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 Someone rescue me ? [PV Unity]

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April McFaith
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April McFaith


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MessageSujet: Someone rescue me ? [PV Unity]   Someone rescue me ? [PV Unity] EmptyDim 6 Jan - 1:05

"Secours n. m. : Assistance apportée à une ou des personnes en danger ou dans le besoin."


  • Si April avait décidé d'aller en dehors de son dortoir à cette heure-ci, c'était pour une raison un peu... factice ? En fait, elle était parfaitement consciente du fait qu'elle n'avait pas le droit d'être dehors, mais elle s'en fichait. Elle avait tant de mal à dormir ! Il fallait qu'elle prenne l'air, elle ne pouvait pas rester dans son dortoir sans rien faire. Pour une fille aussi énergique qu'elle, c'était impossible. Alors, tout doucement, sans un bruit, la jeune écossaise s'était levée et avait revêtu une simple chemise trop grande pour elle, par dessus son pyjama. Elle avait lacé ses chaussures et puis, toujours aussi silencieusement, elle prit la direction de l'escalier, jetant tout de même quelques coups d'oeils à droite à gauche, pour vérifier que personne n'avait eu l'idée de passer sa tête par la porte de son dortoir à ce moment là. Avouez que ça aurait été assez idiot, de se faire attraper d'une telle façon. Il fallait qu'elle se fasse discrète si elle ne voulait pas risquer la retenue ou le retirage de points. Elle serait trop gênée pour sa maison si elle faisait perdre des points pour une raison aussi - de son avis - idiote.

    Tandis qu'elle se mettait à monter les nombreuses marches qui menait au premier étage de Poudlard, ses pensées divaguèrent vers ses parents. Mine de rien, ils lui manquaient beaucoup. Bon, d'accord, ça faisait cinq ans qu'elle se séparait d'eux pour aller étudier dans l'école de sorcellerie, mais c'était toujours difficile pour elle, les premiers jours. Malgré sa forte indépendance, la famille, c'était sacré. De ce fait, elle se promit de leur envoyer une lettre dès le lendemain... enfin, plutôt dans quelques heures. Autre chose : elle s'activerait pour chercher son amie, Elizabeth. Elle ne l'avait pas vu depuis un fameux épisode au Saule Cogneur et elle aussi commençait à sérieusement à faire défaut. D'habitude, ils étaient toujours ensemble et, là... elle semblait vouloir prendre ses distances. Mouais, ça ne se passerait pas comme ça. On ne se débarrasse pas d'April McFaith aussi facilement, ça non ! Il était certain que, loyale comme elle l'était, une fois qu'elle s'attachait à vous, elle s'accrochait comme une sangsue. Difficile de la faire partir, dans ces cas-là.

    Une fois la dernière marche atteinte, elle se fit encore plus discrète que quelques minutes plus tôt. En effet, elle avait déjà plusieurs fois eu l'occasion de remarquer que le concierge traînait beaucoup dans cet étage, la nuit. Allez savoir pourquoi... Et c'était sans compter sur les professeurs qui avaient parfois des insomnies ! Enfin, de toute façon, la question n'était pas là ; ce n'était pas le moment de se faire attraper... Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche... personne. Parfait ! Avec un petit sourire non dissimulé, elle se dirigea vers les portes en chênes. Il faisait bon, cette nuit-là, mais il n'y avait aucun doute à avoir sur le fait que, si le temps se refroidissait, elle n'allait pas tarder à grelotter. Pour l'instant, ça allait, mais elle ne comptait néanmoins pas passer le restant dans le parc de Poudlard. Folle mais pas suicidaire, hein ! Elle ne tenait pas à attraper la grippe ou quelque chose du genre. Il fallait dire que April tombait souvent malade, à cause d'une quelconque raison qu'elle n'avait pas retenue et elle était maintenant habituée. Mais, quand même ! C'était embêtant de passer une semaine à l'infirmerie... surtout quand on avait envie de bouger comme elle.

    Soudain, elle entendit un bruit, comme un grattement. Tendant l'oreille, la jeune écossaise se demanda si ce n'était pas la chatte du concierge qui venait encore fouiner et découvrir si des méchants élèves ne traînaient pas dans les couloirs la nuit, alors que c'était totalement interdit. Tout le contraire d'April, quoi. Marchant le plus silencieusement possible, elle remarqua que ça venait du placard à balais qui, comme son nom l'indique, contenait beaucoup de balais. Piquée au vif, sa curiosité prit le dessus et elle ne pu s'empêcher d'aller jeter un coup d'oeil. Elle ouvrit la porte qui grinça et découvrit un placard plutôt grand, malgré tout. D'ailleurs, elle n'avait jamais vu un placard avait autant d'espace ! A première vue, elle ne vit rien. Mais, plus pour vérifier qu'autre chose, elle pénétra dedans et... la porte se referma derrière elle, dans un bruit sourd. April tata la porte pour trouver la poignée pour la rouvrir de l'intérieur, mais elle constata avec horreur qu'il n'y en avait pas. Elle était prise au piège. Comment allait-elle faire ?

