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 Instant de rêverie... magique {Pv unity}

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Cerise Palowen
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MessageSujet: Instant de rêverie... magique {Pv unity}   Instant de rêverie... magique {Pv unity} EmptyDim 20 Jan - 16:20

Il fait nuit, j’aime beaucoup la nuit…
C’est très beau, toutes ces étoiles qui scintillent, j’ai parfois l’impression qu’elles me font des signes. Si elles ne seraient pas de grosses boules de feu en combustion je pense qu’elles seraient de petites fée qui réalisent les veux de tout ceux qui on le cœur pur. Quand j’étais plus petite je voulais devenir une étoile, mais ma maman m’a dit que ce n’était pas des êtres, j’ai beaucoup pleuré ce jour là, je m’en souvient très bien. Granny ne m’aurait jamais dit une chose pareille, pas à quatre ans, l’age ou tout paraît encore plus magique que notre magie, Granny est si gentille.

Il fait plutôt frais, mais pas trop, c’est vraiment très agréable, j’ai les cheveux qui volent dans le vent, ils me viennent dans les yeux mais ça ne me gène pas, j’ai l’habitude. Je ne sais pas vraiment d’ou il viens ce vent, mais il est très doux, comme une caresse sur mon visage, comme la main d’une mère affectueuse qui nous réconforte quand on à fait un cauchemar.
Dans la pénombre les arbres de la foret interdite ressemblent à de grands et vieux géants immobiles, et leurs branches qui s’agitent avec la brises me font penser à leurs long cheveux. Je n’ai jamais vu de géants, pas en vrai en tout cas. Seulement dans les livres de conte et un peu en cours. Je sais qu’ils sont quelque peu agressifs, mais je suis sure qu’en communiquant avec eux d’une façon douce il peuvent nous comprendre et peut être devenir plus gentil. J’aimerais tellement en rencontrer, je voudrais rencontrer toutes les créatures du monde, même les plus féroces. Je suis sure qu’au fond chacune d’elles à son lot de gentillesse il est juste bien caché c’est tout. C’est comme les humains, certains paraissent vraiment méchants mais au fond ils sont tous gentils… J’en suis persuadée.

Il doit être 21h, les petits premiers années doivent être dans leurs dortoirs, c’est sûrement pour ça que le parc me parait aussi vide aujourd’hui. Ou peut être est ce la nuit qui m’empêche de voir les autres occupants j’entend quelques chuchotements, ils sont mêlés au roucoulement des créatures de la nuit, c’est très agréable.
Cala fait très longtemps que je ne suis pas allé ici quand toute la lumière du jour s’est évanouie j’avais oublié comme c’était beau. Je regarde autour de moi, j’entends toujours le chuchotement mais je crois que personne ne peut me voir. J’ai marché jusqu’au bord du lac, je ne m’en suis même pas rendu compte. L’eau est calme, elle ondule doucement, régulièrement. Je ne voudrais pas la troubler dans sa continuelle danse. Ca à l’air si calme, qui pourrait se douter que des centaines de créatures vivent aux plus profond de ces eaux. On m’a dit qu’il y avait même des sirènes, c’est vraiment dommage qu’elle ne sorte jamais de l’eau, elles doivent être si belle. Granny me dit souvent que je ressemble à une sirène, je me demande si elle en a déjà vu…

Je suis un peu fatiguée, je m’assois dans l’herbe elle est un peu mouillée par la rosée mais ce n’est pas grave, je n’ai pas froid. J’ai si envie de mettre mes pieds dans l’eau, pourquoi je ne le ferais pas ? Ce n’est pas interdit de toute façon… J’enlève mes ballerines, au début elle étaient blanche mais à force d’être dans l’herbe elle sont devenues mi blanche mi verte, elle ne sont plus très jolies maintenant… Ce n’est pas grave, ça doit pouvoir s’enlever avec un petit sort, je ne le connaît pas mais un de mes amis doit bien en connaître un. Elles sont longues à enlever, c’est parce qu’elles ont des lanières qui s’entrecroises et qui monte jusqu'à mes mollets. Je sais que ce sont des chaussures d’été mais je les aimes beaucoup, je les ai depuis très longtemps, elle sont vraiment très jolie, Abril a fait le bon choix quand elle les à acheté pour mon anniversaire. Elle est vraiment généreuse quand elle veut ma petite Abril, j’aimerais tellement qu’elle soit moins triste…

