Cauchemar

Evanna était attachée au sommet d’une montagne. Il faisait nuit mais juste en dessous d’elle le vide était présent. Un immense précipice. Elle était recroquevillée sur le sol à flanc de montagne. Un vent terrible soufflait, comme si une tornade se préparait. La jeune fille avait peur, ses entrailles étaient nouées. Elle étouffait, soudain des flammes surgirent et l’encerclèrent. Evanna hurla, elle finirait brûlée aux enfers comme sa mère. Elle vit alors une ombre qui approchait, une femme vêtue de blanc. Elle se recroquevilla encore un peu plus, avant de reconnaître le visage de sa mère. Non ! Ce n’était pas possible, elle était morte ! Le spectre semblait marcher dans l’air, un long cri sortit de ses lèvres. Un cri strident, qui répandit une aura glacée et brûlante autour d’Evanna. Cette dernière hurla encore plus fort, plaquant ses mains sur les oreilles. Elle se mit à pleurer, prostrée sur le sol. Tout à coup elle sentit une main froide son avant-bras, elle se releva sa mère était là accrochée à son corps. Livie détachait les liens de sa fille, elle avait passé la couronne de feu sans rien ressentir. Evanna cessa de pleurer, sa mère allait l’aider à s’en sortir, vivante. Une fois qu’elle eût finit de retirer ces chaînes, la femme tendit une main blanchâtre à la jeune fille. Ses yeux renvoyaient une étincelle diabolique, Evanna eut de nouveau peur.
« Tu brûleras aux enfers avec moi ! hurla le spectre avant de pousser sa fille dans le précipice »
Evanna chuta dans le vide et poussa un cri muet.

La serdaigle se réveilla, elle était dans son lit. Elle était emprisonnée dans ses draps, elle se débattait, il faisait chaud. Son cœur battait trop vite, elle avait mal. Tout ça n’était qu’un cauchemar pourtant physiquement elle était dans le même état que dans son rêve. Ses muscles étaient contractés, ses cheveux éparpillés, les pupilles dilatées. Elle était en train d’étouffer, il faisait beaucoup trop chaud. Elle était toujours coincée dans ses draps, elle se mit à pleurer, elle n’en pouvait plus. Les autres, dans son dortoir dormaient encore. Evanna, elle, était en pleine crise, elle pleurait, ne cessait de bouger et de lâcher des gémissements. Elle prit sa tête entre les mains, il fallait qu’elle sorte. Elle essaya de se calmer, puis se délivra de ses liens et sortit de son lit.

Ses pieds entrèrent en contact avec la pierre froide, elle était vêtue d’une chemise de nuit blanche s’arrêtant mi-cuisse aux fines bretelles. La jeune fille enfila un jean qu’elle trouva au bout du lit, prit sa grande cape noire et ramassa ses chaussures. Elle quitta le dortoir sur la pointe des pieds et arriva dans la salle commune qui était bien évidemment vide. Elle regarda l’horloge au-dessus de la cheminée, il était 3h18 ! La serdaigle enfila sa cape et mit son capuchon qui cachait son visage, sa peau blanche était trop repérable ; elle garda ses chaussures à la main. Enfin, elle poussa le mur-passage secret, qui gardait l’entrée de la pièce commune.

Elle n’alluma pas sa baguette, elle pouvait se repérer même dans le noir, elle ne connaissait que trop bien le chemin menant de sa chambre au hall du château. Elle tremblait, elle se dépêcha de descendre tous les étages afin de ne pas faire de mauvaises rencontres. Elle sortit et souffla une fois qu’elle fût dehors. Elle ferma les yeux, la nuit était fraîche. Elle se détendit un peu. Maintenant, elle irait au bord du lac. Elle marcha le long du château pour ne pas prendre le risque de se faire prendre par quelqu’un du haut d’une fenêtre. Elle n’avait toujours pas mit ses chaussures mais ne les mettrait pas, elle prenait du plaisir à marcher pieds nus dans l’herbe fraîche. Il lui fallut une dizaine de minutes pour arriver à son endroit, la lune déposait une aura laiteuse sur la jeune fille.

Evanna s’assît près des berges, son visage toujours encapuchonné. Elle respira profondément, essayant de calmer son rythme cardiaque. Tout cela n’avait été qu’un cauchemar, pourtant elle en tremblait encore. Oui, elle avait peur. Ce qu’elle désirait le plus à ce moment même aurait été de voir Charly et de pouvoir se réfugier dans ses bras. Mais il fallait faire face à la réalité, son frère n’était pas là, elle était seule. Son front était encore brûlant et des larmes se remirent à couler le long de ses joues. Elles étaient acides et brûlaient Evanna un peu plus. Elle se rassit, ramena ses genoux contre la poitrine et les entoura de ses bras. Elle fixait le reflet de la lune dans les eaux calmes du lac. Elle aurait terriblement voulu sentir une présence à ses côtés.