    Bon, pas de panique. Il suffisait qu'elle prenne sa baguette et... sa baguette magique ! Elle l'avait oublié sur sa table de chevet ! Une envie irrésistible de se mettre des claques la saisit, mais elle s'en empêcha. Pour le moment, il fallait trouver le moyen de sortir d'ici. Et, malheureusement, elle n'en voyait qu'un seul qui n'était certainement pas le bon...


    "AU SECOURS !" cria t-elle à qui l'entendrait.


    Il était certain que le placard étouffait peut-être un peu sa voix. En plus, à cette heure-ci, à part les préfets, les professeurs ou le concierge, peu de personnes se promenaient dans les couloirs. De ce fait, si quelqu'un l'entendait, ce serait sûrement une personne de l'autorité qui s'empresserait de la punir si elle ne trouvait pas de raisons d'être ici. Mais il fallait bien qu'elle sauve sa vie, non ? Elle ne voulait pas mourir de faim ou étouffée, quand l'oxygène commencerait à manquer...


[Désolée, mauvais message >.<]
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Unity Kentucky
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MessageSujet: Re: Someone rescue me ? [PV Unity]   Someone rescue me ? [PV Unity] EmptyDim 6 Jan - 4:25

    Dans la Grande Salle, la plupart des individus présents se lamentaient du froid pénétrant par vagues de courant d'air glacé dans la pièce, en particulier les habitués du T-Shirt et compagnie. Nous étions en hiver, mes amis, et à cette époque-là de l'année, il ne faisait pas chaud à Poudlard. Même le Calamar du Lac daignait montrer le bout de son nez. Les Sirènes, quant à elles, se faufilaient à travers les algues pour se réchauffer. Et les Serdaigles se servaient de la chaleur des plats pour se bouillir les mains. La table des aigles semblait ' froide ' et complètement fermée au reste du monde. Les autres maisons s'amusaient à se lancer quelconques objets tandis que les plus érudits lisaient ou parlaient du beau temps à venir. ' Demain, il fera meilleur ! ', disaient-ils toujours. Et le pire se produisait. Pluie, et vent, et parfois même neige, tout paraissait prévu dans les grandes prophéties météorologiques. Mais où se trouvait Unity en cet instant ? Car il tenait le rôle de protagoniste dans cette histoire. Assis en queue de table, il n'avait donc pas de compagnie à sa gauche, ce qui le pénalisait terriblement. Lui qui se plaignait de douleurs au bras gauche, il serait allégrement servi. Les plats chauds enfin arrivés sur la table, tous les élèves se ruèrent sur la nourriture, laissant comme d'habitude à Unity qu'un modeste choix. Il ne restait presque plus rien, à part les salades. Mais il faut préciser que ce gringalet ne mangeait pas beaucoup. Il tremblait légérement en tenant sa fourchette et n'ouvrait la bouche que pour faufiler les aliments dedant. Bon nombre d'élèves eurent de nombreuses occasions de tenter une conversation - ou du moins un soupçon - mais toutes les tentatives furent envoyées aux oubliettes à jamais. Pas d'humeur, aujourd'hui.

    Une heure plus tard approximativement, les élèves furent invités par leus préfets à regagner leurs salles communes respectives. Et comme chaque soirée, Unity passait un peu de temps à jouer aux cartes dans la pièce commune avec quelques garçons et filles de Cinquième avant d'aller se coucher, sous l'oeil innatentif de Monsieur le Préfet qui n'avait sa langue dans son sac et risquait d'arnaquer les joueurs comme la dernière fois. Que pariaient-ils cette fois-ci ? Le perdant serait obligé de sortir de la salle commune après le couvre-feu et de rester enfermé dans le Placard à balais pendant une nuit entière. La nuit dernière, une petite Première Année avait perdu et était traumatisée à jamais. Une partie, deux parties. La partie qui comptait double. Si Unity perdait, il y avait droit, au placard sans-retour. Prions pour lui. Le jeu fut distribué et le visage de Monsieur Kentucky s'allonga considérablement. Un jeu de mauviette. Pas une seule bonne carte. Son destin lancé, il ne lui restait qu'une chose à faire : Sourire et jouer comme si rien n'était. Raté. Le Serdaigle fut le premier à quitter la partie, signe de malchance. Le garçon se leva tranquillement- de peur de redéclancher sa douleur au bras - et sous les rires de ses camarades, il ouvrit la porte de la pièce et se retrouvit à l'extérieur, comm un malpropre, devant une multitude d'escaliers mobiles. Oh my god.