J’ai enfin réussit à les enlever, je les poses délicatement plus loin de l’eau pour pas qu’elles soit abîmés. Je ne dois pas oublier ou je les ai mise, même si la lune et les étoiles nous éclairent la nuit est assez sombre, et j’ai peur de ne pas les retrouver tout à leur. Je les poses près de l’arbre le plus proche et je marche jusqu’au lac. L’herbe me chatouille les pieds j’ai bien fait de ne pas mettre de vernis, il serait tout écailler, de toute façon je n’arrive jamais à en mettre, je déborde toujours de partout. C’est parce que je ne suis pas très soigneuse, j’ai du mal à faire des mouvements précis, c’est assez gênant mais je fais avec, je suis un peu maladroite , beaucoup de monde à ce défaut. C’est tout de même étrange car tout les membres de la famille sont extrêmement doués de leurs mains, ils sont tous une peu artiste, surtout Granny, elle fait de jolies peintures et de magnifiques bouquets de fleurs, elle m’en offre souvent, je ne sais pas comment elle fait pour les rendre si beau, quand je les regarde un de ses tableaux j’ai l’impression d’être à l’intérieure, dans ses grand champs de tournesols qui sont près de la maison. Dès que je jette un coup d’œil sur l’un d’eux ça me rappelle chez elle, je sens presque l’odeur des centaines de fleurs qui entoure la maison.

Je suis sur la rive, je pose mon pied droit dans l’eau. Elle est un peu froide. Je pose le deuxième et j’avance. L’eau m’arrive jusqu’aux chevilles, elle viens, s’écrase sur mes pieds puis repart, puis revient, dans un cercle infinis. Je m’habitue à l’eau, elle me paraît fraîche, plus tiède, maintenant je la trouve même chaude. J’entends des sons qui viennent de plus loin, vers le milieu du lac. Je me demande ce que c’est, est-ce une sirène ? Je dois aller voir, j’avance un peu plus. Je n’ai pas froid mes les poils de mes bras commencent à s’hérisser, c’est très étrange. Le son est de plus en plus fort, de plus en plus clair, c’est un chant. Je suis sure que c’est une sirène maintenant, c’est si doux, si mélodieux.
L’eau m’arrive à la taille. Le son monopolise tout mon esprit, je ne peu plus reculer, c’est comme si la seule chose que je pouvait faire était d’avancer. Ma jupe est trempée, elle flotte au dessus de l’eau. Je suis heureuse, mais je ne sais pas pourquoi. La langue du chant est étrange, ce n’est pas la même que nous…
Le son est fort, trop fort, j’ai mal aux oreilles. Je m’évanouie, la dernière sensation que j’ai ressentit avec de tomber inconsciente était un froid paralysent, l’eau qui me recouvrait entièrement.


Dernière édition par le Dim 27 Jan - 19:00, édité 2 fois
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Unity Kentucky
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MessageSujet: Re: Instant de rêverie... magique {Pv unity}   Instant de rêverie... magique {Pv unity} EmptyDim 20 Jan - 23:26

    « Tu vois, au bout d'un moment je capitules et ... »
    « Chuut Unity, ya Nymphaea qui s'ramène. »

    Un jour nous sommes In, un autre, nous sommes Out. D'une heure à l'autre, tout peut se boulverser. Et pas toujours en sa faveur, c'est même rare que l'on soit heureux après. Arrivés à un stade tellement intense qu'on saute d'une fenêtre et puis tout le monde pleure votre départ. Mais on oublie vite la mort de quelqu'un : En effet, la vie continue et personne ne peut se permettre de rester dans le passé. Malheuresement. Le préfet ouvrit la porte difficilement et après un tour léger du dortoir, repartit se coucher. Les deux élèves encore réveillés se remettèrent en tailleur sur leurs lits respectifs mais Unity semblait retombé dans sa phase de réflexion. Vous savez, quand vous aviez beau lui parler, il ne répondait plus mais se contentait de fixer le sol, ses yeux marrons grands ouverts et son menton dans la main, comme agissaient les grands Penseurs de l'ancienne époque revolutionnaire. Oui, l'histoire de la France, il connaissait assez. Un regard perturbé et perdu. Comme d'habitude. L'autre garçon se leva de son lit et jeta un regard furtif vers l'éxtérieur de la pièce, histoire de voir si Môsieur se postait encore devant la porte. Aucun signe de vie. Soupir. Il se retournait et affichait un sourire d'ange vers Unity. Abruti.

