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 Une soirée de Tempête...

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MessageSujet: Une soirée de Tempête...   Une soirée de Tempête... EmptyLun 21 Jan - 3:40



Ils se tenaient là, tous les deux. Elle contre le mur, lui une main à plat sur celui-ci. Des murmures. C’est tout ce qu’il pouvait entendre et de là ou il se trouvait ce n’était même pas un murmure, mais plus un souffle. Le sens des paroles, il ne pouvait les comprendre. Son sourire avait disparut en même temps qu’il eut tourné le coin. La scène qui se déroulait devant lui en cet instant fut assez puissant pour faire monter une vague de colère. Une vague si puissante qu’elle aurait pu faire concurrence a celle qui avait lieu pendant les journées de tempête. Oui. En cet instant, le jeune homme ne savait plus réellement comment réagir a cette scène. La jeune fille rougissait, le garçon rigolait et son cœur se serrait. Une scène qu’il avait toujours redouté voir un jour. Une scène qui ne lui plaisait guère et probablement que si quelqu’un d’autre dans la famille aurait vu ce même moment, la colère aurait été présente. Moins forte certes, mais présente quand même. Car la sienne de colère n’était jamais comme les autres membres de sa famille. La sienne de colère devenait souvent intense et incontrôlable. Si bien, que les disputes entre lui et elle devenait comme le feu et l’eau, le chat et le chien, le grand frère et la petite sœur. L’un n’acceptait pas et l’autre ne comprenait pas en quoi. Mais voilà, il avait toujours été un garçon qui vivait ses émotions a l’heure, qui ne répondait plus de lui quand tout devenait trop fort, et cette scène ; devait justement trop forte en émotion pour lui.
Plus le garçon s’approchait et plus le cœur de la jeune fille pouvait battre rapidement. Comment en était-il si sur ? Simple. Les rougeurs sur les joues et son cœur à lui, battant probablement plus vite que celui de sa sœur. Un lien avait vu le jour depuis les années et toute émotion que ressentait la famille, chaque personne pouvait le ressentir.

Elle ne l’avait pas vue. Normal, il se retrouvait dans le coin du couloir, tapies dans le noirceur des lieux, la ou aucune lumière ne pouvait venir lui caresser la peau. Non, elle ne voyait rien et le garçon non plus. D’abord qui était-il ? Que voulait-il à sa sœur ? En temps normal, jamais un garçon ne s’approchait d’une fille Keenesley. Les colères et les vengeances des jumeaux étaient devenues célèbre pour tout jeune homme qui pensait avoir une chance ou encore assez d’estime pour que les jumeaux les apprécient. Mais jamais ce n’était le cas. Le dernier petit ami d’Évangeline était ressortit du dortoir des Lions en poussant des hurlements de terreur. Bon, se voir dans la glace avec la peau recouverte d’écaille et des nageoires à la place des pieds et des doigts, ce n’était pas véritablement agréable. Évangeline leur avait passer un savon digne d’une mère, mais au moins, ils avaient rompu. Jusqu'à aujourd’hui, jamais il ne s’était soucié des amours de sa plus jeune sœur, Annabelle. Il aurait du. S’il avait su… Lui et son jumeau se serait occupés d’elle avec plus d’attention, ne laissant aucune chance a aucun garçon de s’en approcher. Malheureusement, avec la plus vieille qui cherche tout les mecs, ils en avaient complètement oublié Anna.
Figer devant le spectacle, il crut que son cœur allait quitter sa poitrine quand la main du garçon se leva pour venir effleurer le visage de sa sœur. Un instant ! Ce n’était pas romantique, c’était de la pure et simple drague ! Il connaissait les garçons, normal, il en faisait partie. Et tout ce qu’il voyait en ce moment, ne lui plaisait pas, mais alors la pas du tout. Si bien, que son sang se glaça brusquement. Non… Il n’allait quand même pas…

«- Stupéfix ! »

Une lueur rouge fut projetée vers le garçon de cinquième année. Garçon qui vola pendant une fraction de seconde pour s’écraser contre le mur trois mètres plus loin. Le hurlement de sa sœur ne le secoua même pas, le seul point qu’il gardait en vue c’était le corps du jeune adolescent qui se relevait péniblement, l’expression de surprise sur le visage. D’accord, a mainte reprise on lui avait dit qu’il devenait un peu trop colérique quand la situation ne lui permettait pas, possible que le sortilège avait été de trop, mais sa colère l’avait poussé a bout, tout comme voir les lèvres du garçon s’approcher des lèvres de sa sœur. Il avait donc saisit sa baguette, puis lancé l’un des sortilèges qu’il maniait avec perfection. Son regard brulant comme de la lave, la respiration plutôt rapide et l’envie de tuer encore plus fort. Jusqu'à maintenant, il n’avait pas vu le regard de sa sœur. Jusqu'à cet instant, Félix n’avait même pas levé les yeux vers sa sœur, en faite il ne quittait pas le point qui se redressait devant lui, tremblant a babillant quelques choses, pour finalement prendre la fuite sans même laisser de traces ou un mot a sa sœur.