    Et bien entendu, ces escaliers ne coopéraient pas cette nuitlà avec les délinquants juvéniles. Oh, il n'aimait pas cela, enfreindre le réglement tout seul. Parce qu'il se faisait choper, lui seul devrait en assumer les conséquences légitimes et se coltiner la mauvaise haleine de Rusardinette et de sa chatte qui sentait le rat moisi. Les bras croisés, le dos frigorifié, les pieds gélés, Unity descendait les étages un par un tout en regardant derrière lui, au cas où comme on dit. Dans quelle galère s'était-il fourré ? Il ne jouerait plus avec ces cartes. Pas un bruit, non, pas de murmure ou le pari serait annulé et Kentucky passerait pour un ' double loser de première ' . Déja qu'il portait une lourde réputation, n'allons pas la souiller encore plus, diantre. Unity connaissait le chemin par coeur pour se rendre au Placard puisqu'il ne s'agissait pas de sa première fois. Mais ça datait, quand même. Ah, voici la bête. Et dire qu'il devrait attendre dans cette piaule une nuit entière. Tant pis. "AU SECOURS !" . Stop. Le cri provenait du Placard. Il croyait à un rêve dont la fin serait proche. Mais allons tout de même vérifier si cette personne avait réélement besoin d'aide ou pas.

    Clac. La porte s'ouvrit doucement et laissa place à un grand espace rempli de matériel pour le nettoyage. Dormir dans la maison de Rusard, super comme plan. Soupir. Unity entra sans faire de bruit et referma lentement la porte derrière lui. C'est quand il voulut partir à la recherche d'un seau d'eau pour s'asseoir et repenser à cette partie de cartes surement truquée qu'il se retrouva nez à nez avec un individu inconnu. Il n'y avait pas beaucoup de lumière et seules les ombres permettaient de voir qu'il s'agissait d'un élève. Et il n'avait pas de baguette, pour tout faire. Unity passa à côté de la personne et alla glisser contre un mur, pour finir accroupi, la tête dans les mains. Un air déséspéré.


    < Sale garce ... >

    De quoi Unity parlait, à vous de voir. Mais il ne semblait pas très amical et manquerait de maner quelqu'un juste pour se vengerde ces sélérats. Il se releva tranquillement pour aller taper dans un balai posé contre ce mur, pour ensuite retourner à sa place précédente, c'est à dire accroupi. Il ne se sentait pas à l'aise, et pour cause.

    < Je te deteste. >
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April McFaith
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MessageSujet: Re: Someone rescue me ? [PV Unity]   Someone rescue me ? [PV Unity] EmptySam 19 Jan - 17:00

I wanna cry, scream and lose control...

  • April allait mourir, c'était certain. Mourir sans avoir dit au revoir à ses parents, à ses amis, à ses proches... Mourir, tout simplement. Deviendrait-elle un fantôme ? Reviendrait-elle hanter ce lieu comme Mimi Geignarde hantait ses toilettes ? Cette simple pensée la fit frissonner. Ah, non, si elle devait vraiment rejoindre l'au-delà si tôt et maintenant, autant que ce soit fait correctement. STOP ! Non, mais à quoi elle pensait là ? La Poufsouffle croyait en sa bonne étoile. Il fallait qu'elle reste vivante, c'était évident. D'un instant à l'autre, quelqu'un allait débarquer pour venir la sauver, c'était sûr. Elle ne pouvait pas mourir, pas à cet âge. Elle ne pouvait pas quitter ce monde si tôt, c'était impossible. Elle était beaucoup trop jeune pour ça. En plus, elle n'était même pas mariée. Et puis l'idée de ne pas avoir pu dire à au revoir à ses parents et à ses amis la répugnait et l'attristait au plus au point. Alors non, elle allait rester vivante. Pour eux. Il fallait juste espérer, se dire que tout irait bien. Que quelqu'un viendrait. Mourir dans un placard à balais lui semblait maintenant très idiot. Surtout de cette façon. Avouez que ce serait extrêmement idiot de succomber à un manque d'oxygène. Et si elle tentait un sortilège informulé ? Mais, bien vite, cette idée s'évapora. Elle ne maîtrisait pas bien cette technique et, malgré tout, la jeune écossaise ne voulait pas prendre le risque d'incendier la petite pièce ou de provoquer une autre catastrophe de ce genre. Si elle avait encore la moindre petite chance de sortir vivante de ce placard à balais, il ne fallait pas la gâcher d’une façon si idiote...