    « C'est bon, il est plus là .» Unity levait les yeux au ciel et ne semblait pas du tout interessé. Il lui racontait juste sa vie parce qu'il n'y avait personne d'autre de debout.

    « ... »

    « Bon tu disais Unity ? » Le Cinquième Année clignait des yeux et regardait son camarade. De quoi discutaient-ils, déjà ? Il ne se souvenait plus de rien. De rien.

    « Faut que j'ailles m'aérer. Merci de ... » M'avoir écouté ou ne rien dire aux autres au sujet de ma sortie clandestine ? A vous de voir si vous prenez Unity pour un gentil ou pas. Au milieu, on va dire.

    « Oh c'est rien tu sais. Les amis, c'est ... » Important ? Il faudrait premièrement qu'il en ait avant de parler. Unity ne pouvait savoir qui étaient ses vraies fréquentations, les histoires d'hypocrisie couraient tellement de ces jours qu'il se méfiait, maintenant. Alors coupons tout de suite le fil de la sympathie.

    « Bonne nuit. »

    Un pied sur le sol, puis un deuxième. Il ne tombait pas, bon signe. Marchant sur la pointe des pieds, le jeune garçon avançait sur le palier et descendit marche par marche les escaliers, trébuchant sur quelques unes d'entres elles et s'accrochant donc à la rampe de bois. Ouf. Pas de bruit, il pouvait continuer. La cheminée brûlait encore ses dernières brindilles : Cela ne faisait donc pas longtemps qu'il était éteint. Déduction, déduction. La chaleur soudaine de la pièce fit apparaitre des petites taches rouges sur les joues du garçon, ça lui donnait un charme. On va et on vient sans vraiment découvrir notre véritable destinée. Qui sait. La dernière étape compliquée fut d'ouvrir la porte de la Salle commune. Il ne fallait surtout pas que cette Dame Grise ne le surprennes pas, ou il mourait à coup sûr. La discrétion était indispensable, croyez-moi. Un léger ' Clac ' et la voie de la liberté s'ouvrait devant ses yeux doux. Un sentiment de satisfaction le rendit tout froid et souriant : Direction le Lac, à présent.

    To un-explain
    the unforgivable
    drain all the blood
    and give the kids a show
    By streetlight this dark night
    a seance down below
    There's things that I have done
    you never
    Should ever know


    Il faisait froid, glacial même. Le vent pourtant léger sifflait dans les oreilles de Unity, ce qui était assez désagréable comme sensation, avouons-le. Surtout quand on souhaitait être en paix pour réfléchir, avec ce bruit pareil, autant rester dans son lit. Il n'avait rien ammené, même pas d'écharpe mais son T-Shirt en disait sur sa maison, puisqu'il était de couleur bleu foncé et un petit aigle pouvait se distinguer sur le torse [ Du T-Shirt hein. ]. Et puis, ça se voyait qu'il n'était pas dégourdi. A marcher d'un pas hésitant au milieu de l'herbe mouillée. Parfois sa vision se troublait et il ne voyait plus que du blanc. Alors il s'arrêtait et ensuite reprenait sa marche vers le Lac. Et une autre personne qui ne trouvait pas non plus le sommeil se prélassait dans le Lac.

    Habillée et pourtant submergée par l'eau. Unity croyait tout d'abord à un rêve ne visant qu'à le rendre fou. Alors il tentait d'oublier sa demoiselle. Et rapidement, l'eau l'engloutit complétement et Unity ne savait plus du tout quoi faire. Non, le Serdaigle était trop gamin et naïf pour entreprendre des décisions aussi importantes. Mais la vie d'une fille était en danger alors ne perdons pas de temps. Le Cinquième Année, malgré le froid et le vent et tout le bazar, enleva son T-Shirt, laissé pour compte sur l'herbe. Il s'envola avant de se poser sur une branche d'arbre, à quelques mètres du Lac. Mais Unity n'y pensait déjà plus et courait vers la jeune fille. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard.Respiration et on nages vers la victime. On se la joue héros et on fait du mieux que l'on peut. La faiblesse humaine, que voulez-vous. Il ramait pour la ramener sur le bord mais après des minutes de nage, parvint à la déposer à l'abri. Tous les deux mouillés. Tous les deux essouflés. Tous les deux sous le choc. Cela en faisait, des points communs. Unity lui prit brusquement la main et se pencha afin d'écouter les battements de son coeur.