Corentin n'avait pas su s'endormir cette nuit la,il avait beau se tourner et se retourner,il n'y arrivait pas.Il avait décider de se lever après un rêve qui le conduisait droit au paradis , mais cela tourna vite au cauchemar après qu'il est épousé une moldue et que tout le monde le penner pour un fou,ce ce qu'il était devenue au bout de quelque année...
Il se leva donc et sortit de son lit,ses pied touchèrent la pierre qui lui semblait glacée,son torse transpirait,il se lava et enfila son polo,et mit un jean par-dessus son caleçon qui lui servait de pyjama.I sortit du dortoir,et se mit a la fenêtre de la salle commune,un brise fraiche soufflait au dehors...
Après avoir enfilez ses chaussures,Corentin sortit de la salle commune et parcourat le chateau qui semblait être inospitalier dans le reflet des quelques torches allumées.Il parcoururt les étages discrètement,il arriva devant la grande porte du hall au bout de quelques minutes et l'ouvrtit,il sortit et rempli d'air frais et glaccée ses poumons,il regarda sa montre,il n'était que 3 h 00, et on ne s'apercevrat qu'il est sortit s'il rentre bien assez tôt,il commença a longer le chateau,et si quelqu'un regardait la scène,il trouverai bien bizarre que Corentin passe derrière un arbre et qu'il en ressorte un grand cerf au yeux bleus...En effet,notre petit animagi adore courir dans le parc pour se vider la tête,et c'est ce qu'il avait l'intention de faire!ainsi donc il accélera l'allure,trottant puis galopant sous le clair de lune...Cela devait faire une petite vingtaine de minute qu'il s'amusait a jouer avec les licorneaux,qu'il vit une silhouette assise près des berges du lac, et la reconnut tout de suite, même encapuchonnée,il reconnaitrait Evanna du bout du monde, pour lui avoir prétait son coeur et lui accorder sa confiance,il n'avait rien contre elle ,oh non,mais il avait rompu a cause d'un trop plein de chagrin...
Elle avait fait beaucoup pour lui,e l'avait réconforté dans les moments les plus difficiles,et jamais il ne l'oublirait,Corentin s'aprocha d'elle,et fit remarquer sa présence en poussont un petit brame,,il n'était plus qu'a 5 mètres d'elle,et en avançant,redevint Corentin Diffot...

Evanna ferma les yeux quand elle entendit un léger brame derrière elle. Elle sut tout de suite qui c'était; elle passa une main sur son visage pour essuyer ses larmes, elle ne voulait pas que Corentin voit qu'elle avait pleuré. Elle entendit des pas s'approcher, son ami avait repris forme humaine. Evanna ne bougea pas, elle savait qu'il était derrière elle.

« Tu es venu chercher refuge à l’extérieur ? chuchota t’elle. »

Le serdaigle vint s’asseoir aux côtés de la jeune fille, il était silencieux. Elle s’inquiéta de son mutisme, quelque chose n’allait pas, elle le sentait. Elle retira son capuchon mais garda ses yeux fixés sur l’eau. Elle sortit sa main de sous sa cape et prit celle de Corentin dans la sienne, sa peau était glacée. Ce geste, n’évoquait rien d’autre que de l’amitié. Elle voulait lui dire qu’il n’était pas seul, qu’elle serait toujours là. Elle resserra légèrement ses doigts, elle tenait à son compagnon, il était tellement important pour elle. Ils avaient vécus, ensemble, de très belles choses ; les meilleurs moments de sa vie, c’étaient Corentin qui lui avait offerts. Maintenant ils étaient liés pour toujours, jamais elle ne le laisserait face à ses peurs, jamais elle ne le laisserait seul. Sa main était toujours prête à le secourir quand il plongeait trop dans l’abîme de la douleur. Oui, Evanna se devait de protéger son ami, et elle non plus ne s’en sortirait pas sans la présence du serdaigle à ses côtés.

« Qu’est ce qui a poussé le grand cerf à aller courir dans le parc ? »

Elle s’était tournée vers son ami, le fixant de ses yeux gris foncés, la couleur reflétant ses sentiments. Il se confierait sans aucune retenue, elle en était certaine et sinon elle l’aiderait à avouer tout ce qu’il avait sur le cœur. Il en avait toujours était ainsi, Evanna, seule, savait écouter Corentin.

Corentin sourit dans le beau geste d'amitié d'Evanna, elle l'avait toujorus compris, et elle le comprendrait toujours, c'était la seule personne a qui il savait manifesté de la joie...
-Qu’est ce qui a poussé le grand cerf à aller courir dans le parc ?
Corentin sourit,et reagarda Evanna,il resta silencieux un petit instant,la regardant fixement
-Le grand cerf a fait un horrible cauchemar...
dit-il en baissant la tête,il ne savait pas quoi dire, des fois il se sentait bête devant Evanna,comme la première fois qu'il l'avait vu,elle était venue s'assoir a coté de lui dans la grande salle,alors qu'elle venait d'être répartie, et ils avait tout de suite simpathisé, avec quelques affinitées si l'on peut dire, meême après la mort de son père,et malgré que Corentin ait rompu, Evanna était resté... Et ça Corentin ne l'oublirat pas, jamais... Il regarda le lac, puis Evanna, il sourit et lui dit
-Et pourquoi la jeune fille est-elle dehors a une heure pareille?
Sa voix était claire,et ses yeux expriamit de l'amitié, chose rare en présence de gens...

Corentin ne répondit pas tout de suite. Il se mit à sourire et fixa Evanna de ses yeux bleus. Elle connaissait si bien son regard, elle pourrait le dessiner les yeux fermés. Habituellement, elle n'aimait pas qu'on la fixe, mais là, il s'agissait de la personne à qui elle avait ouvert son coeur. Avec lui, elle ne portait pas de masque, elle était véritablement elle. Comme avec son frère Charly, sauf que c’était différent. Personne ne pouvait définir exactement la relation entre les deux serdaigles, sauf eux-mêmes. Oui, ils savaient.