    Et, soudainement, elle entendit des bruits de pas étouffés. En espérant sincèrement que c'était 'une personne qui venait la sauver, elle répéta son appel au secours et se sentit soudainement rassurée. Quelqu'un l'avait certainement entendu. Quelqu'un venait par ici et allait la sauver d'une minute à l'autre. La jeune Poufsouffle n'était pas une peureuse en soi, mais avouez que la perspective de passer une nuit entière, voire plus, avec des toiles d'araignées et leurs créatrices - à cette seule pensée, April se sentit frissonner - n'était pas vraiment enchanteresse. Alors, vraiment, elle était plus que ravi d'entendre des bruits de pas, chose qui ne l'aurait sans doute pas réjoui dans d'autres circonstances. Sauf que... si c'était un professeur, le concierge ou un préfet, qu'est-ce qu'elle pourrait dire pour expliquer sa présence ici ? Si April avait pu, elle se serait mise à prier Merlin. Mais si, vous savez, ce vieil homme à la longue barbe blanche, affublé d'une grande robe de sorcier bleu nuit avec des lunes et des planètes et coiffé d'un chapeau pointu fait sur le même motif... vous voyez ? Bref, manque de chance, elle était dans l'incapacité de le faire. Mine de rien, les pas se rapprochaient à vu d'oeil - façon de parler, bien entendu - et, désormais, plus aucun moyen d'échappatoire ne s'offrait à elle. Il ne restait plus qu'à imaginer une excuse quelconque mais la plus probable possible. Peut-être que le somnambulisme passerait... hum, peu probable. Après tout, elle était parfaitement réveillée et puis, pourquoi chercherait-elle à s'expliquer, si elle avait une bonne excuse d'être là ? Cela lui rappelait sa péripétie de quelques années plus tôt. La jeune fille n'avait alors que douze ans et elle était donc encore qu'une enfant insouciante et adorable comme tout. Insouciante, mais déjà pas mal dissipée. Cette nuit-là, alors qu'elle faisait une petite promenade nocturne, elle avait parcouru tout le château au pas de course pour semer le concierge. Et oui, on n'aurait pas dit en le voyant comme ça, mais il allait plutôt vite ! Autant vous dire que, une fois retournée dans son dortoir, April s'était endormie comme une masse, tellement elle avait été fatiguée par son début de nuit...

    La porte s’ouvrit brusquement, sans doute par la personne à qui appartenait les bruits de pas entendus plus tôt, sortant la jeune fille de ses pensées par la même occasion. La lumière était beaucoup trop rare dans la petite pièce et elle avait donc du mal à distinguer tous les traits du visage de son sauveur. Mais il y avait une chose dont elle était sûre : elle ne le connaissait pas. Du moins, elle ne lui avait jamais parlé et il ne semblait pas à April de l’avoir déjà aperçu dans tout le château. C’était d’ailleurs une chose fort étonnante, quand on connaissait bien le caractère de la jeune Poufsouffle. Elle avait toujours été celle qui consolait, qui rassurait. Celle qui ne craquait jamais, le pilier sûr, la fille bien, quoi. C'était toujours elle qui, d'habitude, allait réconforter les gens. Elle qui leur redonnait le sourire, elle qui prononcer toujours les mots qu'il fallait ou qui racontait toujours les blagues qui faisaient rire. Et puis, il ne fallait pas oublier qu’April était une personne d’une sociabilité extrême et à toutes épreuves. De ce fait, elle connaissait pratiquement tout le monde à Poudlard. Mais là… elle ne se souvenait absolument pas de lui avoir déjà adressé la parole. Peut-être était-ce car le placard à balais était trop sombre pour qu’elle voit exactement son visage et qu’elle le reconnaisse. De toute manière, il ne semblait pas faire attention à elle, bien au contraire. L’avait-il vu, au moins ? La jeune fille aurait pourtant juré que oui. Elle allait ouvrir la bouche pour lui dire merci ou pour, au moins, briser le silence mais ce fut lui qui prononça quelques paroles peu… gentilles. April resta complètement bouchée bée. Etait-ce à elle qu’il parlait ? Dans ce cas, lui la connaissait, à défaut du contraire. Mais alors, pourquoi l’insultait-il ? Il ne lui semblait pas avoir fait quelque chose de mal un jour à quelqu’un et encore moins à une personne inconnue pour elle. Non, c’était impossible, il ne devait pas s’adresser à elle. A qui, alors ? Il n’y avait personne d’autre dans la pièce…

    Plus qu’intriguée, sa curiosité piquée à vif, la jeune Poufsouffle s’avança vers le jeune homme, qui était maintenant accroupi, la tête dans les mains. Il semblait vraiment désespéré. A cause de l’obscurité de la pièce, April ne pouvait pas voir son humeur, mais elle le sentait. C’est alors qu’il se leva soudainement pour aller taper dans un pauvre balai sans défense, avant de revenir à sa position initiale et de jurer sur quelqu’un ou sur quelque chose. Un peu étonnée et tout doucement, elle alla s’accroupir à son tour devant lui et, d’un geste presque maternel, souleva son menton à l’aide de son pouce et de son index. Plus proche, elle arrivait maintenant à distinguer mieux son visage. Non, décidément, elle ne voyait pas qui il pouvait bien être. Mais son air triste suffit à April pour qu’elle ait envie de l’aider immédiatement.