    « Si tu m'entends ... Sers ma main très fort. On ne veut pas que tu partes. » Un instant de solitude et il chantait, doucement.

    And without you is how I disappear
    and live my life alone forever now.
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Cerise Palowen
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MessageSujet: Re: Instant de rêverie... magique {Pv unity}   Instant de rêverie... magique {Pv unity} EmptyDim 27 Jan - 2:50

Où suis-je ? Je ne sais pas vraiment…
Je marche dans ce que l’on pourrait définir comme du vide, du rien quoi. Tout en bas il y a de l’eau, elle est calme, les petites fleurs multicolores qui tombent d’en haut flottent sur le liquide bleu pâle dans une farandole de couleur. Ce bleu, ce n’est pas celui de l’eau que je vois tout les jours, d’habitude l’eau d’une rivière ou de la mère est plutôt grisâtre alors que là elle est bleu, vraiment bleu, bleu clair mais intense. En bas il n’y a que de l’eau rien que de l’eau à perte de vue, il n’y a pas de rive, pas d’herbe, pas de terre… que de l’eau.
Je sens quelques petits pétales qui tombent en haut de mon crane et qui s’emmêlent dans mes cheveux qui me semblent encore plus long que d’habitude, je me demande d’où il peuvent venir, cela fait quelques minutes que je regarde l’eau sans remarquer qu’il y avait autre chose en haut mais maintenant je vois, je vois de l’herbe et des arbres, des petits animaux sauvages qui gambadent dans les champs de fleurs, ils les font tombés dans le vide… ou je suis. Je ne vois pas le ciel, c’est comme si le ciel c’est où je suis. L’ordre habituel eau, terre, ciel semble changé en eau, ciel, terre. C’est étrange, comment la terre peu elle tenir dans le ciel ? Qu’est ce qu’il y a à la place du ciel sur la terre ? du noir, le néant ?
Je ne sais pas ou je suis, sûrement dans mes songes, je dois dormir…

Ma vision se trouble, je ne vois que du noir maintenant, du noir, des nuances de griset de bleu ciel. Il y a quelques secondes je ne sentais rien sauf les pétales sur ma peau, mais maintenant j’ai froid, je me sens lourde comme si j’avais un poids sur mon ventre, non, plutôt sur mon corps tout entier je ne peu pas ouvrir les yeux, ça me fait mal après, je ne peu pas bouger non plus, mais pourtant je sens que j’avance, je ne sais pas ou je suis, et je ne sais pas comment mais le principal c’est que j’avance. Je ne sais pas ce que je fais ici, je ne e souvient de rien… j’ai peur. Je me rendors.

Je ne sais pas combien de temps j’ai dormis, le poids est partit, je suis sur du dur, je pense que c’est le sol. J’ai très mal à la tête, comme quand j’ai trop bu après une fête. J’entend une voix qui raisonne dans ma tête, ça fait très mal, je ne comprend pas ce qu’elle dit. Puis je sens une chaleur, une chaleur humaine près de moi, dans ma main… Quelqu’un est près de moi mais j’ignore qui c’est… j’entend mieux ses paroles… je doit serrer sa main… j’essaye, mais je n’y arrive pas, je suis paralysée par un froid qui me mord toutes les parties de mon corps.
Mes sens me reviennent doucement, je suis trempée, voilà pourquoi j’ai froid. Je sens une respiration près de moi et un chant… un chant, je me souvient maintenant pourquoi je suis mouillée, affaiblie, trempée, c’est à cause d’un chant. Pas le même que celui que j’entend en ce moment, c’était une voix qui me faisais perdre la raison, un voix qui m’a poussé à entrer dans l’eau glaciale du lac, l’eau glaciale à cause de l’hiver. Là, c’est un chant naturel, je crois que c’est une voix de garçon.
Sa main est toujours dans la mienne, mes forces sont revenues, je doit la serrer et je la serre, faiblement, mais je la serre tout de même. J’arrive même à ouvrir les yeux, au début je ne voyais toujours que du noir, puis petit à petit je distingue dans formes vagues qui se précisent de plus en plus. Je crois qu’il fait encore nuit, je vois les étoiles qui brillent et non loin d’elles un garçon. Un garçon brun, trempé lui aussi, je n’arrive pas vraiment à voir les détails de son visage, juste ses lèvres qui bougent, le chant semble venir de lui, ce qui est normal, il n’y a que lui et moi aux alentours. C’est sûrement lui qui ma sortit de l’eau, un grand sentiment de reconnaissance naquit en moi. Je voudrais me lever, lui parler, le remercier de tout mon cœur gelé, je voudrais rentrer au chaud, être dans mon lit, sous une tonne de couvertures, je voudrais voir Granny, qu’elle me borde et qu’elle me rassure, j’ai envi de savoir qui est ce garçon qui m’a sauvé. J’ai envie de tellement de choses d’un seul coup mais la seule chose que je peu faire c’est rester allonger et serrer la main du garçon…
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Unity Kentucky
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MessageSujet: Re: Instant de rêverie... magique {Pv unity}   Instant de rêverie... magique {Pv unity} EmptyLun 3 Mar - 13:17

