'aigle réussisse à voir tant de choses sur lui qui avaient été secrète jusqu'à lors. Il n'aimait pas le fait que l'aigle ait su si facilement s'installer dans son coeur comme si celui-ci était sa demeure et qu'il avait sa petite place privée en cet endroit. Mais sa voix avait aussi était légèrement faible et tremblante, parce que Riri montrait sans le vouloir une face cachée de sa personnalitée à Alan. Cette face qu'il ne voulait que personne ne voit, celle même qui démontrait qu'Ariel n'était pas un gros dur chieur, mais bien un jeune homme fragile et affectueux qui ne voulait qu'être aimé et chérit. Se rendant compte qu'il avait les émotions à fleur de peau, Ariel détourna le visage, souhaitant cacher à la vue de l'aigle, cet être qu'il trouvait si détestable, mais qui était malgré tout une partie de son être. Il aurait voulut dispraître sous la terre, oublier Alan, oublier tout de sa vie. Maintenant que l'aigle était à proximitée, il voulait lui dévoiler ses sentiments, se laisser aller dans ses bras et lui faire l'amour toute la nuit. Mais il ne pouvait pas faire ça... Parce qu'il avait peur, comme d'habitude. Toutes ses émotions contradictoires lui fichaient la nausée et il lâcha un grognement avant de donner un coup de poing dans l'herbe et de lancer sur un ton désespéré :

"Merlin Alan! Pourquoi tu peux pas juste me ficher la paix hein? Pourquoi tu peux pas arrêter de me fixer avec tes p'tain d'yeux turquoises trop brillants et et.... Pourquoi tu peux pas quitter ma tête merlin!!!"

Ariel savait que son discours n'avait ni queue ni tête, qu'il racontait n'importe quoi. Mais il s'en fichait. Il voudrait que l'aigle s'en aille, oui, qu'Il parte avant qu'Il ne soit trop tard... Qu'Il parte avant qu'Ariel se décide à lui sauter dans les bras en lui murmurant des mots d'amours quétaines, comme dans les vieux films.
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Alan Mackensy
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MessageSujet: Re: Une réalisation... Qui frappe. (PV Tom et Alan)   Une réalisation...  Qui frappe.  (PV Tom et Alan) EmptyMar 9 Sep - 20:11

    Même si le corps du Serpentard reposait à présent sur le sol, le jeune n’avait décidément pas envi de lâcher Alan, et de ce fait le serdy se retrouvait à moitié à genoux dans un position assez grotesque, mais cela lui importé peu, tout ce qu’il voulait en cet instant c’était que son serpy se réveil, serpy qu’il venait de transporter dans ses bras sur peut être plus d’un kilomètre, serpy dont il avait sentit, tout au long de ce kilomètre les ongles s’enfoncer profondément dans sa chair, et serpy que bien malgré lui, il était à présent presque persuadé d’être tombé amoureux. Une fois qu’Ariel eu enfin desserré son étreinte, Alan pus enfin reprendre son souffle, souffle qu’il avait perdu tout au long de cette longue marche vers le château. Pendant un instant le garçon se demanda ce qui se passerait si ils étaient tout les deux, surpris par le directeur ou même simplement un surveillant ou le garde chasse, Alan en était persuadé, un sale quart d’heure se profilait à l’horizon.

    C’était donc ça, Ariel avait une phobie des arbres… Rien de plus… Une simple peur végétative. Alan ne comprenait pas pourquoi il se mettait dans un tel état, était-ce si grave, fallait il qu’il se mette en colère pour la simple raison qu’Alan avait vu le dur à cuir en position de faiblesse. Mais merlin ça devenait chiant à en mourir, fallait qu’il se fasse engueuler aussi maintenant ? Comme s’il n’en avait pas assez de ses bras endoloris de ses poignés qui lui tirait jusqu’au haut de ses bras, du sang qui perlait dans son dos et du mal qui parcourait ses jambes ? C’était peut être tout aussi injustifié mais peu à peu Alan sentait une vague de colère monter en lui, fallait il qu’il est fait tout ce chemin pour se faire traiter comme une veille chaussette ? Comme un vulgaire première année qui aurait eu le malheur de regarder un peu trop droit dans les yeux le grand Ariel London ? Toute ces questions, toute cette rage qui s’était accumulé dans le garçon au cours de cette dernière semaine semblait vouloir prendre force et se matérialiser, elle semblait vouloir remonter à la surface et ne faire plus qu’un avec le corps du garçon.