    "C’est moi, la garce ? Parce que, dans ce cas, j’aimerais bien savoir ce que je t’ai fait…" lança t-elle d’une voix douce avec un petit sourire qui se voulait rassurant.


    April ne pensait plus du tout à sortir d’ici, maintenant. La jeune fille ne pouvait pas le laisser sans avoir le fin mot de l’histoire. C’était dans son caractère de se préoccuper des autres, surtout quand ils allaient mal… et surtout quand elle ne les connaissait pas.


[Désolée de ce retard impardonnable et pour ce message nul X_x]
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Unity Kentucky
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MessageSujet: Re: Someone rescue me ? [PV Unity]   Someone rescue me ? [PV Unity] EmptyLun 21 Jan - 2:36

    Un sentiment de rejet. On l'évitait de tous les côtés, sans raisons. Un jour, Unity Kentucky serait plus grand qu'eux. Oui, ceux qui l'insultaient ouvertement et en public, pour renforcer la chose. Un jour, il les surpasserait mais pour l'instant il se retrouvait dans un placard à balais accompagnée d'une personne évidemment innocente par rapport à tout ça. Perdre une partie de cartes et ne même pas dormir dans son lit. Obligé de ramasser la poussière de la pièce, en se lamentant sur son propre sort. Le monde se comportait injustement envers lui, et le jeune Serdaigle ne comprenait pas pourquoi toutes ces confusions à son sujet. Il n'avait pourtant rien fait de mal, quand on y pensait. Perdu parmi la foule, une once d'aide et de soutient ne serait pas de refus. Mais personne à l'horizon, il avait beau chercher et chercher, rien ne parvenait à sa portée. Une main tendue vers lui ? Trop loin pour la saisir. Et c'était comme ça à chaque fois. Heureusement que ce poste de Batteur lui fut accordé, ou je crois bien que ce cher Unity Kentucky ne ferait déjà plus partie de ce monde ... De Poudlard, en tout cas. Petit comme un grain de sable, on se demandait donc s'il servait vraiment dans cet univers. On lui rappelait souvent que chacun portait un rôle important dans le métabolisme du destin et que quand une personne mourait, la vie en prenait un coup. Tout le monde en subissait les conséquences, voilà les origines des guerres et de la pauvreté. Soupir. Que faire à présent à part attendre la fin maintenant toute proche ? Essayer de s'en sortir et de prouver à autrui que vous n'êtes en aucun cas quelqu'un à négliger, bien au contraire. La Terre est encore aujourd'hui remplie d'individus uniques et irremplaçables. Personne ne possédait le droit de vous juger sur votre Physique et votre façon de penser. Il y avait assez de soucis à régler comme ça pour en plus s'entretuer petit à petit, quand même. Les humains n'ont pas à souffrir des actions malsaines des autres, voilà tout le problème. Et on profitait de la gentillesse et la naïveté de Unity pour lui faire faire des choses horribles. Horribles, vous dis-je.
    _____________________

    Quand on prenait encore les rêves pour la réalité _ Deuxième Année.

    Dis à cette fille que tu l'aimes, et nous arrêtons de t'embêter. Fais-le. On en cessait de le lui répéter à l'oreille, chaque jour, chaque matin. Il commençait à en avoir assez. Mais ne le ferais changer d'avis, mentir était la preuve la plus flagrante d'une infériorité par rapport aux plus intelligents de ce monde. Ne pas s'agenouiller face à ces fanatiques du chantage était un vrai combat. Au fond de lui, sa conscience lui disait pourtant le contraire : Se laisser aller et jouer la victime, voilà la meilleure façon d'agir. Pour elle. Unity ne s'abaisserait pas au rang d'hypocrite ni de lâche, oh grand jamais. Jour après jour, le Serdaigle devait leur avouer qu'il ne changerait pas d'avis et qu'il n'irait jamais la voir pour lui mentir. Et combien de fois on le coinça dans les couloirs pour le battre jusqu'à en perdre l'équilibre. L'infirmerie, il connaissait bien et justement, quand il en sortait, cette faiblesse se métamorphosait en courage. Je vous dis, il n'aurait jamais pensé à le faire. Et puis le temps passait, mais ces élèves ne cessaient leurs menaces, allant même tuer son pauvre hibou. Ah, Misandre, tu lui manqueras toujours. Courage, courage. Ce jour-là, ce courage s'envola rejoindre le ciel. Monsieur ne pouvait plus admettre qu'il avait perdu la partie. Encore une fois.