« Le grand cerf a fait un horrible cauchemar... »

Il baissa la tête, il se sentait gêné; Evanna le savait, il avait toujours agi comme ça quand il éprouvait ce sentiment, comme elle d’ailleurs. Elle se mit à sourire à la réponse du jeune homme, il n’y avait aucune honte à avouer ça, elle aussi était là pour la même raison. Elle le regarda avec tendresse, il avait toujours été comme ça, depuis le début. Depuis la première fois. Quand elle était venue se placer à côté de lui après avoir été envoyée à Serdaigle. Elle se souvenait de chaque mot qu’ils avaient échangé ce soir là, elle ne les oublierait jamais. Un peu de mélancolie voila son regard, sa séparation la touchait encore, même après plusieurs années. Son confident laissa courir son regard sur la surface du lac et reposa de nouveau ses yeux bleus sur la serdaigle en souriant.

« Et pourquoi la jeune fille est-elle dehors a une heure pareille? »

Sa voix était douce, Evanna aimait sa voix, elle aimait tout chez lui. Ses yeux la regardaient avec cette petite étincelle qu’elle connaissait si bien. Elle aimait bien ce regard, elle y voyait l’amitié éternelle entre eux. La jeune fille détacha son regard du sien, et posa ses yeux sur ses pieds nus.

« Elle aussi a fait un affreux cauchemar… »

Corentin suorit,Evanna et lui avait beaucoup de points commun,des fois il regrettait son geste,celui d'avoir rompu ce lien spéciale,mais personne n'en savait rien...Il vit son regard se voiler de mélancolie,et le sien éprouvait des remords,il la regarda,et dit d'une voix qui se voulait douce et gentille,puis il regarda sez pied...il était nu O.O avec cette température,Evanna allait vite tomber malade,il la regarda et sourit
-Tu n'as pas froid au pied ?
Il connaissait bien Evanna,et se rappelait souvent leur sortit noturne dans le parc,mais elle avait toujours mit ses chaussures,surtout en hiver...
Il lui sourit,il l'as trouvait de plus en plus belle avec le temps,mais il le gardait pour lui,c'était bien une des seules choses qu'il n'osait pas;lui confié,comme qu'il l'aimait encore...il la regarda,et sourit
-De quoi parlait ton cauchemar?
Il la regardat simplement,attendant une réponse,il repensa au sien...Epousé une moldue, Beurk!Il préférerait une limace!Il serait même près a devenir le frère de Willime le blaireau de poufsouffle pour éviter cela...

Le jeune homme regarda Evanna en souriant. Elle gardait ses yeux dans le vague, son cauchemar était encore trop présent. Mais sentir la présence de Corentin la calmait. Elle le trouvait si beau dans le clair de lune, mais même le jour il était beau. Personne ne faisait cet effet la à la jeune fille. Elle remarqua des remords dans son regard, elle s’étonna quelque peu, quelle était la cause de ce sentiment ? Elle se perdit dans ses pensées, l’image du serdaigle flottant devant ses yeux. Sa voix la fit redescendre.

« Tu n'as pas froid au pied ? »

Elle était encore plus douce qu’à l’habitude, la jeune fille ferma les yeux et secoua la tête. Il était vrai, que son ami ne l’avait jamais vue pieds nus mais depuis un certain temps c’était devenu régulier quand elle venait se balader dans le parc. Elle posa ses yeux sur le serdaigle, lui ne portait qu’un polo, ce qui ne valait pas mieux que ses pieds nus. L’ombre d’un sourire passa sur son visage.

« De quoi parlait ton cauchemar ? »

Cette phrase troubla Evanna. Elle lâcha la main de Corentin, et resserra sa cape autour d’elle, elle frissonnait un peu. Des images lui revenaient en tête et la voix de sa mère surtout. Elle baissa la tête pour que ses cheveux cachent son visage, une larme coula. Chaque battement de son cœur lui faisait mal, elle n’aimait pas tellement l’hiver. Cette saison était mélancolique, la mort de sa mère et puis ils s’étaient séparés en janvier, quelques temps après la mort de son père à lui. Evanna répondit, sa voix tremblait un peu.

« Ma mère essayait de me tuer… »

Elle sentait une boule au fond de sa gorge, mais il ne fallait plus y penser maintenant. C’était terminé, Corentin était là. Elle s’était toujours sentie protégée aux côtés du serdaigle et cela ne changerait jamais car il était son premier amour et son dernier aussi…

Corentin vit le comportement d'Evanna,elle lui lacha la main,reserra sa cape et sa cacha le visage de ses cheveux, mais Corentin avait deviner la larme qui coulait sur sa joue,il fut encore plus choqué par ses paroles...
« Ma mère essayait de me tuer… »
Il la regarda mais il ne lui fallut pas longtemps pour se rapprocher d'elle et passa un bras autour de ses épaules,et la serrer contre lui,il savait a qu'elle point la mort de sa mère l'afectait,autant que lui avec son père...Il deposa un baiser dans ses cheveux,et lui releva la tête avec son autre main,il lui sourit,et son regard bienvaillant plongea dans celui d'Evanna,puis sa voix résonnat dans la nuit fraiche
-Les rêves ne sont que le reflet de nos envies et les cauchemars ceux de nos craintes...
Il la serra a nouveau contre lui
-Je suis sure qu'elle n'aurait jamais fais ça,Evanna...
Sa voix se coupa un instant,comme briser,mais elle reprit quelques secondes plust tard,brisant le silence de la nuit
-Je ne laisserais personne nous séparez...Jamais...
Il la serra un peu plus fort contre lui...Evanna était la choses a qui il tenait le plus au monde, sa seule source de joie, sa seule amie, celle qui prenait le plus de place dans son coeur...