«- Pathétique. »

Abaissant finalement sa baguette, il tourna la tête et le regard vers sa plus jeune sœur. Pour la première fois depuis qu’il fut présent, qu’il fut voyant a leurs yeux. La colère toujours bien présente, il semblait tremblé. En faite, Félix n’arrivait pas a comprendre pourquoi sa sœur avait pu laisser de tel geste se faire. N’était-elle pas une jeune fille qui se foutait du regard des garçons ? Bien sur, il savait que sa sœur aimait savoir qu’elle avait un certain impact sur les garçons, mais a ce point ? Son cœur se serra pour une raison qu’il ignora… Possible que se soit la jupe court en jeans qui lui donna un grand coup au cœur, ou le regard sombre qu’elle laissant en ce moment même. Leur regard. Si Félix parlait avec le sien, Annabelle n’en faisait pas moins également … Car c’est a ce moment que Félix comprit son erreur.

«- Tu es amoureuse de lui ? »

Les mots avaient dépassé sa pensée, mais la surprise avait été plus que frappante pour Félix. Sa petite sœur en pinçait pour un garçon…
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Annabelle Keenesley
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Annabelle Keenesley


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MessageSujet: Re: Une soirée de Tempête...   Une soirée de Tempête... EmptyMar 22 Jan - 5:25

Quand il lui avait proposé de se rencontrer après l'étude, elle n'avait pas vu le mal. Le ton feutré de sa voix, celui des alcôves et des confidences, ne l'avait pas alerté sur la nature d'un tel rendez-vous. Non. Elle, n'avait rien vu venir, elle n'avait rien compris. Ou peut-être se plaisait-elle à le croire. Sinon pourquoi aurait-elle choisi de découvrir ses jambes ? Pourquoi aurait-elle osé habiller d'un peu de rose ses lèvres pleines ? Elle qui détestait tant les artifices, les apprivoisaient pourtant avec un certain brio... Alors quoi ? Est-ce qu'on pouvait affirmer qu'après une retenue ou deux passées ensemble, un sourire, quelques mots échangés au détour d'un couloir, pouvait-on dire qu'il lui... plaisait ?

Parfois, elle souriait de façon idiote. Généralement, c'était à lui qu'elle pensait.

Ils se tenaient là tous les deux. Elle contre le mur, lui une main à plat sur celui-ci. Et qu'est-ce qu'on faisait là ? Et qu'est-ce qu'elle faisait là ? Les joues roses, elle n'abaissait pas les yeux. Elle n'avait jamais été douée pour cacher ses émotions, le mensonge n'était pas son terrain de jeu. Il y lirait sa fébrilité et sa confusion, sa gêne, son malaise, son trouble... qu'importe. Cela n'avait plus d'importance. Elle pouvait presque sentir le poid de son corps, alors qu'il ne la touchait pas. Elle sentait la chaleur de ses regards, celle de ses lèvres, ne sachant trop quel sentiment privilégié... L'envie ou la crainte. Prisonnière de son étreinte sans qu'il n'ait ne serait-ce que posé la main sur elle, elle n'était subitement plus très sûre d'avoir voulu un jour accepter ce rendez-vous nocturne. Riant, riant tout de même. Elle faisait taire l'appréhension, laissant s'épanouir cette nouvelle sensation qui venait la chercher dans son ventre et lui serrer le coeur.

C'était la première fois qu'elle était si proche d'un garçon. Oh bien sûr... Il y avait eu ses frères, il y avait toujours ses frères. Ils restaient encore, comme quand ils avaient été petits, des heures entières à parler, l'un adossé contre le mur, l'autre étalé sur un lit les yeux rivés au plafond, dans une chambre qui n'était pas taillée pour accueuillir trois personnes. Parfois, ils ne disaient rien, improvisant des siestes après déjeuner où la digestion n'était pas de mise au vu du nombre de sucreries qu'ils pouvaient faire disparaître dans leurs estomacs. Mais ça n'avait rien de comparable. Il y avait aussi ses meilleurs amis, ceux qu'elle connaissait depuis la première année, ceux qu'elle n'hésitait pas une seconde à prendre dans ses bras. Mais là encore, ce n'était rien de semblable. Entre eux, nulle ambiguité. Elle ne respirait pas leurs murmures. Ils ne caressaient pas son visage.