    Un, deux, trois, sa main se serre. Ouf. Unity n'y aurait jamais cru. Vous imaginez, annoncer à tout Poudlard qu'une fille est morte par votre faute. Mais ne parlons pas de mauvaise nouvelle, ce srait trop pessimiste de sa part, même si son désir le plus cher en cet instant était de courir se cacher. Pour éviter de prendre des décisions trop légères ou ne serait-ce afin que personne ne le voit avec une fille. Passe à l'action, lui soufflait une petite voix provenant de là-haut. Fais quelque chose. Son T-Shirt avait bien eu le temps de sécher avec tout ce temps perché sur l'arbre, alors, pourquoi ne pas le prendre pour l'enfiler à cette demoiselle qui n'en demandait sûrement pas plus ?

    Le Serdaigle décidemment trop gentil avec les autres - surtout qu'on ne lui rend jamais l'appareil - se leva et marchait rapidement vers l'arbre en question. Quelle espèce ? On s'en moque, vois-tu. Heuresement que sa baguette magique trainait dans sa poche au beau milieu de nulle part ou bien il aurait été contraint à l'escalade, et non merci. Aider les autres, oui, mais risquer sa vie ou son bras, nan.


    « Wingardium Leviosa. «

    Comme prévu, le T-Shirt qui eu du mal à se dépétrer des branches et des feuilles se laissait diriger par Unity, qui avait toujours du mal en Sortilèges, si bien que le temps de rattrapage fut assez long. Le vêtement entre ses mains, le cinquième année courut vers l'espèce d'évanouie d'à côté. Hum, un peu humide encore. Mais tant pis. Avant tout, vérifions si la demoiselle était éveillée. Bien sûr que non. Unity déposa lentement l'habit sur le haut du corps de la fille, en espérant que l'humidité la fasse réagir. Maintenant à genoux, le visage collant presque celui de Cerise - il s'en souvenait à présent -, il se demandait bien se qu'il foutait ici. Alice. Ou, sa chère amie. Il ne lui disait pas souvent, mais lui montrait son amitié par des actes un peu vaches. Mais au fond de lui, il l'adorait et ne pourrait se séparer d'elle une journée. Même la voir lui suffisait. C'était la seule qui lui décrochait une sourire quand tout allait mal. Son Elfe. Pour toujours.

    Soupir. Il la verrait bien un jour ou l'autre, elle court tellement. Tandis que Cerise se trouvait dans une situation pas très commode non plus. Que lui était-il passé par la tête pour qu'elle ait la sotte idée de sauter dans le Lac. Les sirènes, le Calamar, ça ne lui parlait pas ? Durant le voyage en barque lors de sa Troisième année, celui-ci l'avait aspergé d'eau glacée - heureusement - . Pas de punition pour le monstre, hein ! Et voilà, une justice implaquable, tu parles. Alors que Unity remontait dans ses plus lointains souvenirs d'enfant innocent et rempli de joie de vivre, un toussotement se fit entendre du côté de Cerise
    [ * ]. Le Serdaigle ouvrit les yeux et chuchota à la Poufsouffle :

    « Cerise, tu m'entends ? «

    [*] Désolé de te jouer, mais sinon, ça n'avance pas trop. =)
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MessageSujet: Re: Instant de rêverie... magique {Pv unity}   Instant de rêverie... magique {Pv unity} EmptyMer 5 Mar - 0:38

[pas grave]