Evanna sentit Corentin se rapprocher d'elle et l'attirer contre son épaule. Elle enfouit sa tête au creux de son cou, elle respira son parfum. Elle adorait cette odeur, elle pourrait la respirer jusqu’à étouffer elle ne s’en lasserait jamais. Elle se souvenait même, d’une fois, où elle avait volé quelques gouttes de son parfum pour en mettre sur son écharpe. Un sourire s’esquissa sur ses lèvres et mourut aussitôt. Le serdaigle déposa un baiser dans les cheveux d’Evanna, elle fut touchée par ce geste si tendre. Il prit ensuite délicatement son visage avec ses doigts et la força, en douceur, à relever la tête. Elle se laissa faire, il plongea ses yeux bleus dans son regard. Elle se sentit tout de suite rassurée, il n’avait encore rien dit mais sa simple présence, sa simple attention envers elle la rendait plus sereine.

« Les rêves ne sont que le reflet de nos envies et les cauchemars ceux de nos craintes... »

Sa voix était claire dans le silence de la nuit. Elle passa ses bras autour de son cou et il l’enserra à nouveau. Ses mots l’avaient calmée, oui, Corentin avait ce pouvoir avec elle, il ne pouvait que l’aider à aller mieux.

« Je suis sure qu'elle n'aurait jamais fais ça, Evanna... »

Il avait une façon de prononcer le nom de la jeune fille, ça non plus elle ne l’oublierait pas, dans sa bouche « Evanna » signifiait beaucoup plus que prononcé dans celle des autres. Il s’arrêta un instant, sa voix s’était tue mais il reprit avec plus de force et de confiance en soi.

« Je ne laisserais personne nous séparez...Jamais... »

Le serdaigle la serra un peu plus fort contre son cœur, une autre larme coula sur la joue d’Evanna. Pourtant cette fois, il ne s’agissait pas de tristesse, ni de peur ; non, c’était qu’elle était tellement touchée par les paroles de celui qu’elle aimait. Jamais il ne lui avait fait une promesse aussi belle. Elle resta entre ses bras quelques minutes, elle se sentait bien, elle se sentait protégée. Puis, elle se dégagea doucement de son étreinte. Elle passa une main dans les cheveux du jeune homme et murmura :

« Non, rien, ni personne ne pourra nous séparer Corentin Diffot. Je serai pour toujours à tes côtés, malgré tout ce qui pourra se passer… »

Elle lui sourit, ses yeux avaient repris leur couleur bleu azur, elle était heureuse.

Corentin sourit,la promesse d'Evanna était tellemet bele,son père aussilui avait promi cela,mais il l'avait quité...MAis la mort n'est qu'un chemin a prendre parmi tant d'autres...Et c'était la que tout les chemin se séparait...Mais pas pour eux,il sourit, et la regarda profondément,il adorait la façon dont elle pronocait son nom quand elle était sérieuse,il ouvrit la bouche, et lui dit gentillement
-Même la mort ne saura nous séparez Evanna O'Connor, je m'y engage.
Et Corentin tiendrait sa promesse, comme toutes les autres.Il adorait Evanna,et le pire cauchemar qu'il pourrait faire cerait qu'elle le quitte, et il la rejoindrat,au nom de sa promesse...il la regard,et un légère brise siffla, fesant voler ses fins cheveux noir qui brilait au clair de lune...On lui avait deja poser la question,mais Corentin ne savait qualifier la relation qu'il avait avec Evanna, elle était comme soeur en l'étant plus a la fois...Des leins inrompable...
*Accroche toi a ceux que tu aime,et si pour les sauver tu dois te sacrifier, sacrifies toi,sauf ci ce la n'est pas...*
Son père lui disait tout le temps et il la conaissait par coeur,bien sur qu'il se sacrifierais pour Evanna,même si cela était inutile...

Il sourit et posa ses yeux dans les siens, leurs deux regards bleus se mélangeant. Evanna sentait son cœur battre vite.

« Même la mort ne saura nous séparez Evanna O'Connor, je m'y engage. »

Ces paroles résonnèrent dans le cœur de la jeune fille, elle savait qu’il tiendrait cette promesse. Il les avait toujours tenues à son égard. Décidemment, Corentin était la personne la plus chère pour elle et jamais, à ses yeux, il ne prendrait une autre place. Elle ne savait pas ce que leur réservait le futur et même si elle avait peur, car elle n’y voyait rien, hormis du noir, elle savait que Corentin serait toujours là. Ils s’étaient fait une promesse, depuis le début, celle de toujours rester ensemble et aucun des deux ne trahirait l’autre, ils en étaient certains. Elle reposa ses yeux sur le serdaigle, elle était prête à tout pour lui. Il était dans ses pensées, il la regardait toujours, mais il pensait, un léger pli sur son front l’indiquait. Elle connaissait le moindre détail, elle savait tout de lui, il n’aurait pas besoin de parler, elle savait voir en lui comme à travers de l’eau claire. Elle l’aimait. Elle fit apparaître son patronus, un jeune loup, il courut sur la surface du lac et disparut dans une gerbe d’eau. Quand toutes les ondes se furent effacées et que le silence fut revenu, elle posa sa main sur sa main et lui chuchota :

« Et toi, quels sont les démons qui sont venus te troubler cette nuit ? »

Elle le fixa de son regard, il fallait qu'elle sache. Lui aussi avait besoin de se confier.