    ' Heu escuse-moi, j'ai ... quelque chose à te dire. '

    ________________ Fin.

    Les mots s'enchaînaient dans son esprit, il ne pouvait presque pas bouger. Quelqu'un n'était-il pas assez courageux pour lui venir en aide? Seul dans cette pièce, face à ses responsabilités et à ses actes. Il n'avait plus revu cette élève, depuis qu'elle apprit qu'il ne disait pas la vérité. La pauvre, elle, si adorable et gentille. Une amitié de gâchée, pour quoi ? Quelques coups et une réputation à garder à la surface ? Mais que lui était-il passé dans la tête il y a trois ans ? On ne le saura jamais. Alors que la Serdaigle fermait les yeux pour s'endormir et passer une nuit ' convenable ', des petits doigts fébriles vinrent se poser délicatement en dessous de son menton, pour le relever des abîmes. Une lueur d'espoir, enfin. Unity n'y croyait pas, on l'aidait à s'en sortir. A ne pas se morfondre en se répétant qu'il n'était qu'un lâche qui ne réussirait pas dans sa triste vie. Ses yeux sentaient la confiance et la paix.

    "C’est moi, la garce ? Parce que, dans ce cas, j’aimerais bien savoir ce que je t’ai fait…"

    Ah oui, des escuses. Et une voix féminine, aussi, tant mieux. Unity n'aurait pas supporté qu'un garçon ne lui touche son visage. Était-ce un rêve, vous savez, celui dont on sait qu'il ne se réalisera jamais ? Et pourtant, cette peau si réelle et douce donnait foi en Unity : Espérons qu'elle soit vrai. Cette aide. Unity passa sa main gauche dans les cheveux lisses de cette mystérieuse demoiselle et ressentait toute l'énergie revigorante qu'elle dégageait. Il avait terriblement besoin d'elle.

    ' Je ... J'en ai marre. Je veux en finir avec tout ça , tu me comprends, hein ? '
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April McFaith
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April McFaith


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MessageSujet: Re: Someone rescue me ? [PV Unity]   Someone rescue me ? [PV Unity] EmptyDim 27 Jan - 19:20


Someone rescue me ? [PV Unity] Avaaprillr0
Il faut faire aujourd'hui
Ce que tout le monde fera demain.

  • Vous savez, l’enfance de notre jeune sorcière fut plus que banale. Toute la famille McFaith a toujours été unie comme les doigts de la main et l’attention et l’amour fut toujours au centre de l’éduction d'April. Dans cette famille, tout le monde pouvait compter les uns sur les autres. La jeune Poufsouffle connu donc peu de moments malheureux pendant son enfance. De ce fait, on lui a souvent reproché de ne pas pouvoir comprendre. De ne pas être en mesure d'aider les gens et de ressentir le malheur et la tristesse qu'ils supportaient tout le temps. De ne même pas pouvoir imaginer la douleur que pouvaient avoir les gens bernés, déçus par la vie ou abandonnés. Et pourtant... c'était totalement faux. April comprenait, peut-être même mieux que personne. Elle ne savait que trop bien ce que ça faisait lorsque l’on se servait de la gentillesse d’une personne et qu’on la prenait pour une naïve. Ses plus grandes qualités avaient souvent été tournées en défaut par des personnes peu honnêtes et non fréquentables. Cette sensation de ne pas être apprécié à sa juste valeur, cette sensation que les gens vous considèrent comme ‘faux’… la jeune fille la connaissait. Et la détestait. Plus que tout. On lui avait souvent reproché de jouer un jeu, de ne pas être sincère avec les personnes. De vouloir aider les gens, mais seulement lorsqu’elle pouvait en tirer un profit. Des jaloux, vous dites ? Sûrement. Mais sur le coup, on ne pense pas à ça. On se remet en question. On se demande ‘et si ils avaient raison ?’. Et on oublie presque de faire confiance à ses vrais amis. Ceux qui vous disent que non, vous n’êtes pas égoïstes, ni superficielle. Que vous êtes une bonne personne et que vous agissez de la meilleure manière qu'il soit.