Dans la pénombre du couloir, la jeune fille était toujours une gamine de quatorze ans. Les sentiments emmêlés. Premiers émois. Un peu ridicules.
Annabelle soupira.

Si la garçon n'avait pas été là, elle aurait senti la présence d'un autre. Plus que ça, elle aurait reconnu celle de Félix, son frère aîné. Annabelle aurait également su se méfier de sa réaction, mettre de l'ordre dans ses idées, repousser le garçon, feinter l'innocente camaraderie. Mais pour tout cela il était trop tard. Elle ne raisonnait plus.

- Stupéfix!

Trop tard.

Annabelle ne put réprimer un cri de surprise alors que le garçon, qui quelques instants plus tôt la tenait dans ses bras se retrouvait à l'autre bout du couloir, pantelant, aussi pitoyable qu'un pantin désarticulé, projetté contre le mur de pierre par une voix qui ne lui était que trop familière :"Félix..." Elle n'était même pas étonnée mais sa voix était altérée par l'émotion et quoiqu'elle mourrait d'envie de répondre à ses airs désemparés par quelques paroles de réconfort, les mots ne se résolvaient pas à franchir la barrière de ses lèvres. Non. Son orgueuil, et toute cette fierté mal plaçée qui lui attirait les pires ennuis, lui interdisaient de ne bouger ne serait-ce que le petit doigt. Annabelle ne mentait pas. Elle ne savait pas. Et c'est le regard lourd de reproches qu'elle toisait maintenant son frère, de deux ans son aîné pourtant.

- Tu es amoureuse de lui ?

Hein, quoi ? Amoureuse ? Déconcertée, Annabelle avait même oublié de conserver son regard meurtrier, qui ne devait pas être étranger au fait que son brillant prince charmant ait pris la fuite sans même essayer de tenir tête. Les sourcils fronçés dans une expression perplexe, puis les yeux écarquillés, la bouche s'ouvrant et se refermant comme si elle tentait de dire quelque chose puis se ravisait sur l'instant, Annabelle ressemblait à un poisson rouge hésita longuement avant de réprendre la parole d'une voix emportée.

"Amoureuse ? Mais non, enfin oui, non. Oui, je sais pas. Non. Qu'est-ce que tu veux que j'en sache si j'ai jamais la possibilité d'aller plus loin que de la drague sans conséquence quand tu es dans le coin ?"

Pourquoi ? Pourquoi fallait-il toujours que ces deux là, et surtout lui, aille toujours se mêler de tout. Okay, c'était une jeune fille sans défense admettons, mais elle était tout de même capable de répondre de ses actes et à l'allure que prenait les choses, elle ne risquait pas d'échanger son premier baiser avant la fin de la Septième année ! Sans un minimum de self-control, Annabelle serait redevenu l'enfant inssupportable qu'elle était petite, criant, trépignant, que ce n'était "pas juste et qu'elle en avait marre, marre, marre!" de cette situation. Ce qu'Annabelle pouvait aimer ses frères, son frère... plus que tout. Mais dans ses moments là, elle ne pouvait s'empêcher de leur tenir rancune. Un peu. Annabelle sera les poings.

"... Il me plait, c'est tout, il me plaît ...sait. Il me plaisait." fit-elle d'une voix blanche, en haussant les épaules. A quoi bon, hein?

Félix, Félix était le pire sur l'épineuse question de relations avec les garçons. Aussi loin qu'elle se le rappelle, c'était toujours avec lui d'ailleurs qu'elle s'accrochait. Cependant c'était toujours pour mieux se retrouver plus tard et il était né entre eux deux une complicité, une connivence qui leur était propre. En vérité, leurs tempéraments étaient si semblables, que l'entente cordiale entre eux était tout à fait exclue. Leur relation se basait sur de continuelles chamailleries cohabitant avec un attachement indéféctible. Entre eux ce n'était jamais calme. Et cela contribuait à les rapprocher.

Annabelle soupira. De nouveau, plus profondément. Blasée. Un peu triste peut-être...

D'un geste lent, elle se rapprocha de son frère, ne le quittant pas des yeux. Elle voulait le prendre dans ses bras, n'était pas très sûre, lisant toujours le reproche dans son regard. Puis... "C'est si important pour toi ? Ca te fait si mal ?" Pas de sarcasme, pas d'ironie. Sa voix était redevenu douce.

*Excuse moi*
"Je n'ai rien à me reprocher après tout."

Saleté de caractère.
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