[Désolé, je trouve que ce post est pitoyable ^^]

[Ne t'en fais pas,tout mes postes sont pitoyables! ^^"]

Corentin regardat Evanna,et son patronus apparut, c'était un beau loup,qui mit un peu de chaleur dans la nuit d'hiver avant de la replonger dans le froid et le silence quand il disparut...Coretin laissa Evanna mettre sa main sur la sienne, chose dont c'était devenue un rituelle depuis le temps...IL la regardat
« Et toi, quels sont les démons qui sont venus te troubler cette nuit ? »
Il baissa les yeux, regardant un petit instant l'eau noire du lac, puis sa voix résonnat dans la nuit
-Je me suis élevé au paradis, mais cela a tourné au cauchemar, je suis redescendu sur terre pour me marier avec une moldue,et tout le monde me prenait pour un fou, alors que je leur parlait de mes études a Poudlard avec une jeune serdaigle forte gentile et surtout très jolie...
Corentin releva le regard, et sourit...Il avait souvent rêvé d'une vie tranquille dans la campagne avec Evanna et leur quelques enfants...Mais ce n'était qu'un rêve...Même si il en rêvait encore la nuit...Une vie parfaite quoi, Evanna Diffot sa sonne bien X)!Même si Corentin O'Connor c'est bein aussi...

"Je me suis élevé au paradis, mais cela a tourné au cauchemar, je suis redescendu sur terre pour me marier avec une moldue,et tout le monde me prenait pour un fou, alors que je leur parlait de mes études a Poudlard avec une jeune serdaigle forte gentile et surtout très jolie..."

Evanna se mit à rire et apprécia le compliment de son ami. Heureusement que la nuit la cachait, elle avait un peu rougi. Mais elle n'était pas spécialement jolie, c'était l'amour qu'elle portait au serdaigle qui l'avait épanouie et qui la rendait aussi heureuse. Oui, avec Corentin elle était et serait toujours heureuse.

"Tu n'épouseras jamais une moldue, c'est certain. Et même si tu étais sous l'emprise d'un sortilège, je t'empecherai de te marier à une moldue."

La jeune fille sourit en regardant le garçon. Elle avait peur du futur, comment évoluraient leurs rapports ? Elle n'était pas sûre de supporter le fait qu'il épouse quelqu'un d'autre qu'elle. Pourtant il fallait se faire à l'idée que leur histoire n'était plus... Elle chassa vite ces sombres pensées de son esprit et s'allongea dans l'herbe. Ses cheveux s'éparpillèrent sur le sol, elle garda sa main sur celle de jeune homme et ressera légèrement ses doigts. Elle voulait que le temps s'arrête, qu'ils restent tous les deux ici pour l'éternité. Elle ferma les yeux, elle commençait à sentir la fatigue. Puis elle comtempla les étoiles, le ciel était dégagé ce soir. Elle remarqua Nelzir, une étoile dont sa mère lui avait appris l'emplacement. Pendant sa deuxième année, elle l'avait montrée à son confident, et ils en avaient fait leur étoile protectrice à tous les deux. Elle sourit et fit le voeux qu'un jour, Corentin et elle partagent leur coeur à nouveau...

Corentin regardat Evanna s'allonger et la laissat reserrer ses doigts sur les siens,il regardat lui aussi le ciel,et il apperçut leur étoile, Nelzir. Evanna lui avait montré leur d'une de leur nombreuse escapades nocturne de deuxième année, il en avait fait leur étoile protectrice et il ne l'avais jamais oublié, il avait tellment de fois regarder cette étoile pour que tout se passe bien, mais un jour elle a faillit, et Corentin fut bouleversé...Ils avait promis un amour éternelle devant cette étoile, et il étais toujours présents,et Corentin le sentait, mais il ne pouvait pas faire comme si rien ne c'étais passées, il avait peur qu'Evanna le trouve trop triste et qu'elle le quitte pour un autre,alors il c'est renfermé ...
Corentin ferma les yeux, il n'aimait pas pensé a cette époque, c'était encore trop douloureux, si il n'aimait pas provoqué ses patronus pour rien ,c'est car cétait un dragon, et que pour le faire apparaitre, il pensat a son père,et a avant...il regarda Evanna et sourit..;Il avait tzellemnt envie de la serrer dans ses bras, et de l'embrasser comme avant, mais il était trop tard maintenant, il n'arrivait pas et il allait bientôt quité Poudlard, sans elle, il ne savait pas ce qu'il ferait ni ou aller...
Il la regardat, inlassablement, il pourait passer sa vie face a elle qui ne se lasserait pas de sa beauté...Il finit par s'allonger près d'elle,regardant lui aussi les étoiles.