    Alors oui, April savait. Il y a deux ans, elle n’était pas la fille aussi déjantée que vous connaissez aujourd’hui. Oh, bien sûr, elle avait déjà cette petite part de folie en elle et son envie grandissante d’aider les autres et leur rendre service. Mais pourtant, croyez le ou non, elle était beaucoup plus effacée et silencieuse. A cette époque, sans doute à cause de sa jeunesse, elle prenait beaucoup trop en compte l’avis des autres. On lui disait tout le temps qu’il fallait refuser de s’occuper des autres ou que sa gentillesse la perdrait. Et la jeune Poufsouffle s’exécutait, juste pour correspondre aux envies des autres. Avec son premier petit ami officiel à Poudlard, ce mode de fonctionnement c’était renforcé et un sentiment d’impuissance face à ça été né. Jusqu’à ce fameux jour d’octobre. Lorsqu’elle était descendue de son dortoir pour le rejoindre et qu’elle avait surpris sa conversation avec son meilleur ami, elle avait cru mourir. C’était comme si quelqu’un la brûlait de l’intérieur. Il s’était moqué d’elle, depuis le début et, malgré tout, elle n’avait rien vu. Après réflexion, ça n’avait pas été si mal. Cette trahison lui avait presque rendu service : elle avait pu enfin se rendre compte qu’elle ne s’était pas entouré des bonnes personnes et qu’elle n’avait pas fait assez attention. Trop jeune pour ça, peut-être un peu trop naïve, aussi. D’ordinaire, on aurait pu croire qu’elle se serait alors renfermée sur elle-même pour ne plus vivre ça. Et pourtant… pourtant, ce fut tout le contraire. Elle avait développé son don de ressentir les émotions des gens, pour faire ce qu’elle avait toujours voulu faire : aider les autres. Elle était enfin devenue elle-même. Celle qui consolait, qui rassurait. Celle qui, d'habitude, allait réconforter les gens. Celle qui leur redonnait le sourire, celle qui prononcer toujours les mots qu'il fallait ou qui racontait toujours les blagues qui faisait rire. Celle qui ne craquait jamais, le pilier sûr, la fille bien, quoi.

    Voilà une des raisons pour laquelle April s’occupait tant des autres. Parce qu’un jour, des personnes avaient sus la traîner dans la boue. Mais ces personnes ne savaient pas à qui ils s’attaquaient. Quelqu’un a dit un jour qu’on apprenait de ses erreurs et qu’on évitait donc de les reproduire par la suite. D’après la jeune Poufsouffle, c’était loin d’être faux, bien au contraire. April avait beaucoup appris de cette période où elle n’avait pas su s’affirmer et pousser une beuglante au bon moment. Et, depuis, elle n’avait plus jamais refait ces méprises et ne c’était que rarement égarée.
    Une autre personne a un jour dit que chaque être humain naissait avec une mission à accomplir sur Terre. Dans ce cas, April avait trouvé la sienne. La jeune fille croyait beaucoup au Destin. Bien sur, elle ne prétendait pas que l’on ne pouvait pas y échapper, mais si le Destin avait mis Unity sur sa route, ce n’était pas pour rien. Elle se devait de l’aider. Non pas pour elle, mais pour lui. Pour lui montrer que l’on pouvait se sortir de tous les problèmes, avec un peu d’aide et une grande confiance en soi.

    Quand elle sentit la main du jeune homme dans ses cheveux, la jeune Poufsouffle ouvrit des grands yeux étonnés, un peu surprise. Mais elle ne le repoussa pas. Au contraire, elle l’attira vers elle dans une étreinte chaleureuse et réconforte. Il semblait cruellement désespéré et April voulait lui faire comprendre qu’il n’était plus seul, que quelqu’un était maintenant là pour l’aider. Que, bientôt, il verrait la lumière au bout du tunnel. Que tout irait bien. Et puis, peut-être qu’elle aussi avait besoin d’être réconfortée, après tout. La jeune fille ne montrait pratiquement jamais qu'elle allait mal. Ce n'était pas par pudeur, non ; c'était surtout par fierté. Pensez bien, elle ne pouvait pas se permettre de laisser couler ses larmes devant tout le monde de la sorte, alors qu’elle était sensée consoler les gens. De toute façon, ce n'était pas dans son caractère de pleurer pour un rien. Personne ne l'avait jamais vu pleurer. A vrai dire, elle n'aimait pas passer pour une pleurnicheuse ou une fille qui veut simplement attirer l'attention sur elle et, de ce fait, elle évitait de craquer en public ou de demander de l'aide aux gens.
    "Je comprends. Ne t’inquiète pas, tu n’es plus seul…"

    Le réconforter était, pour le moment, là seule chose qu’elle pouvait faire. Après tout, elle pouvait être carrément à l’ouest, car Unity ne lui avait pas clairement parlé de son problème. Dans ces cas-là, la jeune Poufsouffle lui aurait certainement conseillé d’aller en parler à ses amis les plus proches. Mais elle était mal placée pour dire ça. En effet, quand elle se sentait aussi fragile et ça la terrifiait de se rendre compte que les rôles étaient échangés, bien malgré elle, elle-même hésitait à se confier à Lilian, par exemple. Elle avait bien évidemment une confiance sans faille en Lilian - après tout, c'était son meilleur ami - mais elle redoutait vraiment de l'embêter avec ses problèmes qu'elle qualifiait, malgré tout, de 'petits'. Malheureusement, on arrive parfois à un point où l'on ne peut se débrouiller seule et où il faut se confier aux personnes les plus proches de soi… ou à une parfaite inconnue.
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Unity Kentucky
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Unity Kentucky


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MessageSujet: Re: Someone rescue me ? [PV Unity]   Someone rescue me ? [PV Unity] EmptySam 8 Mar - 17:26

Arf, désolé. =\


    "Je comprends. Ne t’inquiète pas, tu n’es plus seul…".