Un toussotement, puis deux… Un peu d’eau sort de ma bouche, de nouveau, encore un… j’ai mal à la gorge, comme quand on avale de travers. Et j’ai froid, horriblement froid, ça pince, ça mord, ça me pétrifie presque. Presque toute l’eau du lac que j’avais avalé lors de ma chute vers les abysses est sortie, coulant sur le côté, sortant lors de mes innombrables toussotements… Ce n’est pas magnifiquement joli à voir, mais on ne peu pas rester jolie, personne ne le peut, pas dans un état aussi critique. J’ai le teint pâle, déjà qu’avec l’hiver ma teinte naturellement bronzé avait viré vers les blancs, maintenant j’ai le teint totalement blafard. J’ai des frissons partout, mes poils se hérissent sur toute ma personne, mes joues me brûles, mes lèvres tremblent, mes dents claquent, mes pieds – toujours nus son complètement recroquevillés sur eux même, au contraire de mes mains, déployées, comme inanimés. Mes cheveux sont encore trempés, ils tombent sur mes épaules resserrées, et de grosses gouttes coulent encore dans mon dos, sur ma poitrine, et sur le T-shirt humide posé sur moi. Je ne sais pas si c’est fait pour me réchauffer mais je pense que rien ne pourrait faire effet sur moi à part dormir dans un lit avec deux ou trois couvertures à quelques mètres d’un feu crépitant, vêtue d’un pyjama bien douillet. Mais on ne peu pas tout avoir. Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé mais je sens que je ne suis pas passé très loin de finir considérablement mal en point.
Mes yeux s’ouvrent, se ferment, se réouvrent plus grand et ainsi de suite. Je voit enfin plus clairement mon ‘‘sauveur’’ bien que ma vision est toujours un peu trouble. J’entend mieux aussi, la voix du garçon est vraiment claire maintenant. C’est rassurant d’entendre cette voix. Plutôt grave. J’ai peur. Mais elle m’apaise dans la nuit, dans le froid de cet hiver glacial.

(Cerise, tu m'entends ?)

Il connaît mon prénom… Pourtant je n’ai pas vraiment l’impression de le reconnaître, son visage n’est pas complètement dessiné, je ne voit que des cheveux, court, sûrement bruns mais je ne peut pas vraiment le déterminer, il fait trop sombre, une peau blanche, je ne pourrais même pas dire si il est grand ou non… C’est vague.
Je ne sais même pas si je peux parler, je voudrais essayer. La première fois juste un commencement de son sortit, juste un ‘‘eh…’’ complètement étouffé, ce n’est rien mais ça montre que je vais plutôt bien, enfin bien c’est peut dire, car je suis loin d’être en pleine forme, très loin même. J’aimerait tellement être au chaud, pourquoi donc ai-je suivit cette voix ? Je suis bête. Je suis peut être folle ? Parfois je devrais écouter les gens qui me disent que je suis trop insouciante, mais qui aurais cru que ça irais jusque là ? Je ne me contrôlais plus, je devais suivre ce champ, c’était comme si cette musique me contrôlait, me faisait marcher, entrer dans l’eau, presque mourir.
Je ressaye, cette fois j’ai réussis à prononcer quelques mots, presque inaudibles encore une fois mais je pense qu’il les à entendus.

« Ca va… Froid… »

Mes mots me semblent idiots mais je suis absolument incapable de dire autre chose.
J'hasarde à me relever, je redresse la nuque, mais ma tête me semble outrageusement lourde. Je ne la garde en l’air que pendant une seconde, deux au mieux avant qu’elle retombe toute seule sur l’herbe du parc. Elle me fait encore plus mal maintenant, ça sonne, ça cogne. Mon visage se crispe, mes yeux s’enferment, ma bouche se pince, de petites rides se crayonnent sur mon front. « Aïe » . Mais je ne veux pas rester allonger, je veux au moins m’assoire et voir ce qu’il y a autour de moi, et voir qui est ce garçon qui connaît mon prénom.

« Tu peux m’aider… *respiration* A me relever *respiration* S’il te plais»

La politesse n’est peut être pas le première chose à laquelle une personne normalement constituée aurait pensé dans cette situation, mais c’est innée c’est moi, dans mon milieu, même chez Granny je me doit d’être extrêmement polie en tout circonstances. Ca parait souvent débile, peut être, ce n’est pas important. J’ai toujours aussi froid…
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