Il ne bougeait plus, Evanna lisait la tristesse dans ses yeux. Une blessure qui ne disparaitrait jamais. Elle avait mal pour lui, il avait connu, certes plus tard, la perte d'un être cher, d'une de ses étoiles. Une perte inconsolable. Elle ne voulait pas ressentir à nouveau une douleur pareille un jour et elle redoutait plus que tout le départ de Corentin. Le château perdrait sa chaleur, le paysage perdrait ses couleurs et la vie perdrait la peine d'être vécue. Elle redoutait chaque instant. Il se retourna vers elle, il souriait en la regardant avec une légère mélancolie peut-être... Il s'allongea près d'elle. Elle pouvait sentir son corps à côté du sien, elle voulait se serrer contre lui, le prendre dans ses bras, mais elle n'en fit rien. Elle croisa ses doigts avec les siens, elle avait envie de lui avouer qu'elle l'aimait encore, qu'elle voulait passer le reste de sa vie à ses côtés mais elle n'osait pas. Elle avait peur de le perdre en faisant ça, qu'il la laisse parce qu'elle était trop possessive ou quoi que ce soit d'autre. Elle posa sa tête contre son épaule, elle avait envie de pleurer, mais elle ne le ferait pas. Non, pour le jeune homme elle serait forte, elle irait au bout du monde pour lui. Elle posa leurs deux mains entrelacées sur son torse. Elle pouvait sentir les battements de son coeur. C'était pour ça qu'Evanna se levait encore jour après jour, ses battements marquaient le rythme de sa propre vie. Elle se tourna vers lui et lui murmura:

"Si l'on te disait que tu pouvais recommencer ta vie, qu'est ce que tu changerais ? Quelles erreurs effacerait tu ?"

Elle le fixa de ses yeux bleus, il était quasiment sûr que le jeune homme dirait qu'il ferait tout pour sauver son père, mais le reste ? Ils étaient meilleurs amis mais ce n'était pas pour ça qu'ils savaient tout l'un de l'autre. La serdaigle aurait tellement voulu pouvoir lire dans ses pensées...

Corentin laissat Evanna appuyer sa tête contre son épaule, et mettre sa amin sur son torse, il était bien et aurait voulu que le temps s'arrête, puis la voix d'Evanna retenti, il ne la regardat pas, et respirait profondémen, puis sa bouhe s'ouvrit, et sa voix sortit.
-Tu sais Evanna, peut-être que tu vas être surprise, mais ce ne serat pas de sauver mon père, j'étais a ici avec toi quand cela c'est passé, et je n'aurait pas manqué cette journée même si je savais qu'il devait partir, car on ne peut pas empecher la bétise des êtres humains, alors si je devais recommencer ma vie, ce que je sauverais ce serait...
Sa bouche se referma,il n'arrivais pas a dire ses mots, il ferma les yeux, et respirat un peu plus fort, puis il se tourna vers Evanna, et dit enfin ce mot qui voulair en dire tant...
-Nous...
Dit-il dans un souffle, le mot paraissait se répercuter dans les arbres, a moins que ce ne soit que dans sa tête, ses yeux se voilèrent de tristesse, il avait souvent songé a cette question, et ils savait qu'il ne pourrait jamais retrouvé son père, et il c'était tellemnt ataché a elle, qui même après leur dechrure, l'avait soutenue et aimée, Corentin se retrouna, lachant la main d'Evanna.il se trouvait bête, oui bête, cela fesait trois ans qu'il voulu lui dire qu'il regrettait, oui, trois longue année a se morfondre de son erreur, trois longue année a réfléchir a comment lui dire... Oui, en effet, cette journée il ne l'oublirait jamais...Un hibou était venu se poser devant lui ce matin de janvier, sa lettre, était en fait un testament acompagner d'un simple mot de sa mère
-Ton père est mort assasiné, nous allons habiter avec Erwann.-
C'était tout, il était monté dans la salle commune, et pleurait de rage et de tristesse, sa mère n'avait trouvé que sa a dire, elle s'en fouttait en fait...Evana était monté a ce moment la, et c'était rapproché, mais il lui avait crié dessu, et au lieu de s'escuser, était monter dans sa chambre en disant qu'il ne pouvait plus, il n'oublirais jamais le regard d'Evanna a ce moment la, le regard d'un coeur brisé...

Corentin garda le regard tourné vers le ciel et respira profondément.

"Tu sais Evanna, peut-être que tu vas être surprise, mais ce ne serat pas de sauver mon père, j'étais a ici avec toi quand cela c'est passé, et je n'aurait pas manqué cette journée même si je savais qu'il devait partir, car on ne peut pas empecher la bétise des êtres humains, alors si je devais recommencer ma vie, ce que je sauverais ce serait..."

Evanna regrettait déja d'avoir posé cette question. Elle lui avait fait mal, elle avait touché à sa blessure. Pourquoi était-elle aussi peu délicate parfois ? Elle n'aimait pas qu'on lui rappelle au souvenir de sa mère, ce jour où elle avait appris; son compagnon ne supportait pas non plus qu'on parle de son père excepté si c'était lui qui désirait se confier. La jeune fille se laissa replonger dans ses souvenirs qu'elle avait essayé de bannir de sa mémoire.
Elle était dans le salon, elle jouait au piano. Quelqu'un avait sonné à la porte et sa nurse s'était empressée d'aller ouvrir. Evanna rata une note et produisit un son très grave, elle préssentit le danger, elle ne ratait jamais son morceau d'habitude. Son père était là aussi, il avait pris la lettre que lui tendait la gouvernante et l'avait lue. Il était devenu pâle, avait laissé tomber le parchemin et était sorti de la pièce. La petite fille avait été surpise par l'attitude de son père, elle s'était précipité et avait lu la lettre, le temps s'était arrêté, juste une phrase résonnait dans sa tête:
"Nous avons le regret de vous annoncer que Mme Livie O'Connor est morte dans un incendie qui a ravagé l'hôpital de Clifden." Puis le noir total, plus de jours, rien que des nuits.
Il ne s'était écoulé que quelques secondes mais ça avait suffi à l'emmener très loin, trop loin; la voix de Corentin la replongea dans la réalité.