    Mais le problème n’était pas là, le jeune Mackensy ne savait pas comment réagir, il n’avait pas la moindre idée de comment il devait se comporter dans cet instant avec London. Devait il se jeter sur lui et lui dire à quel point il l’aimait, à quel point il avait envi que leurs deux corps ne fasse une nouvelle fois plus qu’un pour se sentir pleinement possédé ? Alan n’était pas habitué à réfléchir autant, à se poser autant de question, à ne penser nuit et jour qu’à une seule et même chose. Alan c’était plutôt du genre à se foutre de tout ou bien trop impulsif à gueuler après tout ceux qui le faisaient un peu trop chié… Alors ne pouvoir faire, ni l’un ni l’autre c’était une situation compliquée …

    Perdu dans la profondeur de son regard, qu’il avait depuis si longtemps pus eu l’occasion e regarder pleinement en face, Alan était immobile, loin d’être absent de la situation présente il voyait tout, comprenait à peu près presque tout, mais du manière étrange, comme si son esprit avait fuit son corps qui ressemblait maintenant vu de l’intérieur à une machine à vapeur, pour aller prendre un peu d’air plus loin, et , comme un spectateur innocent, il regardait cette scène, une pointe d’ironie, un soupçon de tragédie, tout ce qu’il fallait pour rendre le moment aussi prenant que la meilleur des pièce de théâtres. On dit d’une pièce qu’elle est tragique, lorsqu’on y voit une scène qui échappe a l’homme, l’homme sait qu’il va mourir, mais il ne peut rien y faire, il vit tout son existence, en sachant que sous peu peut être viendrait le moment ou il devra quitter ce monde, n’emportant avec lui, ni souvenir ni rien. Contrairement à l’animal qui lui, ne prend conscience du fait qu’il va quitter ce monde que quelques secondes avant que le fait même ne se produise, pas assez intelligent pour développer l’information il ne vit pas dans la peur de se tragique moment. Pouvait on en cet instant dire que l’image d’Alan fixant de son regard si neutre qu’il était impossible que dans sa tête, tout soi aussi neutre, Ariel lui disant clairement qu’il en avait marre que le Serdaigle soit tout le temps par hasard ou non à ses bottes.

    Comme un poignard qu’on lui planterait dans le cœur, le garçon vacilla presque. Tentant toujours de rester le plus neutre possible alors que son visage prenait doucement un rictus de colère mêlé à celui d’une intense tristesse, le garçon, doucement, d’une lenteur qui aurait presque fait peur, à l’idée de ce qui allait suivre ce geste bien trop mesuré de la part du bleu, commença à se relever. Ne posant, ni mains ni genoux au sol, il se levait par la simple force de ses mollets. Alan avait mal. Aurait il était possible pour lui de dire si c’était dans les cœur, les jambes, le dos ou encor les poignets que la douleur lui rongeait l’âme ? C’était fort improbable. Mais pourtant le jeune homme faisait d’intense efforts pour ne pas montrer ses émotions car oui, il aurait était con et surtout très rabaissant que le Serdy se mette à fondre en larme devant le Serpentard qui venait de lui dire à quel point il en avait marre de lui. Ou disons plutôt que c’était ce qu’avait compris Alan.

    Comment avait il pu être aussi con pour tomber aussi lamentablement dans les bras grand ouvert de ce manipulateur ? Comment avait il pu être aussi con pour se laisser piéger dans les griffe de ce Serpentard qui avait pourtant la réputation bien connu de ne vouloir d’un autre homme que le sexe que celui-ci pouvait lui apporter. Dieu ce qu’Alan s’en voulait, pour ce garçon il avait renoncé à son Hétérosexualité à une partie de sa fierté et même de sa dignité. Est-ce qu’aujourd’hui après cela, après ce qu’il avait fait, alors que toute l’école était au courant, est ce qu’une fille oserait encor mettre rien qu’un orteil dans le lit que beaucoup pourrait qualifié de … Souillé ? Du serdagle. Si tel était le cas, si encor des jeunes filles succomberaient au charme du bleu, il en faudrait énormément, pour réussir à lui faire oublier Ariel. Mais même les 100 filles les plus … douées ? De l’école passaient dans son lit, Alan savait pourtant pertinemment qu’aucune n’aurait le don de lui faire oublier Ariel, non il avait pénétré bien trop profondément la parois de son cœur pour pouvoir un jour penser à en ressortir.
    Le plus dignement qu’il le pu, Alan commença à s’en aller vers le château, laissant derrière lui l’homme dont il était tombé amoureux…


    [ Désolé si je répond pas aussi vite que toi, je fais au plus vite que je peux  ]
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