    Enfin. Ce jour, il l'attendait depuis longtemps. Une eternité, même. Une main bienveillante, sans piège derrière. Parce que ce genre de situation lui était déjà passée sous le nez une multitude de fois mais ... jamais ces personnes apparemment compréhensives ne l'aidait réllement. On l'abandonnait à coups de baguettes, sans le repêcher. C'est dur d'être seul. Mais le pire, c'est de ne pas avouer que l'on ne l'est plus, maintenant. Tout va bien. Une petite mélodie résonnait dans la tête du Serdaigle, qui ferma les yeux. Cette main, il aurait voulu la serrer toute une soirée encore. Si légère et douce, cette fille savait comment s'y prendre avec lui. Il avait tellement l'habitude d'être bousculé, même battu ... qu'une pincée d'espoir lui faisait le plus grand bien.

    Pendant ces quelques secondes, Unity se trouvait ailleurs, dans un autre monde, bien plus gai qu'ici en tout cas. Les oiseaux venaient vers lui - alors que ceux du Parc l'approchaient pour le piquer - et s'installaient sur ses épaules, et puis on parlait avec lui. On s'interessait à sa personne. Vous trouvez ça égoïste ? Moi aussi. Mais arriver à ce stade de tristesse, on ne voit pas ça partout. Alors je crois qu'il pouvait se permettre de demander un peu d'importance. Non ? Elle le serrait. Entre ses bras fragiles. Quelle ... Unity n'ouvrit pas ses yeux. Non, il souhaitait profiter de cet instant au maximum. De l'amour donné dans un placard à balais, belle expérience. Le petit jeune se contenta de lui sourire, sa main étant restée dans les cheveux de sa ' colocataire '. Pourquoi le mot temps existait-il ? Parce que sinon, je penses que Unity serait resté dans sa position toute la nuit. Mais il fallait bien que ça s'arrête. Alors il s'approcha lentement de son oreille et aussi doucement, chuchota les paroles suivantes :


    « Unity. Et toi ? »

    Elle le sauvait de la dépression. Ses parents ou même Alice avaient essayé tant bien que mal de lui libérer de cette tristesse constante, mais une simple et seule etreinte et le voilà guéri. Il n'allait pas sauter au plafond et jouer au singe, mais se sentirait beaucoup plus utile, vous pouvez en être certains. La bonne humeur que dégageait cette élève le réconfortait plus que tout au monde. Plus de médicaments ainti-depresseurs, ni de sorties à l'infirmerie en plein cours. Cette fille était tout simplement superbe. Que dire à part Merci. Sentant que cette demoiselle serait sûrement mal à l'aise à force de la serrer, il la lâcha brusquement et massa sa nuque. Ah mince. Le Serdaigle baissa la tête - comme un enfant ayant commi un acte horrible - et la regarda, embêté. Qu'allait-il faire ? Allait-elle se vexer ? Affaire à suivre, hein.

    « Pardon ! Je voulais pas te ... »

    Lâcher ? Oui. En effet, il ne voulait surtout pas quitter ses bras. Mais ça, il ne lui dira pas. Le temps que la jeune élève ne lui réponde, Unity se leva soudainement et manqua encore une fois de trébucher. Rah. Puis il partit à la recherche d'une lumière, qu'il trouva cette fois-ci. Clac. Il se retourna, pour enfin la voir.

    « Alors c'est toi ... A ... Ap .... »

    Bien sûr qu'il la connaissait. April. La fille aux cheveux gris que Unity ne cessait d'observer en cours de Botanique. Une élève excellente, et connue pour son originalité et son energie positive. Combien de fois Unity en parlait dans son dortoir, pendant les soirées clandestines que s'offraient les Cinquièmes Années en l'abscence des Préfets. April est spectaculaire, patati patata. Même les autres garçons en avaient marre, à force de l'entendre parler d'elle. Mais il enviait sa positive attitude, dont il manquait terriblement. A chaque fois qu'il la croisait dans les couloirs, il souriait niaisement et paraissait sans aucun doute pour une débile à ses yeux. Et là, il se trouvait encore plus gêné.

    « Je suis vraiment content que tu sois là. Oups. »

    Une parole en trop. Une soirée unique.
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