"Nous..."

Il lacha sa main brusquement, elle, n'avait pas encore réalisé. Il lui fallut un peu de temps pour se rendre compte. Il avait dit que s'il sauverait une chose, ce serait leur amour ? Non ! Ce n'était pas possible ! Elle se rassit et le regarda, ses yeux avaient virés au gris, un gris mélancolique... Elle ne tiendrait pas. Elle se leva, et s'éloigna de lui. Comment la situation avait-elle pu déraper ainsi ? Il lui avouait maintenant qu'il l'aimait encore alors qu'elle avait souffert tellement longtemps. Elle marchait maintenant le long du lac, elle n'avait plus conscience du monde autour. De nouveaux souvenirs défilaient jusqu'à lui en donner le vertige. Corentin et elle assis au bord du lac. Une grande chouette blanche amenant une lettre pour Lui. Il partait en direction du château sans avoir rien dit, mais quelque chose semblait venir de mourir en lui. Evanna l'avait suivi et, arrivée dans la salle commune, elle avait voulu l'aider. Il avait crié, crié des paroles que jamais elle n'oublierait : "Je ne pourrais pas continuer Evanna, c'est fini !". Il avait hurlé ses paroles et elles s'étaient ancrées dans le coeur brisé de la jeune fille. Le monde venait de s'écrouler à nouveau, elle s'était réfugié et avait pleuré tellement de larmes.
Et maintenant il lui disait qu'il lui avait menti ? Pourtant elle avait toujours ésperé qu'ils se remettent ensemble, mais aujourd'hui que ça aurait pu se faire, elle avait soudain beaucoup trop peur, elle était perdue...

Evanna ne sentait plus rien, juste son coeur qui avait mal et pourtant elle aurait du être heureuse, mais elle n'y arrivait pas. La peur s'était diluée dans ses veines. La jeune fille s'était arrêtée au bord du lac, son regard posé à la surface mais ne voyant plus rien. Elle aurait dû se jeter dans ses bras, lui murmurer qu'elle l'aimait encore que pendant toutes ces années elle n'avait jamais cessé de croire. Une barrière s'était dressée. Elle était confrontée à un choix et il n'était pas des plus faciles. Celui de s'abandonner à Corentin et de prendre le risque de souffrir à nouveau un jour et celui de ne rien faire et de finir détruite par les regrets. Un vent glaçant l'enveloppait, sa cape volait laissant ses épaules nues. Elle s'enfonçait les ongles dans la chair, elle ne fit pas attention. Elle sentit alors un liquide chaud couler à l'intérieur de sa paume, du sang. Elle se tourna vers Corentin, il était toujours allongé. Sa tête enfouie dans ses bras; elle savait qu'il pleurait. Elle aurait voulu se précipiter vers lui, poser son front contre le sien et lui dire que tout était fini, qu'il n'avait plus rien à craindre. Mais elle ne pouvait plus bouger, elle aurait pu arrêter ses souffrances par un simple mot mais elle ne le fit pas. Elle se dégoutait, elle avait toujours tout fait pour lui mais aujourd'hui, au moment où il avait le plus besoin d'elle, la jeune fille faisait preuve d'égoïsme. Elle se mit à genoux, à cet instant elle pensa à sa mère. Elle aurait tellement voulu qu'elle l'aide, qu'elle la conseille. Non, il fallait qu'elle se fasse une raison, la serdaigle était seule, personne ne pouvait l'aider dans ses choix. Elle essuya sa paume sur sa chemise de nuit. La lune faisait ressortir la tâche écarlate sur la blancheur immaculée de sa tenue. Elle se retourna et chercha des yeux Corentin, il n'était plus sur l'herbe. Elle le vit partir en direction du château. Son futur se jouait maintenant, elle le savait. Encore quelques pas et il disparaîtrait de son champ de vision et c'était le début de la fin... Son coeur brûlait, elle ne put se retenir.

"Corentin !"

Son cri avait déchiré le silence de la nuit...

Le temps semblait s'être allongé. Son cri raisonnait encore, il se retourna. Son coeur battait fort, elle avait mal au ventre. Il posa ses yeux sur la tâche de sang; plusieurs fois elle s'était griffée jusqu'à saigner et il savait qu'elle faisait ça. Ils ne bougeaient plus. Elle avait peur qu'il reparte en direction du château même si il tenait à elle. Une larme coula le long de son visage. Ils avaient, tous les deux, vécus des choses affreuses, ressentis des douleurs qui ne s'effaceraient jamais et ils trouvaient encore le moyen de se faire du mal. L'amour offrait les plus belles choses mais aussi les souffrances les plus attroces. Ils s'étaient retrouvés seuls, puis ensemble ils avaient construit une force nouvelle et quoi, maintenant ils allaient tout détruire ? Jamais elle ne ferait ça. Il s'avança lentement, elle ne bougeait plus. Elle voyait de la peine dans son regard, elle savait qu'il souffrait. De quel droit se permettait-elle de lui faire mal un peu plus ? Sa mère l'avait abandonné, il la haissait pour ça. Elle avait préféré un moldu et lui pourrissait la vie. Il était maintenant face à elle, la regardant juste. Ses yeux avaient repris de l'éclat et une légère étincelle brillait. Evanna la connaissait bien, elle l'avait eu plusieurs fois. Etincelle de l'espoir. Son regard était si doux. Les battements de son coeur s'accélerèrent, elle ne pouvait plus reculer maintenant. Le mensonge avait trop duré, il était temps que cela finisse. Elle s'approcha de lui et l'enlaça. Elle enfouit sa tête au creux de son cou et respirat encore l'odeur de son parfum. Elle sentait son coeur battre contre le sien. Depuis combien de temps attendait-elle ça ? Ses yeux devinrent bleu très pâle. Sa voix n'était plus qu'un murmure.

"Moi aussi je t'ai menti Corentin...Jamais je n'ai cessé de t'aimer..."

Elle s'écarta un peu de lui, c'était dit mais elle avait peur, qu'il s'enfuie à nouveau peut-être...

Il la fixa d'un regard étrange, elle eut peur qu'il lui dise encore ces paroles qui lui avaient fait si mal. Il semblait vidé de ses émotions, Evanna ne lisait plus rien sur son visage. Elle retenait son souffle, elle ne supporterait pas un deuxième coup de son ami. Puis au bout d'un moment qui lui parut interminable, Corentin sourit. Ca faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas vu ce sourire, celui des jours où leurs coeurs étaient encore entrelacés. Ses yeux étaient redevenus d'un bleu pur, elle aimait tant s'y plonger. Puis il la prit dans ses bras, la jeune fille s'y abandonna, elle en rêvait depuis trop de temps. Elle sentait les sentiments et émotions revenir comme avant, ce pincement au creux du ventre quand il la serrait contre elle. Il chuchota à son oreille.

"Si tu savais combien de fois j'aurais voulu te le dire..."

Sa voix était si douce. Elle comprenait si bien ses paroles, mais ce n'était pas sa faute. Ils s'étaient cachés tous les deux pendant trois ans et seulement maintenant ils se rendaient compte de leur bétise. Evanna sourit, aujourd'hui la vérité était enfin dite et ce secret ne gacherait plus leur vie. Il la serra un peu plus fort, comme si il avait besoin de se prouver qu'il ne rêvait pas.

"C'était la colère qui m'as fait parlé Evanna, la colère et rien d'autre..."

Il s'ecarta d'elle et la regarda, elle s'était tue. Au fond d'elle, la serdaigle avait toujours su que ce n'était pas vraiment lui qui avait crié ça mais seulement l'immense douleur d'un être humain. Ele connaissait bien ça, aussi. Mais il ne servait plus à rien de se laisser ronger par les souvenirs. Elle posa ses doigts sur les lèvres de son ami.

"Chut... Il ne sert plus à rien de regretter, Corentin... Nous avons fait une erreur, tous les deux, maintenant c'est fini..."

Elle se détourna de lui, posa son regard à la surface du lac, celui même qui avait vu naître leur amour, ces nuits d'escapades.

"Le futur s'offre à nous, il ne sert plus à rien de vivre dans le passé... Je ne veux plus penser, juste profiter de ces millions de choses qui nous restent à voir..."

Elle s'approcha doucement et croisa ses doigts avec les siens.

"Je ne ferai plus jamais l'erreur de te perdre, Corentin."

Evanna était sereine, après trois ans, enfin, elle arrivait à faire le vide dans son esprit. Les mains de Corentin étaient chaudes et leurs doigts entrecroisés étaient comme une promesse, un lien qui ne se briserait plus jamais. Elle sourit, l'avenir lui semblait soudain plus léger, dormir ne lui ferait plus peur puisque le lendemain Il serait avec elle. Lui aussi souriait et une lueur brillait dans ses yeux, il la regardait avec reconnaissance; il s'approcha ensuite d'elle.

"Moi non plus Evanna, je ne ferait plus cette erreur d'être submergé par la colère et d'agir avec bétise envers toi..."

Cette promesse venait de s'ancrer dans son coeur, même si, elle le savait, il arriverait bien des fois où ça serait dur. La colère n'est pas tout le temps sincère. Il s'agit parfois de juste cacher sa douleur et sa faiblesse, et elle le comprenait bien, cependant à l'époque elle n'avait pas supporté ce qu'Il lui avait dis. Mais combien de fois avait-elle laissé la haine prendre le contrôle, ces moments où elle doutait de la personne qu'elle était ? Mais ensemble ils seraient forts. Elle serait sa force dans les moments de douleur et inversement.
Il se rapprocha encore, leurs visages étaient maintenant tout proches. Elle sentait son souffle sur sa peau, il la regardait intensément. Elle adorait ses yeux, ils étaient une lueur d'espoir pour la jeune fille. Il caressa sa joue et elle ne put s'empêcher de fermer les yeux. Jamais il n'avait était aussi tendre. Leurs lèvres se frolèrent alors, il n'y avait plus que de la douceur. Elle avait envie de l'embrasser depuis tellement longtemps. Elle passa ses mains autour de sa taille, il l'avait emmenée autre part, il lui ouvrait à nouveau son coeur. La serdaigle n'avait plus conscience du temps, il aurait pu s'écouler une décennie ou seulement quelques secondes. Leurs lèvres se détachèrent, elle sourit à Corentin et passa une main dans ses cheveux. Elle l'entoura de ses bras et posa sa tête contre son torse.

"Je veux que le temps s'arrête, je ne veux pas que le jour se lève et qu'on doive rentrer. Je ne veux plus te quitter Corentin..."